Le Pavillon Populaire est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.
Vue d'exposition © NFLe Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.
Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.
Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.
Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46
Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai)
Réservations obligatoires par mail : visites@ville-montpellier.fr
« Cela devrait être la responsabilité des photographes modernes de libérer les femmes, et finalement tout le monde, de la terreur de la jeunesse et de la perfection. » Peter Lindbergh
Montpellier rend hommage à l’œuvre de l’Allemand Peter Lindbergh, photographe contemporain récemment disparu, dont la célébrité ne s’est jamais démentie sur le plan international. Son approche à la fois artistique et humaine en fait un artiste puissant.
Avec cette exposition, il nous prouve que la photographie de mode va bien au-delà du constat froid d’une époque et d’une société. Elle en constitue un révélateur profond, ici du regard que nous portons sur la femme, de la perception que nous nous en faisons. Les choix de Lindbergh révèlent la puissance de l’art en prenant parti : celui de donner à voir et de faire ressentir une société différente.
Cela, Lindbergh le fait en proposant une autre vision : celle d’une femme libre et émancipée, dans une société encore dominée par des stéréotypes tenaces, où la femme est avant tout prise comme un objet, souvent fantasmé, bien souvent superficiel. Tout au long de sa carrière, le photographe va s’attacher à retourner cette image du modèle traditionnel, en opposant une attitude bien plus naturelle, prenant en compte une féminité débarrassée des artifices propres au genre, retrouvant une liberté corporelle, un refus des conventions laissant le champ libre pour que s’épanouisse un nouveau type de femme. On dirait que, par le biais de son immense respect pour elle, cette dernière devient davantage un sujet qu’un objet photographié.
Dans un monde en mutation, Peter Lindbergh vient ainsi apporter sa pierre à l’édifice. Cette exposition illustre ainsi notre conviction : celle que la culture transforme notre société comme elle transforme notre espace public. La candidature de Montpellier pour être capitale européenne de la culture en 2028 s’inscrit dans cet héritage puissant, avec l’ambition d’affirmer la richesse culturelle montpelliéraine.
En faisant le choix d’un photographe allemand, notre ville témoigne également de son attachement à l’amitié franco-allemande, en fidélité à son jumelage avec la ville de Heidelberg. Ce choix est aussi un témoignage de notre attachement profond à la construction européenne, comme levier de partage des cultures, ici illustrée de la meilleure des manières.
« Le noir et blanc pénètre la peau : pour moi il ne s’agit pas de beau ou pas beau mais de vrai ou pas vrai. » La quête de Peter Lindbergh était donc une quête de la vérité. C’est à la découverte de ses merveilleuses photographies, toutes fragments de vérité, que j’ai le plaisir de convier chacune et chacun d’entre vous, en ce Pavillon Populaire qui, une fois encore, avec cette exposition, fait événement.
Devenir. Peter Lindbergh rend hommage à la vision révolutionnaire d’un des photographes les plus importants de notre temps.
Au cours de sa carrière, Peter Lindbergh a élevé la photographie de mode au rang d’art, libéré les femmes d’une conception oppressive et irréaliste de la beauté et proposé des images centrées sur l’être, plutôt que sur l’avoir ou le paraître, défiant ainsi les conventions de l’époque.
À partir d’un élément biographique, le voyage entrepris par le jeune Lindbergh pour « se découvrir », devenir lui-même, l’exposition dévoile comment cette quête d’authenticité intransigeante a guidé son travail tout au long de sa carrière.
Le postulat de cette exposition est que Peter Lindbergh était avant tout un artiste. Sa formation de peintre et son intérêt pour l’art conceptuel transparaissent dans ses photographies.
La qualité de leur grain évoque la texture de la peinture à l’huile, ses portraits en gros plan et silhouettes révèlent l’essence d’une sensation (presque toujours en noir et blanc, de préférence flous). À travers un flux d’images et d’éléments narratifs, Lindbergh capte le dynamisme de l’existence en tant qu’expérience, souvent en dialogue avec les monstres sacrés de l’histoire de la photographie (tels que Lewis Hine ou Dorothea Lange, par exemple, ou encore la New York School of Photography, avec qui il partage une liberté expressive et formelle), mais aussi du cinéma (Fritz Lang, Wim Wenders, David Lynch...).
La notion de ‘Devenir’, qui donne son titre à cette rétrospective, révèle le potentiel primordial du sujet (visible notamment dans l’ambiguïté sexuelle de certains des modèles) et révèle la force invisible qui anime les êtres humains (qui ne sont plus des mannequins, mais des supermodels), embrassant la complexité humaine et féminine contre la « terreur de la jeunesse et de la perfection ».
Cette exposition, qui célèbre l’homme derrière l’appareil photo, explore la pensée derrière l’esthétique. On retrouve également les collaborations de Lindbergh avec des artistes telles que Pina Bausch et Holly Fisher, ou encore son travail sur les sculptures d’Alberto Giacometti. Et enfin, une sélection de quelques-unes des nombreuses interviews de Lindbergh pour établir, dans ses propres mots, l’héritage d’un artiste dont la vision, honnête par essence, a révolutionné les règles de la mode et redéfini la beauté dans notre imaginaire collectif.
Horaires et visites libres
L’exposition sera ouverte du mardi au dimanche de 11h à 13h et de 14h à 19h (dernière entrée 15 minutes avant la fermeture).
Tous les mercredis à 16h : une visite interactive de 45 min conçue pour les enfants et leurs accompagnants.
Tous les mardis à 16h
Tous les vendredis à 16h
Une visite guidée d’1h pour découvrir l’exposition dans sa globalité.
Tous les samedis à 11h et à 16h
Une visite guidée approfondie de l’exposition d’1h30 env.
Tous les dimanches à 11h et 16h
Une visite guidée qui se concentre sur un thème spécifique d’une durée d’1h env.
Les visites guidées sont gratuites et sans réservation
Visites guidées pour les groupes sur réservation obligatoire
Venez aussi en groupes et réservez votre visite guidée !
Contact :
visites@ville-montpellier.fr
Tous les mercredis et tous les dimanches :
11h pour les 3/6 ans
16h pour les 7/11 ans
durée de 45 min.
Entrée gratuite pour tous les publics, pour la visite libre comme pour la visite guidée.
Tél. 04 67 66 13 46
facebook : @PavillonPopulaire
Peter Lindbergh, Women stories de Jean-Michel Vecchiet
Introduction par le réalisateur Jean-Michel Vecchiet, avec Simon Brodbeck, directeur de la Fondation Peter Lindbergh. En présence de Gilles Mora et Tara Londi.
Peter Lindbergh, Carnet de route de Jean-Michel Vecchiet
Peter Lindbergh, un portrait de Jean-Michel Vecchiet
L’état des choses de Wim Wenders
Pina de Wim Wenders
Les ailes du désir de Wim Wenders
Si loin si proche de Wim Wenders
Alice dans les villes de Wim Wenders
L’état des choses de Wim Wenders
Paris, Texas de Wim Wenders
Alberto Giacometti: The final portrait de Stanley Tucci
M le maudit de Fritz Lang
Le Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene
Le Golem de Carl Boese et Paul Wegener
Nosferatu le vampire de Friedrich Wilhelm Murnau
reservations.nestorburma@gmail.com
Cinéma municipal Nestor Burma
2 rue Marcelin Albert
34080 MONTPELLIER
1, place Georges Frêche
34267 MONTPELLIER cedex 2
Tramway 1 et 3 arrêt Moularès Hôtel de ville
Tramway 4 arrêt Georges Frêche - Hôtel de Ville
Coord. GPS : 43°35'52"N, 3°52'39"E
En raison de la crise sanitaire, l'horaire d'ouverture de l'Hôtel de Ville est le suivant :
Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30