Gestion écologique

Afin de préserver la biodiversité présente sur son territoire, la ville de Montpellier est engagée dans une gestion écologique de ses espaces verts et naturels. Dès 1995, une gestion différenciée a été appliquée pour la gestion des espaces verts, permettant d’ajuster au mieux leur entretien à leur usage.

La gestion écologique des espaces verts

La gestion des espaces verts à Montpellier s’articule autour de  4 grands axes : économiser l'eau, soutenir la biodiversité locale, réduire les pollutions et protéger les sols, former et sensibiliser.

Economiser l’eau

Le climat montpelliérain est un typiquement méditerranéen, caractérisé par une sècheresse estivale marquée. Afin de s’adapter au mieux à ce climat et de limiter les consommations en eau liées à l’entretien des espaces verts,  plusieurs grandes orientations ont été prises : suivi fin des consommations en eau et des besoins en arrosage, diminution des surfaces de pelouses arrosées et reconversion de ces espaces en prairies, massifs d’espèces méditerranéennes ou milieux secs. Les espèces plantées sont maintenant toutes issues d’une palette végétale d’espèces adaptées au climat.

Enfin, afin de limiter l’évaporation, les zones de sol nu sont réduites par la mise en place de paillage et de couvre-sol.

Soutenir la biodiversité locale 

Montpellier est riche d’une biodiversité locale surprenante : plantes comme animaux (insectes, oiseaux, mammifères…). Ces espèces jouent un rôle primordial dans l’équilibre des écosystèmes. La gestion écologique des espaces verts de la Ville vise à favoriser cette biodiversité qui est notre patrimoine commun, pour quelle s’exprime et retrouve sa place dans nos environnements urbanisés.

Pour soutenir cette biodiversité la ville s’engage en plantant des espèces végétales locales, fruitières ou mellifères, en acceptant la flore spontanée en pied d’arbres et en créant des refuges pour la flore et la faune au sein des parcs : zones non tondues ni fauchées,  cavités d’arbres protégées, troncs laissés sur site mais également hôtels à insectes et nichoirs. 

Réduire les pollutions et protéger les sols

Depuis 2006, l'utilisation de produits phytosanitaires chimiques a été définitivement proscrite dans les espaces verts et naturels de la Ville. Afin de réduire les pollutions liées aux transports de matières végétales, les jardiniers de la ville recyclent sur site les déchets verts, en broyant et en réutilisant in situ les matières végétales issues des tailles ou tontes comme paillage. Ces paillages sont favorables à la vie du sol, indispensable à la croissance des végétaux et limitent l’évaporation, permettant ainsi de réduire l’arrosage. 

Former et sensibiliser 

Parce que léducation à l’environnement est indispensable pour mieux comprendre le vivant qui nous entoure et faire émerger des comportements plus respectueux de l’environnement; la ville propose à travers le dispositif Montpellier Main Verte des cours ateliers et sorties tout au long de l’année.

Les jardiniers en charge de la gestion des espaces verts et naturels de la ville sont régulièrement  formés aux méthodologies de gestion écologique des espaces verts. 

Le Label EcoJardin

Montpellier, élue Capitale de la Biodiversité en 2011, s'est engagée dès 2012 dans une démarche de labellisation de gestion ecologique de ses espaces verts.

Le label EcoJardin, a été créé par Plante & Cité en partenariat avec des gestionnaires d'espaces verts. L'obtention du label est un gage de gestion écologique et d'amélioration continue des modes de gestion. Pour être labéllisés, les parcs sont évalués sur 150 critères dont certains sont rédhibitoires. Ces critères ont trait aux thématiques suivantes : politique globale du service, sol, eau, faune, flore, équipements et matériaux, matériel, engins, formations et public...

La Ville de Montpellier a dans un premier temps obtenu ce label pour 3 de ses parcs :  le Domaine de Méric, le parc Font-Colombe et le parc Georges Clemenceau.

En 2013, trois nouveaux parcs de la ville on obtenu le label Ecojardin : le parc de la Rauze, le square Arsonval, le parc Magnol.

Puis en 2015 le parc des Pastourelles, le parc Sophie Desmarets et le square Jean Monnet, ont a leur tour obtenu le label.

Une fauche tardive pour préserver la biodiversité

Voir l'image en grand Prairie fleurie - S.Grosset

Une fauche tardive des espaces enherbés et des prairies est mise en place dans de nombreux espaces verts de la Ville de Montpellier. Ce mode de gestion plus écologique permet de favoriser la flore et la faune locale. En laissant les espèces herbacées réaliser leur cycle végétatif jusqu’à la montée en graine (mai-juin) la fauche tardive permet de régénérer naturellement les prairies. 

Les graines produites par les plantes  sont également bénéfiques pour la faune ( insectes, oiseaux, mammifères) car elles constituent une source de nourriture importante.

Enfin, la végétation spontanée fleurie participe au fleurissement de la ville. La fauche tardive est réalisée de manière différenciée : les abords de chemins  et des routes sont eux fauchés plus régulièrement.

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