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Exposition « Entre Bison et Saint Ravi » du 30 octobre au 21 novembre 2021 à l'espace Saint-Ravy

Actualité publiée le 21/10/2021

Pour sa troisième exposition de la saison, l’Espace Saint-Ravy ouvre ses portes à l’association Art Mercator qui est portée par trois artistes : Ninon HIVERT, Philippe MARCUS et Guillaume MATHIVET. Fondée en 2019, Art Mercator œuvre à la promotion des arts et des lettres en organisant des évènements artistiques et en réalisant l’édition de monographies et de plusieurs ouvrages d’artistes. Elle a également développé la galerie Jacques BIVOUAC à Pierrefitte sur Seine qui a accueilli une trentaine d’artistes.
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Vernissage le vendredi 29 octobre à 18h30

Ce projet d’exposition « Entre Bison et Saint Ravi » répond à une envie des artistes de travailler ensemble et de mettre en place des résonances entre les différentes pratiques. Ainsi, l’exposition et l’accrochage sont perçus comme un dialogue, une discussion qui s’étend d’une pièce à une autre. Le travail des trois artistes s’articule autour des gestes de la vie urbaine : observer et retranscrire les formes d’un quotidien parfois banal, et l’entendre comme une narration poétique.

Du travail de Philippe Marcus il ne faudrait tirer qu’un trait, celui-là même qui s’étend à l’encre ou l’acrylique noir d’une œuvre à l’autre. Dans sa série Carnaval, les formes aperçues et représentées sont celles de la vie populaire, d’un quotidien devenu poétique dans sa réédition picturale en pièces savamment recomposées. Il s’agirait d’autant d’objets trouvés, comme de petites figurines, devenus ici figures rassemblées et se croisant, dans lesquelles l’œil peut se balader et piocher au hasard un morceau de narration.

Et si la décomposition du mot carnaval signifie « enlever la viande », il n’est pas surprenant de retrouver comme un écho dans les dessins à l’encre des formes organiques, enchâssées les unes dans les autres, créant des corps facettés.

Aussi peut-on imaginer dans l’ensemble de ces lignes et morceaux une carte mentale, qui, sans cesse à décoder, renferme en parcelles les trésors visuels, parfois affectifs, d’un quotidien plébéien.

Les pièces réalisées par Ninon Hivert représentent quant à elles des accessoires de la vie urbaine. Objets et gestes vont être des indices sociologiques, simplement prélevés dans un environnement, une époque. La rencontre avec un objet tient du hasard. C’est un « évènement », documenté par des photographies prises avec un téléphone, ayant valeur d’archive.
C’est un prétexte sensible pour la répétition. Ainsi, dans un premier temps, les photographies prennent acte/empreinte de la posture d’un objet technique qui a précédemment servi une action.

Par observation, déduction comme une lecture d’indices, on entre dans une narration potentielle allant de la construction, l’utilisation, à l’abandon de l’objet. Dans un deuxième temps, celui de la reproduction en terre de l’objet, le fil narratif s’étire, cette action de raconter relève de la « description » et du « souvenir » (formes de la mémoire).

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L’idée est de trouver des techniques gestuelles qui vont traduire des perceptions visuelles. Ainsi, à l’image de la redingote sur porte manteau décrite par Baudelaire, il s’agit de faire du banal un élément de narration poétique en faisant rayonner une sorte d’aura sur un objet commun.

Guillaume Mathivet, lui, suit et essuie les traces murales. Ses gestes de peintre, il les emprunte au monde du graffiti, à un extérieur qu’il arpente, perçoit et recompose. Ses toiles invoquent le mur, comme autant de pans prélevés dans le paysage urbain. De sa peinture on pourrait dire qu’elle s’aperçoit, au détour d’une balade au cours de laquelle l’œil du spectateur contemplatif passerait. Ainsi, comme une rue, on traverse les formats, parfois papiers, par moments toiles, sur lesquels superpositions et lignes de fuites se répondent jusqu’à souvent sortir du cadre pour se fixer sur le mur intérieur. Comme l’envers d’un vêtement, l’impression ville, retournée sur elle-même, parcelle flottante sur le blanc d’un mur qui la ravive deux fois.

Biographies

Ninon Hivert, vit à Grabels, diplômée des Beaux-arts de Montpellier en 2017 et des Beaux-arts de Paris en 2021
Philippe Marcus, vit à Grabels, a obtenu le DNSEP à l’Ecole Nationale Supérieur d’Arts de Paris-Cergy (ENSAPC) en 2006
Guillaume Mathivet, vit à Paris, diplômé de l’École des Beaux-Arts de Toulon en 2005

Pour plus d’informations, voir liens suivants :

https://artmercator.com / artmercator@gmail.com
https://ninonhivert.com / ninonhivert.art@gmail.com
https://philippe-marcus.com / marcusp.art@gmail.com
http://www.guillaumemathivet.com / g.mathivet@gmail.com

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