Montpellier d'autrefois en cartes postales

Montpellier d'autrefois en cartes postales

Place de la Comédie

Principal carrefour du centre-ville, la place de la comédie est créée en 1753 et doit son nom aux théâtres successifs élevés sur son pourtour. Puis, surnommée "Place de l'œuf" en raison de sa forme ovoïde aménagée en 1893, pour que les piétons puissent s'y promener. Ornée de la Fontaine des trois grâces sculptée par Etienne d'Antoine, érigée en 1796. Elle est entourée d'immeubles bourgeois construits au XIXe siècle par la bourgeoisie viticole et de cafés autour desquels à lieu le marché aux vins.

Théâtre municipal

Suite à l'incendie de l'ancien théâtre qui eut lieu le 17 décembre 1785, le conseil municipal délibère de re-construire un nouveau théâtre le 3 mai 1881. Le 8 décembre 1881, le projet de l'architecte Joseph Cassien-Bernard est retenu. Le théâtre est inauguré le 1er octobre 1888, avec l'opéra de Scribe, Deschamps et Meyerbeer, Les Huguenots, alors que les travaux continuent. Les décors sculptés sont alors confiés à Baussan, Avinaud, Julien et Coste tandis qu'Injalbert est chargé de la grande statuaire et de l'horloge et que les décors peints à l’intérieur sont l'œuvre d'Urbec et de Michel.

Square de la gare de Palavas

Jardin de l'Esplanade

Place royale du Peyrou

Arc de triomphe, Peyrou : vues panoramiques

Aqueduc Saint-Clément

L’aqueduc Saint-Clément a été construit pour conduire l’eau des sources de Saint-Clément et du Boulidou (commune de Saint-Clément-de-Rivière) à Montpellier. C’est en 1751 que le Conseil de ville confie à l’ingénieur-hydraulicien Henri Pitot (1695-1771) la direction des travaux de l’aqueduc. La première pierre est posée le 13 juin 1754. Douze ans de travaux ont été nécessaires pour réaliser les quatorze kilomètres de canalisation. L'aqueduc est inauguré le 7 décembre 1765. Désormais, une eau saine et claire arrive au point culminant de Montpellier : le Peyrou. La partie de l'aqueduc la plus spectaculaire est celle dite des « Arceaux ». Constituée d'une double rangée d'arcades inspirée de l'architecture romaine, elle traverse le vallon du Peyrou sur plus de 820 mètres. Ce monument, alliant prouesse technique et esthétique classique des arcades, s'intègre harmonieusement au grand projet d'embellissement de Montpellier au XVIIIe siècle.

Jardin des plantes

Créé en 1593 à l'initiative d'Henri IV et élaboré par Pierre Richer de Belleval (1554-1632), docteur en médecine, professeur d'anatomie et de botanique. C'est l'un des premiers jardins européens dit pédagogique rattaché à la première chaire de botanique, dont l'objectif est l'étude de la santé par les plantes. Où on y cultive la plupart des plantes du bassin méditerranéen, mais aussi des espèces exotiques venues de l'Himalaya, du Japon ou du Mexique. Sous l'impulsion de Candolle, au début du XIXe siècle, on bâtit une orangeraie et des serres.
Source Montpellier de naguère 1845-1944, de Mireille Lacave

Gare Saint-Roch

De style néoclassique, la gare est construite en 1844.

 

Square Jules Emile Planchon

Conçu en 1858 par les frères paysagistes Bühler, l'ancien square du chemin de fer prend en 1910, le nom du botaniste Jules-Emile Planchon, (1823-1888).
Dont les études scientifiques contribueront à comprendre et endiguer les modes de propagation du phylloxéra, qui contamine à l'époque tous les vignobles français. Voyageur, il rapporte des Amériques des plants de vignes résistants à la maladie et grâce auxquels la région Languedocienne retrouve sa prospérité économique. Le 9 décembre 1894, un monument sculpté par Auguste Baussan, est inauguré dans le square, à la mémoire de Jules-Emile Planchon. L'originalité de ce jardin provient de sa pièce d'eau où flotte un îlot moussu dit le "chou-fleur" et de la variété de ses arbres exotiques. En 1908, Valéry Larbaud s'émerveille devant ce jardin qu'il compare à ceux de l’Asie Mineure : "La pelouse avec les rideaux de bambous, enserre une pièce d'eau profonde, toujours agitée par un jet d'eau en gerbe. Et autour de la pelouse, l'unique allée tourne, ombragée de palmiers, de cèdres et micocouliers." et décrit la "faune" de ce square : "Les vagabonds viennent librement s'y abreuver d'air frais et d'ombre, aliments de leurs plus nobles rêves."

Source : Montpellier au passé recomposé de Roland Jolivet

Préfecture de Montpellier

La Préfecture est installée dans un ancien hôtel particulier construit en 1686, appartenant à la Comtesse de Ganges. En 1862, le maire de Montpellier, Jules Pagezy, décide de créer une voie rectiligne hausmanienne entre l'arc de triomphe du Peyrou et la place de la Comédie. . Admiré pour ses imposantes façades, typiques du XIXème siècle, l'architecte M.Bésiné est selectionné pour la construction de la préfecture ainsi que les sculpteurs Injalbert et Baussan. En 1941, le maréchal Pétain est reçu à Montpellier avec l'amiral Darlan, Franco et son gendre Serrano Sufier afin de discuter du sort des exilés politiques.

Palais de justice

Le Palais de Justice présente à l'architecture néo-classique, témoigne de l'essor économique montpelliérain au milieu du XIXème siècle. Il est construit en 1846 sur l'emplacement du château seigneurial des Guilhems et est onçu par l'architecte Charles Abric. Se dresse, sur la droite du fronton la statue de Cambacérès, illustre magistrat montpelliérain et,  celle du cardinal de Fleury, sur la gauche, ministre de Louis XV. Le peintre montpelliérain, Auguste Glaize a participer à la décoration intérieure,

Halles et marchés

Marché neuf et Halles aux colonnes
Le 10 juillet 1877, le maire Alexandre Laissac, (1834-1913) approuve le projet de construction du Marché neuf (Halles Laissac actuelles), élaboré par les architectes Lazard et Alaus, au conseil municipal du 10 juillet 1877.
Le marché édifié comporte six entrées dont la principale donne sur le Boulevard de l'Observatoire. Son inauguration eut lieu le 6 novembre 1880.
Dans les années 60, le marché est détruit et refait tel qu'il est aujourd'hui, avec deux premiers niveaux réservés au marché et les étages au parking de 300 places.
Article A. Laissac, MNV

Les Halles aux colonnes, sont conçues par l'architecte Jacques Donnat et construite en 1807 sur l'actuelle Place Jean Jaurès. C'est un marché couvert entouré de 38 colonnes dont le décor palmiforme des chapiteaux voulait rappeler l'expédition d'Egypte. Jugé insalubre, il sera démoli en 1913 et permettra de faire des fouilles afin de retrouver quelques vestiges de l'ancienne église Notre Dame des Tables.

La place ainsi dégagée, qui portait le nom de Place des Etats de Languedoc, entre la halle et le renfoncement de la rue de la Loge, devint en 1920 la place Jean Jaurès, sous laquelle se trouve la crypte de l'église détruite.

Cathédrale Saint-Pierre

Cette église a été commandée par le pape Urbain V en 1364, et est devenue cathédrale au XVIème siècle en 1536, lorsque l'archevêché a été transféré de Maguelone à Montpellier.

Article Vaisseau gothique, MNV été 2008

 

Eglises et temples de Montpellier

Le temple de Maguelone fut construit par l'architecte protestant montpelliérain Louis Corvetto de 1867 à 1870. Le 13 août 1867, a lieu la bénédiction solennelle de la partie antérieure de l'église Saint-Roch construite sur les plans de Cassan.

Faculté de médecine

Face aux besoins en médecins et chirurgiens sur les champs de bataille, la Convention ordonne le 4 décembre 1794 , la création d'Écoles de Santé en France et à Montpellier,(dénommées École de Médecine en 1803, et Facultés en 1808).

En 1805, la Faculté de médecine est installée dans les bâtiments de l'ancien monastère Saint-Benoît et Saint-Germain. En 1864, on y place de part et d'autre de la porte d'entrée les statues en bronze de François Lapeyronie (1678-1747), pour la chirurgie et de Paul-Joseph Barthez (1734-1806), pour la médecine. Et dans le grand hall les noms de médecins étrangers, juifs et musulmans, qui dès les XIIè et XIIIè siècles, ont une renommée internationale.

Article L'Ecole de médecine est reconnue MNV sept 2008

Tour des pins

"L'un des dernier vestiges de la Commune Clôture, mur d'enceinte construit par Guilhem VI à partir de 1215 et qui comptait à l'origine vingt-cinq tours. Haute de 25 mètres, la tour des Pins doit son nom à la présence, à l'origine, de pins plantés à son sommet. Une légende raconte que, dans les années 1530, Nostradamus, alors étudiant à la faculté de médecine, aurait prophétisé que Montpellier périrait lorsque les pins disparaitraient."

source Balades et découvertes Montpellier

Tour de l'Observatoire : la Babote

En 1740, les Etats du Languedoc votent pour la construction d'un observatoire élevé sur l'une des tours des remparts de la ville. Les travaux s'achevent en 1745, l'Académie des sciences en prend possession, puis la société royale des sciences y installe son siège de 1757 à 1761. 

Légende ou réalité : le 26 décembre 1783, un certain Sébastien Lenormand, inventeur du parachute aurait testé son invention en s'élançant depuis la tour.
Le 1er janvier 1832, le télégraphe de Chappe installe sur le toit de l'édifice deux grands bras articulés qui permettent d'envoyer des messages codés vers Paris et y restera pendant 23 ans.

La faculté des sciences qui n'a toujours pas de lieu d'observation, récupère le bâtiment. En 1903, la Babote recouvre sa vocation astronomique en accueillant la Société Flammarion. Et en 1950, le maire attribue les locaux à l'Entente bibliophile qui y installe le musée du vieux Montpellier pendant 30 ans. En 1981, la Fédération d'astronomie populaire amateur du Midi y installe son siège. Cette association occupe aujourd'hui encore cet édifice.

Hôpitaux

Bien que Montpellier soit déjà pourvue de deux hôpitaux, Saint-Eloi pour les malades, inauguré en 1756 et la Charité pour les indigents et invalides, ouvert en 1646, Louis XIV ordonne en 1662 la fondation d'un Hôpital général dans chaque ville de France, afin d'abolir la mendicité, soulager la misère des pauvres et de leur donner une éducation chrétienne. L'emplacement choisi, Monseigneur Charles de Pradel bénit la première pierre le samedi 6 janvier 1680. Après cette cérémonie, les travaux commencent sous la direction de deux maîtres-maçons, architectes montpelliérains : Antoine Armand et Jacques Cubissolle, dans l'enclos des Carmes délimité au nord par le Verdanson et au sud par l'actuelle rue Auguste Broussonnet. (L’actuelle Place Albert 1er). Le premier bâtiment est achevé 10 ans plus tard en 1746. A côté de l'Hôpital Général, seront construits, tour à tour une maternité (1817), un asile d'aliénés (1822), et les cliniques Saint-Charles qui ouvriront leurs portes en 1939.

Rues et places de Montpellier

Manifestation viticole de 1907

Le 9 juin 1907, 600 000 personnes déferlent dans les rues de Montpellier. Depuis quelques mois, le monde viticole languedocien est en ébullition. Les manifestations se succèdent pour protester contre la situation du marché du vin qui se dégrade d’années en années. Le nombre d’hectolitres de vin produits dans le midi de la France ne cesse d’augmenter, provoquant une chute vertigineuse des cours. Beaucoup de viticulteurs ne peuvent plus vivre avec le revenu de leur exploitation et les ouvriers agricoles ne trouvent plus de travail. Les viticulteurs attribuent la faute de la chute des cours aux fraudeurs qui leur achètent leur vin naturelle trafiquent puis le distribuent en quantité sans aucun rapport avec le volume acheté.

Article Montpellier, capitale viticole, MNV mars 2007

Bords du Lez

Carnavals

"Le jour du Mardi-Gras, le corso part des Abattoirs, remonte sur l'Esplanade par le boulevard Bonne nouvelle, gagne la Comédie où l'Œuf est noir de monde, emprunte le boulevard Victor Hugo, puis gagne le boulevard Boutonnet, par le boulevard Henri IV, où a lieu le couronnement de Gargantua."

... "Chaque comité ou groupe organisé confectionne son char. Les plus enthousiastes sont les étudiants de l'association générale et de l'Ecole des Beaux-Arts, qui se disputent l'honneur du premier prix. Confettis, serpentins participent à la fête. Dans le théâtre se déroule, le soir, un bal masqué pour les adultes."

Source Montpellier naguère 1845-1944 de Mireille Lacave archiviste de la ville de Montpellier.

Statues à Montpellier

Commerces de Montpellier

Montpellier ville de garnison

7ème centenaire Faculté de médecine 1921

Le 7ème centenaire de la Faculté de médecine de Montpellier eut lieu en 1921. Le Président de la République Alexandre Millerand vint à cette occasion l'inaugurer.

Crue du Verdanson de 1907

Crues du Verdanson de novembre 1907

réseaux sociaux

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34267 MONTPELLIER cedex 2

Tramway 1 et 3 arrêt Moularès Hôtel de ville
Tramway 4 arrêt Georges Frêche - Hôtel de Ville
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