Réouverture du Carré Sainte-Anne

Après plusieurs années d'études et de chantiers afin de restaurer la grandeur de l'église néogothique datant du XIXe, le Carré Sainte-Anne réouvre ses portes et vous propose plusieurs expositions et visites à compter du 27 mai 2025 :
Exposition photos "Sainte-Anne au carré" (terminée)
(Re)découvrez l'église Sainte-Anne au fil des années, à travers une série de photos de cette église emblématique édifiée en 1862, en lieu et place de la chapelle Sainte-Anne datant du XIIIe siècle. L'exposition a eu lieu du 27 mai au 15 juin 2025
Visites patrimoniales et démonstrations d'artisans (terminées)

Exposition collaborative "Adventice" du 26 juin au 7 décembre 2025
L'artiste JR présente l'exposition "Adventice", une exploration de la mémoire des lieux et des âmes à travers un arbre monumental et collaboratif.
Il invite tous les visiteurs à participer à son œuvre en y laissant l'empreinte de leurs mains, à déposer dans l'un des points de collecte avant le 15 juin 2025 : hall d’accueil de l’hôtel de Ville, hall d’accueil de l’hôtel de Métropole, office de tourisme.
Exposition ouverte du mardi au dimanche :
- Du 27 juin au 31 août : de 11h à 13h et de 14h à 19h.
- Du 2 septembre au 7 décembre : de 10h à 13h et de 14h à 18h.
Entrée libre. Dernière entrée 15 minutes avant la fermeture.
Histoire
Lieu emblématique de Montpellier, l’ancienne église Sainte-Anne est l’édifice le plus élevé de l’Écusson (68 m). De style néogothique, il fut construit entre 1866 et 1872, à l’initiative de Jules Pagézy, alors maire de la ville, sur l’emplacement d’une ancienne église du 13e siècle.
Désacralisée à la fin des années 1980, elle fut transformée par la municipalité en un espace d’exposition dédié à l’Art contemporain : le Carré Sainte-Anne. Pendant plus de 25 ans, l’immense nef de 600 m2 a proposé une ligne artistique exigeante, offrant des propositions hors des sentiers battus. L’espace a accueilli de nombreux artistes majeurs, comme Marc Desgrandchamps, Gérard Garouste, Bernard Pagès, Hervé Di Rosa, Manuel Ocampo ou encore Jean-Michel Othoniel.
En 2017, le lieu a dû fermer ses portes, car sa structure était devenue trop fragile. La municipalité a entrepris un grand programme de préservation et de restauration.