N°280 MAI 2004 ontpellierNotre Ville Hélène Montpellier le 22 avril 2004, Révolution française Les nouveaux adjoints et leurs délégations Dossier pages 5 - 15 Les travaux dans la ville Pages 16 - 17 Pages 20 - 21 JOURNAL D’INFORMA TION MUNICIP ALE Mandroux, élue maire de première femme maire depuis la La Comédie du Livre © Montpellier Agglomération JOURNAL MUNICIPAL D'INFORMATIONS. Directeur de la Publication : Michel Guibal. Rédacteur en chef : Marie-France Paulin. Rédacteurs : Françoise Dalibon, Thierry Delpon, Serge Mafioly, Xavier de Raulin. Photographes : Didier Barrau, Hugues Rubio. Direction de la Communication, Mairie de Montpellier, Tél 04 67 34 70 00, poste 7212. www.ville-montpellier.fr Conception, réalisation : ATELIER SIX, Tél 04 67 63 52 00. Impression : Offset Languedoc, Vendargues, Tél 04 67 87 40 80. Distribution : Adrexo. Dépôt légal : mai 2004 MONTPELLIER NOTRE VILLE 23MAI N°280 THÉÂTRE JEAN-VILAR Dog face out commence en Es- qu’elle est promise par son père à épouser un homme qu’elle n’aime pas, et parce qu’elle en aime un autre, la jeune Béatrice appelle impru- demment à l’aide le mons- trueux De Florès, gentilhomme d’une repoussante laideur pour qu’il la débarrasse du gêneur : tout irait pour le mieux si De Florès n’exigeait en récom- pense une nuit d’amour… taperlipopette, voilà Enfantillages revient avec les beaux jours, pour deux week-ends expositions d'art plastique et des déambulations à couper le souffle. La programma- tion de cette 7e édition est en effet particulièrement riche et singulière. Elle permet de partir à la découverte du spectacle vivant avec de la danse, du théâtre et de la musique et toutes leurs déclinaisons possibles : des contes aux spectacles musicaux, en passant par la danse-théâtre, le théâtre d'objets, le théâtre sans parole, le cirque, la poésie sonore et goûté à la poésie et à la magie du festival. Le prix d'entrée du parc est de 1€par person- ne et donne accès aux expositions, aux déambulations et aux animations. Les spectacles sont à 3 €quel que soit l'âge. sLe festival de spectacles pour petites et grandes personnes Saperlipopette, voilà Enfantillages ! du festival Samedi 8 et dimanche 9 mai • à 13h30, 15h45 et 18h15 : pour les 6 à 5 ans. • à 14h15 et 16h45 : Banc public et les Ravaudeurs, danse-théâtre, dès 6 ans. • à 14h15 et 17h : C'est dans ta tête, théâtre, dès 6 ans. • à 14h45 et 17h30 : Ultramarine, théâtre, dès 5 ans. • à 15h30 et 18h : • à 18h15 : Couleurs cuivres, spectacle musical, dès 6 ans. • et aussi les déambulations au détour des allées : Ailleurs, l'histoire d'une chrysalide inattendue... et Les trois points de suspension, un numéro de géants bondissant sur échasses à air comprimé ! Samedi 15 et dimanche 16 mai • à 14h et 16h45 : théâtre dès 6 ans. • à 14h30 et 16h45 : Eau douce, poésie sonore et gestuelle, de 6 mois à 3 ans. • à 14h30 et 17h : Du sirop dans l'eau, danse-images, dès 3 ans. • à 15h et 17h45 : Je pars, théâtre d'objets, dès 3 ans. • à 15h15 et 18h : Les Uns Sensibles, théâtre sans paroles, dès 8 ans. • à 18h15 : La monstrueuse parade, cirque, dès 6 ans. • et aussi les déambulations au détour des allées : Le troupeau, un berger qui garde des créatures étranges... et Lùbia, une ma- rionnette de 7 m de hauteur et 10 m d'en- vergure ! Réservation possible et conseillée 04 67 60 05 45 Tradition Le 8 mai à partir de 16h sur la place de la Comé- Internationales, la Garriga reçoit les groupes folk- de Dossenheim pour un spectacle de danse et de musique traditionnelle. Continuum invite Daniel Casimir bone) à se produire au Sax’aphone, le 14 mai à 21h45 (24 rue Ernest Michel) e compagnie de Ser- et Joël Allouche (batterie, percussion). Théâtre du Hangar “Les Confessionnaux”, nouvelle création de Jacques Bioulès, du 4 au 15 mai et “DOUBLE CUE”, duo du 20 au 30 mai. Tél. : 04 67 41 32 71. Théâtre des Arceaux Machine Théâtre vous propose de venir assister aux représentations de “Gibiers du temps” de Didier Georges Gabily (mise en scène : Céline Massol) au Théâtre des Arceaux (37, rue Gustave. Tél. : 04 67 06 65 23) tous les jours à 21h du 13 au 22 mai. Jazz Action Montpellier 13 mai : Jazz Club du Jam avec Jon Bratoëff Quar- tet / 14 mai : Jazzpel, 21h15 / 21 et 22 mai : Ré- Jazz Club du Jam avec Org et Cie, 21h /28 ami : Big Tél. : 04 67 58 30 30. Kupka mai une exposition consacrée au peintre et dessi- parcours d’un précurseur au fil d’un remarquable ensemble d’oeuvres : une centaine de peintures, pastels, dessins et gravures conservés par le Centre nade Charles de Gaulle. 13h-19h tous les jours sauf lundi. Ultramarine Boutographies 2004 our la quatrième année consécutive, les Rencontres Photogra- phiques de Boutonnet organisées par l’association Grain d’Ima- ge présenteront du 22 au 30 mai 2004, dans huit lieux du quartier Boutonnet, quatorze photographes nationaux. Cette édition 2004 des Boutographies proposera une grande diversité d’approches et sera ponctuée par plusieurs événements : tables rondes à thèmes, vernis- sage itinérant et musical, visites guidées pour les élèves des écoles de Montpellier et des alentours, soirée de clôture animée par un groupe programme cette année, comme par exemple l’exposition dédiée à la jeune photographie polonaise et celle réalisée par des enfants de l’éco- le Condorcet. à 19h le week-end : Cie MaripaupeB, Philippe Goudard (6, rue de l’Epée) / Associaiton AMONTS (2, rue Bosquet) / Théâtre du Boutonnet) / bar l’Alternatif (53, rue du fbg Boutonnet). p22-30 mai © Christiane Hugel © Dominique Strée La monstrueuse parade pagne, à Alicante. Parce Les 13 et 14 mai à 21h. Théâtre Jean Vilar : 04 67 60 41 39. consécutifs, dans le domaine du château d'O, avec 17 spectacles, mais aussi des la danse-images. Un régal. L'an dernier, plus de 20 000 spectateurs de tous les âges ont Attention cette année, l'entrée et le parking se situent au nord du domaine du château d'O. Accès par le tramway, station Malbosc et par bus n°24, arrêt Galera. Les 8, 9 mai et 15,16 mai Tous les spectacles Petit avec des grandes oreilles, contes Tango Sumo, danse, dès 4 ans. La princesse et l'homme sans coeur, au Théâtre des Treize vents : die, dans le cadre des 8e Rencontres Folkloriques loriques des “ Joyeux Vendéens ” et les allemands L’association Continuum invite Daniel Casimir (trom- ge Lazarevitch (guitare), Frédéric Monino (basse) dansé entre Patrice Barthès et son double virtuel, publique Démocratique du Mambo, 21h30 /27 mai : Boss Man, 21h15 / 29 mai : Gala Tropical, 21h30. Jam, 100 rue Ferdinand de Lesseps ; Le Pavillon du Musée Fabre accueille jusqu’au 30 nateur tchèque Kupka. Une occasion unique dans le Sud de la France, et en Europe, de retracer le Pompidou à Paris. Pavillon du Musée Fabre, espla- de musique… Par ailleurs, différentes nouveautés sont également au Lieux d’exposition ouverts de 17h à 19h la semaine et de 11h St Alexis) / Maison de la Géographie et CDDP (17, rue Abbé Hangar (3, rue Nozeran) / La Laverie (45, rue du fbg Bouton- net) / CESDA (14, rue St Vincent de Paul) / Institut Marie Cai- zergues (1, rue St Vincent de Paul) / CEMEA (28, rue du fbg www.boutographies.com 22Jamel 100% Debbouze : 25 mai, 20h30 / Eddy Mitchell : 27 mai, 20h30 / Grande soirée du Maghreb avec Orchestra Jedwane, Cheb Bilal, Khalas, Houari Dauphin et Hindi : 29 mai, 20h / Evanescence : 2 juin, 20h30 / Star Academy : 9 et 10 juin, 20h. “4 enfants, 2 parents et autres curiosités” de 2e épisode de “Mes parents sont de grands enfants que j’ai eus quand j’étais petit” se poursuit en duo. Lucile et Doudou, ces deux toqués de l’amour à tout prix, se penchent sur leurs conditions de parents incompris par leurs rejetons au pluriel, qui n’arrêtent pas de Hélène, milliardaire aux veuvages cumulatifs, te. Deux générations, deux univers, mais un fatal ? Les 27, 28 et 29 mai à 21h. Exposition “Dessin” au Carré Sainte Anne Carré Sainte Anne présente onze artistes plu- tôt jeunes, face à leur pratique du dessin. de leur travail, pour d’autres, c’est un moment de leur parcours où bien de monstration de ce qui est habituellement enfoui dans leurs mettre face aux murs de ce lieu plutôt impo- sant et aux dimensions inhabituelles pour une utilisent le fil de soie comme crayon de cou- leurs, la superposition, la fausse maladresse et l’imbrication de faits réels et d’images men- hétéroclites qui se répondent avec humour et bonheur de faire. Six de ces artistes ont été lauréats du quatre biennales des jeunes créa- teurs d’Europe et de la Méditerranée. Jusqu’au 6 juin au Carré Sainte Anne, 2, rue Philippy (13h-18h du mardi au di- manche). Musique sacrée mois de juin au mois de septembre 2004 une série de concerts de musique sacrée qui sont donnés à la cathédrale Saint Pierre de Mont- le 5 juin, à 17h45, avec l’organiste allemand Comédie musicale ans pour la création d’une première comédie musicale, “Le voyage d’Isadora”, a décidé de se lancer dans l’organisation d’une nouvelle comédie musicale, répondant ainsi à la de- mande de nombreux enfants. Ce nouveau prendre la peur” (d’après un conte de Grimm), sera joué à l’Opéra Comédie le 2 juin 2004 à 15h et à 20h30. Il rassemble 60 jeunes ta- lents des collège et lycée Joffre ainsi que des élèves de l’école élémentaire Jean Mermoz. Chant Berbère bylie organise le 5 juin à 18h30 à la salle des Rencontres (mairie) un concert autour des Amis du Chant Berbère de Kabylie (entrée libre). Du 25 au 28 mai au Théâtre de Grammont, “Encore plus de gens d’ici”, de Serge chini. Location : 04 67 60 05 45. ans une auberge de son village, le vétéran Hary Janos raconte les aventures héroïques de sa jeunesse aux temps des guerres napoléoniennes. Ses ex- ploits ne sont ni vrais, ni vraisemblables, puisqu’il se vante d’avoir capturé Napo- se, à l’occasion de son 80e anniversaire, “au XVIe siècle, durant la guerre de Smalkalde faits reste vivante dans la mémoire du peuple, entremêlés avec certaines figures des contes populaires, les hommes forts qui, par leur force exceptionnelle, exécu- tent des merveilles. Ainsi se mêlent la vérité historique et la fantaisie populaire dans une entité insoluble, la légende, qui est plus vraie que l’histoire”. narrateur : Gérard Depardieu. 04 67 60 19 99 (Opéra Comédie) / 04 67 616 616 (Corum). dMONTPELLIER NOTRE VILLE MAI N°280 De Zoltan Kodaly Concerts Amadeus • Leçons de Ténèbres (Marc-Antoine Charpentier). Les Direction : Christophe Rousset Mezzo-soprano : Salomé Haller Haute-contre : Cyril Auvity Mardi 11 mai, 20h30, Opéra Comédie • Sestina - Lagrime d’amante al se- polcro dell’amata (Claudio Monteverdi), Messe de Saint Rhône-Alpes Mardi 8 juin, 20h30, Eglise Notre Concert symphonique (Philippe Schoeller), Concerto n°3 en ut majeur opus 37 pour piano et orchestre (Ludwig van Beethoven), l’Empereur (Johann Strauss) Piano : Maria Joao Pires Avec le concours de Musique Nouvelle en Liberté Opéra Berlioz, le Corum. Concert techno • Spellbound, création mondiale, commande de l’Orchestre National de Montpellier demain, création version 2004 (René Piano : Katia Labèque Machines : Manu Le Malin Synthé : Dave Maric Samedi 5 juin, 21h, Opéra Berlioz, le Corum. Montpellier Jazz (saxes, clarinette), Rossano Sportiello (piano), Emiliano Soana (trompette), Sandro Di Pisa (guitare), Riccardo Fioravanti (contrebasse) et Marco Castiglioni (batterie) le Corum. Location : 04 67 60 19 99 (Opéra Comédie) / 04 67 616 616 (Corum). Orchestre National de Montpellier 3e à Montpellier du 28 au 31 mai 2004. Ce festival organisé par pellier avec la collaboration des en plus des journées de cours pignane par de grands maestros, de nombreux rendez-vous avec le public. queront cette semaine de ren- qui se déroulera sur la place des Beaux Arts à partir de 20h, ainsi que le “Bal Rouge et Noir” qui aura lieu à l’espace Dionysos le 22 mai (à partir de 20h30), mais aussi les apéros-tango avec initiation au Bermuda Clafoutis (de 18h à 20h les 24, 25 et 27 mai, de 16h à 20h le 26 mai). Aires (Astor Piazzola), poèmes, chansons, musique et danses par Ecume, La m28-31 mai Montpellier natomie pour la dissection des actes, des mots. Clown, pour l’iden- tification d’une vie, d’un cheminement singulier de pionnier du cirque d’aujourd’hui. Philippe Goudard est ce clown qui regarde sa vie avec les mots de Marion Aubert, Daniil Harms, les clowneries de l’oeuvre commune bâtie avec Maripaule B. Biographie fictive ou confessions in- times d’un clown, on voyage entre ces deus figures : le personnage et le clown… aAnatomie d’un clown aits et gestes d’Orient raconte la vie quotidienne de quatre femmes, l’esprit de la danse. Celle-ci leur dévoile son his- toire au fil des siècles, de- puis l’apparition des danses sacrées, profanes et semi- sacrées des premières heures de l’Islam, jusqu’au raqs sharqï, danse orienta- le du XXe Berbère, envolées persanes, transe gnawa et rythmes andalous sont tour à tour conviés, mais aussi les gestes simples que les femmes accomplissent quo- tidiennement et qui forment la trame de cette fresque. Du 6 au 9 mai à 21h (19h le dimanche). fFaits et gestes d’Orient 42 rue Adam de Craponne Tél. : 04 67 58 90 90 Informations : 04 67 75 69 68 (14h-18h du lundi au vendredi) locations pour le spectacle du 28 mai à l’opéra Comédie : 04 67 60 19 99 Le Zénith Sud Théâtre Lakanal - Pierre Tabard Gilles Tourman, avec Marie-C et Gérard Patrelle (mise en scène : Lily Boulogne). Ce grandir. Les 7, 8, 21 et 22 mai à 21h. “L’homme est une marchandise comme une autre” de Gilles Tourman, avec Lily Boulogne et Cyril Aubin (mise en scène : Gilbert Ponté). recrute en prison Arthur, petit pirate dilettan- seul but :le pouvoir. Qui déclenchera le virus Théâtre Lakanal - Pierre Tabard, 17, rue Fer- dinand Fabre. Tél. : 04 67 02 85 25. Pour son exposition de printemps, le Pour certains c’est un acte courant, la base carnets de travail. C’est aussi un défi de se salle d’exposition. Trois d’entre eux ont choi- si de travailler directement sur le mur, d’autres tales ou la technique informatique. Travaux L’Association des Amis de l’Orgue organise du pellier. L’ouverture de la saison 2004 aura lieu Joseph Miltschitzky. Au programme, des oeuvres de Lefébure-Wely et Guilmant. L’association Musicadora, fondée il y a trois spectacle, “L’histoire du garçon qui partit ap- L’Association Culturelle des Berbères de Ka- Théâtre des Treize Vents Valletti. Conception et jeu : Christian Mazzu- léon. Mais, comme l’explique Kodaly le 8 janvier 1962 à la radiodiffusion françai- (Prusse), les hussards hongrois ont capturé le prince électeur. La tradition de tels Production Festival de Radio France et Montpellier. Orchestre National de Mont- pellier, Choeurs de l’Opéra National de Montpellier, Choeurs d’enfants Opera Junior. Direction musicale : Friedemann Layer / Mise en scène : Jean-Paul Scarpitta / Hary, Le 14 mai à 20h et le 16 mai à 15h, opéra Berlioz, le Corum. Location : EUTERP - OPÉRA NATIONAL DE MONTPELLIER Hary Janos Talens Lyriques en résidence à Montpellier. Soprano : Anna-Maria Panzarella François d’Assise (Emile Paladilhe). Ensemble instrumental et Groupe Vo- cal Opera Junior, Centre de la Voix Direction : Vladimir Kojoukharov Chefs des choeurs : Valérie Sainte Agathe / Marie Laure Teissedre Dame des Tables • Totems Kossuth (Belà Bartok), Valse de Direction : Friedemann Layer Vendredi 28 mai, 20h30, (Dave Maric), Hier, aujourd’hui, Koering, Manu Le Malin, Torgull) Direction : Juraj Valcuha Percussion : Margue Gllmore Voix : Gilles Yanetti • “We Bop All Stars” Sextet composé de Paolo Tomelleri Dimanche 6 juin, 21h, salle Pasteur, ontpellier TangOsud, Festival International de Tango Argentin, se déroulera l’association Tang’Hérault Mont- associations Tango Panaché, Senior Tango Club, Tango Folie’s, Amor del Tango, Desde el Alma et Tango de Arrabal comprend, animées au domaine de la Pom- Parmi les temps forts qui mar- contres avec les Montpelliérains figurent notamment la soirée Tango du 21 mai Autre temps fort, une “ Parade Tango” sera organisée le 22 mai de 15h à 18h entre le Peyrou et la Comédie, pour faire vivre la ville au rythme du tango. Enfin, un spectacle exceptionnel, “Tango Amor”, aura lieu le 28 mai à 20h30 à l’Opéra Comédie. Au programme : Paseando, flânerie musicale à Buenos- Cumparsita revisitée par Nelly Genlot, Patricia de Anna et René Garcia avec le tout petit orchestre TangOsud, Exilio de amor de et avec Maria Belén et San- tiago Giachello et Tangotan, Compagnie de Barcelone,de et avec Claudio Frost, Jorge Alis, Yamina Meisinger et Paula del Campo. TangOsud Les 11, 12 et 13 mai à 21h. THÉÂTRE LA VISTA la Berbère, la Gwana, la Persane, l’Andalouse, et leur rencontre avec siècle. Folklore Théâtre la Vista, mail : tangherault@tangherault-montpellier.com CULTURE Le sommaire de la Comédie 2004 La Comédie du Livre à l’heure du Maroc* Des rencontres • Contes marocains pour adultes • Emmanuel Roblès et l’École • El Batallet, femmes de la • Cinquante ans de littérature marocaine Forum - samedi 15 mai à 14h, par Mohamed Quanfouh d’Alger, Cinquante ans de littérature marocaine Médina de Dalida Ennadre Vendredi 14 mai à 16h00 Salle Pétrarque - vendredi 14 mai à 13h, rencontre organisée en partenariat avec l’Université Paul Valéry. • Démonstration de calligraphie marocaine Avec Filali Baba Abdelghani, calligraphe de Fès, Forum - dimanche Exposition organisée le Fonds Roblès Du 4 au 18 mai - Mardi et jeudi de 15h00 à 18h00, mercredi et same• A la recherche du mari de ma femme de Mohamed Abderrahmane Tazi • L’appel du Maroc, de Bernardin de Saint Pierre à Henri Bosco 16 mai à 17h00 di de 10h00 à 17h30 et vendredi de 13h30 à 17h30, médiathèque Vendredi 14 mai à 17h00 Forum - dimanche 16 mai à 14h30, Des expositions Jean-Jacques Rousseau. Médiathèque Federico-Garcia-Lorca conférence de Guy Dugas en partenariat avec l’Université Paul Valéry. • Le Maroc face à l’islamisme Forum - Samedi 15 mai à 16h30 Débat animé par Antoine Spire, organisé en partenariat avec la Maison du Livre et des Ecrivains. Avec la participation d’Abdellatif Laâbi, Benjamin Stora et Pierre Vermeren. • Le théâtre au Maroc, histoire et réalité Maison des Relations Internationales - samedi 15 mai à 17h, conférence avec Abdou Belfquih, metteur en scène marocain, organisée en partenariat avec la Maison Antoine Vitez. • Fès, cité impériale - Exposition de photographies de Bruno Barbey Galerie photo Dominique Bagouet - de 10h00 à 18h00, du 13 mai au 19 juin 2004 (vernissage le jeudi 13 mai à 18h00). - Bruno Barbey est né au Maroc. Depuis 1962, il publie régulièrement ses photographies sous forme de livres et de reportages dans les grands magazines internationaux (Life, National Geographic, Stern, Géo). Il rejoint l’agence Magnum en 1966 et expose en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Il a notamment publié Nigeria (1978), Bombay (1979), Pologne (1982), Le Gabon (1984), Portugal (1988). • Exposition des oeuvres du peintre calligraphe Mohammed Atif Du 14 au 18 mai - mardi et jeudi de 15h00 à 18h30, mercredi et samedi de 10h00 à 17h30 et vendredi de 13h30 à 17h30, médiathèque Victor-hugo. Vernissage le Vendredi 14 mai à 18h00 • L’eau à Montpellier Stand de la Bibliothèque Interuniversitaire • 800 ans d’actualité aux Archives Stand des Archives Municipales, Archives Municipales de Montpellier- vendredi 14 mai de 12h00 à 18h30 et Samedi 15 mai de 10h00 à • Contes du Maroc Avec l’association Aural, mercredi 12 mai à 15h30 • Musiques traditionnelles du Maroc avec Mohammed Zeftari Samedi 15 mai à 17h, rencontre animée par Michel Bismut Médiathèque Victor Hugo • Atelier de calligraphie Samedi 15 mai à 14h30, avec Mohammed Atif • Atelier de découverte des épices du Maroc Avec l’association En route, samedi 15 mai à 10h30 • Atelier de traduction animé par Abdou Belfquih Forum - dimanche 16 mai à 10h30 • A quoi sert la littérature marocaine ? Maison des Tiers-Mondes - Espace Luther-King - dimanche 16 mai à 11h, rencontre avec Abdelhak Serhane, Myriam Jebbor et Driss Chraïbi, organisée par la Maison des Tiers-Mondes et de la Solidarité Internationale et le CDTM. • Exposition de peintures de Sadik Farabi Maison des Tiers-Mondes - Espace Martin Luther-King - dimanche 16 mai • Arts et Cultures du Maroc, un jardin d’objets Rencontre autour de l’artisanat marocain, en partenariat avec la librairie Le Grain des Mots, Forum samedi 15 mai à 14h00 • Exposition de dessins originaux de Miloudi Nouiga, illustrateur marocain Du 1er au 15 mai. Salle d’animation de Polymômes , vendredi 14 et samedi 15 mai de 10h00 à 19h00 Exposition organisée en partenariat avec le Centre Régional de Documentation Pédagogique. • Les conteurs de la place Jemaâ-el-Fna. Photographies, Maison des Relations Internationales - de 9h00 à 18h00.Inauguration le Samedi 15 mai à 13h00 • Exposition Kan ya ma kan Le monde arabe en 100 livres pour la jeunesse, stand de la Direction Départementale du Livre et de la Lecture. • Le Maroc, une créativité millénaire Exposition réalisée par l’Institut du Monde Arabe Stand de la Média17h30 Le Maroc dans le réseau des Médiathèques de Montpellier-Agglomération Médiathèque Federico-Fellini • Carnets du Maroc de Jacques Bensimon Mardi 11 mai à 16h00 • La caravane de Mé Aïcha de Dalida Ennadre Mardi 11 mai à 17h00 • Des trains pas comme les autres : Le Maroc Mercredi 12 mai à 16h00 • Le voyage au Maroc de Tahar Ben Jelloun Jeudi 13 mai à 16h00 • Les filles de la lune Jeudi 13 mai à 18h30 • Maquillage des mains au henné Avec Zakia Benarabi, samedi 15 mai à 10h30 • Projection Les filles de la lune de Mohammed Atif Rencontre avec le réalisateur, vendredi 14 mai à 15h30 Médiathèque Jean-Jacques Rousseau • Ali Zaoua, prince des rues Projection du film franco-belgo-ma- rocain de Nabil Ayouch Samedi 15 mai à 14h30 • “La musette du lecteur” autour du roman marocain Rencontre sur la littérature marocaine contemporaine avec Abdelhak Serhane Samedi 3 avril, samedi 24 avril et samedi 15 mai à 10h30 • Musique arabo-andalouse avec thèque Centrale de Montpellier-Ag- glomération - du 14 au 16 mai Fethi Tabet Jeudi 6 mai à 18h00 * Programme sous réserve de modification La e-Comédie Dans l’Espace Rabelais, le public pourra ainsi décou- pace multimédia, à l’espace Rabelais, une quarantai- ou bien participent à l’analyse et aux débats d’idées. sciences humaines elles ont toutes pour particularité L’Internet culturel et la création multimédia marocai- ne seront les invités d’honneur de la e-comédie 2004. vrir la création numérique marocaine et régionale qui se déroulera tout au long des trois jours de la Comé- die du Livre. Une liaison directe sera également pro- posée avec le Maroc en collaboration du SUFCO et la revue www.maghrebarts.ma et son rédacteur en chef, Adil Semmar, venu pour quelques jours du Maroc nous parler de la création multimédia dans son pays. L’as- sociation Panoplie.org et la Comédie du Livre, dans le cadre de la e-comédie, accueilleront enfin dans l’es- ne de revues en ligne et des créations multimédia. Ces revues et ces créations ont répondu au pari de la création artistique, littéraire, plastique, voire sonore, Par ailleurs, toutes sortes de revues seront disponibles sur leur propre stand, sur l’esplanade. Plus de 80 re- vues à découvrir. Les revues Cette année encore la comédie du livre accueille la comédie des revues : pas moins d’une cinquantaine de revues indépendantes, venant de toute la France et de Belgique. Revues d’art, de littérature ou de de faire un travail de défrichage et de réflexion loin des courants officiels et des structures établies. La Co- médie est à ce titre un des rares lieux où le public peut les rencontrer. Les Grandes Rencontres à la Salle Rabelais Animées par Philippe Lapousterle, délégué général de la Comédie du Livre, les grandes rencontres regroupent écrivains, philosophes, experts, essayistes et historiens. Elles permettent d’éclai- rer un grand sujet d’actualité et d’ouvrir le débat sur les orientations de la pensée contemporaine.Lieux d’échanges et de débats, elles donnent le ton d’une Comédie du Livre résolument tournée vers l’actualité et offrent également l’occasion de rencontrer un auteur qui participe de l’ac- tualité littéraire. Vendredi 14 mai • Peut-on recommencer unevie ? 14h30 à la salle Rabelais, débat en présence de Brigitte Giraud et Charles Némes • L’essor de la littérature féminine au Maroc 16h00 à la salle Rabelais, débat en présence de Rajae Benshemsi, Myriam Jebbor et Leila Chaouni. • Rencontre avec PhilippeTorreton 17h00 à la salle Rabelais Samedi 15 mai • Le XXIe siècle est-il mal parti ? 15h00 à la Salle Rabelais, débat en présence de Jean- Christophe Rufin, Daniel Cohen et Tahar Ben Jelloun • Rencontre avec Amin Maalouf 16h00 à la Salle Rabelais • Les médias en question : premier ou quatrième pouvoir ? 17h00 à la Salle Rabelais, avec Régis Debray, Jean-Fran- çois Kahn et Claude Sérillon • Rencontre avec AndreïMakine 18h30 au Forum • Rencontre avec Dan Franck 19h00 au Forum Dimanche 16 mai • Comment les démocratiespeuvent-elles résister au terrorisme ? 15h00 à la Salle Rabelais, en présence du Général Copel et de Mohamed Sifaoui • Peut-on encore aimerl’Amérique aujourd’hui ? 16h00 à la Salle Rabelais, avec Jean-François Kahn et Ted Stanger • La laïcité peut-elle triom- pher des intégrismes ? 17h00 à la Salle Rabelais, avec Danièle Sallenave et Martine Gozlan MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 21 CULTURE Léopoldine Dufour quinzaine d’auteurs qui évoque- Cavanna, Régine Deforges, Eric Frain, Ysabelle Lacamp, Jean-Pier- et débats • Librairie des Cinq Continents Stéphane Lévin, salle Rabelais - • La Maison de Heidelberg nales - jeudi 13 mai à 18h30, Heidelberg • La Maison du Livre et des Écrivains Forum - Samedi 15 mai à 11h, • Librairie LOGOS - Centre Lacor- daire mai à 20h30 - Les nouveaux penseurs de l’islam Rachid Benzine présente son ouvrage. mai à 18h00 je n’aime pas le manioc, éd. Max Milo à 16h00 Steven Gunnell. à 18h00 La jeunesse conquérir un lectorat de plus en ce convivial sur l’Esplanade. les mots et la découverte du plai- table Comédie des enfants au Les entretiens de Le Forum, lieu de rencontres et de débat, recevra également les entretiens de Léopoldine Dufour. Elle recevra, dans une ambiance chaleureuse et décontractée, une ront leur parcours littéraire et leur dernier livre, notamment, autour de leurs carnets de voyages, Charlélie Couture, Anne Steinlein, Teddy et Brigitte Alzieu, François Fottorino, Paul Fournel, Irène re Milovanoff, Laurent et Jacques Pourcel, Yann Queffélec… Les rencontres - Seul dans la nuit polaire Rencontre projection avec vendredi 14 mai à 20h30 - Traduire, trahir, détruire ? Débat sur la traduction littéraire Maison des Relations Internatio- débat animé par Kurt Brenner, Directeur de la Maison de - Les religions ont-elles quelque chose à dire du politique ? débat animé par Antoine Spire - Bernard Lecomte présente son livre, Jean-Paul II, éd. Gallimard Centre Lacordaire - vendredi 14 Centre Lacordaire - vendredi 14 - Rencontre avec Gaston Kelman Autour de son livre Je suis noir et Centre Lacordaire - samedi 15 mai - Raccrochés in extremis à la vie En présence de Thierry Paillard et Centre Lacordaire - samedi 15 mai La Comédie du Livre 2004 est ré- solument tournée vers la jeunes- se. La littérature de jeunesse est en effet actuellement la plus créative et productive et a su plus fidèle. Les enfants aiment lire et n’hésitent plus à l’affirmer et à défendre avec passion leurs coups de coeur. La Comédie du Livre leur consacre donc une place majeure au coeur de sa programmation et un espa- Le programme, riche en décou- vertes, offrira aux jeunes mont- pelliérains l’occasion de rencon- trer leurs auteurs favoris et de découvrir la littérature jeunesse marocaine avec ses auteurs et illustrateurs. L’espace d’animation jeunesse abordera également au- trement la relation entre l’enfant et la littérature, par le travail sur sir d’écrire tout autant que celui de lire. Nouvel espace interactif et éclectique, il ouvre ainsi une véri- coeur de la Comédie du Livre. La littérature marocaine à l’honneur de la Comédie du Livre Avec Tahar Ben Jelloun comme invité d’honneur, la Comédie du Livre nous propose, pour sa 19e édition, de partir à la découverte de la littérature marocaine, qui compte parmi les plus vivantes et les plus intéressantes des littératures actuelles. légué général de la Comédie du Livre, de re un pas nouveau dans cette direction.” Près “montrer les principaux écrivains de ce pays. de vingt après sa création, la Comédie du Ils seront tous là : du doyen âgé de quatre-Livre est devenue la deuxième fête du livre vingt-six ans à la benjamine qui n’a que vingt-en France après le Salon du Livre de Paris. cinq ans. Jamais auparavant ces auteurs G rande manifestation dédiée à la litté-n’avaient été tous réunis, même au Maroc.” rature, la Comédie du Livre permet, L’occasion aussi de mieux approcher une depuis sa création en 1986, la ren-autre civilisation, issue d’une autre religion contre entre les lecteurs et les auteurs, mais et d’une autre tradition. Là-bas, c’est la langue aussi la diffusion du livre et le soutien à la parlée, les mots prononcés qui ont forgé les création littéraire. Romans, fictions, témoi-consciences et bercé les siècles passés. Le gnages, BD, littérature jeunesse, récits de vrai est dans la parole et n’est pas comme ici voyages, poésie… tous les genres ont leur le privilège de la chose écrite. Comment les place à la Comédie du Livre qui multiplie idées vont-elles circuler à l’avenir au moment les portes d’entrée vers le livre grâce à l’or-où l’informatique tente d’imposer sa supréganisation d’un grand nombre de confé-matie ? Ce sera enfin l’occasion de se raprences, de débats, de rencontres et de ca-peler qu’ensemble, avec les ancêtres de ceux fés littéraires. Sur trois jours, ce sont qui occupent actuellement l’autre rive de la quelque 300 auteurs et près de 100 000 vi-Méditerranée, nous avons vécu côte à côte. siteurs qui se retrouvent ainsi sur les stands Vécu et travaillé, mettant en commun le des libraires de la ville qui, dès les origines, meilleur de nos talents, de nos intelligences ont initié la Comédie du Livre, invitant les et de nos différences. C’était au XIVe et XVe auteurs qui font l’actualité littéraire dans cha-siècles en Andalousie. Ceux qui ont le boncune de leurs spécialités. Chaque année, heur de connaître cet endroit le savent : rien La Comédie du Livre met à l’honneur un de plus beau, de plus harmonieux et de plus pays différent : la Chine en 2003, la Grèce lumineux n’a jamais été réalisé depuis. La en 2002, l’Egypte en 2001… perfection andalouse ne doit pas être un re- Du 14 au 16 mai prochains, c’est la littéra-gret ou une nostalgie. Elle indique aussi un ture marocaine qui sera ainsi à l’honneur. futur possible. Les 14, 15 et 16 mai pro- L’occasion pour Philippe Lapousterle, dé-chains seront à Montpellier l’occasion de fai- Une grande fête “Chaque année, l’arrivée de la Comédie du Livre, grande manifestation collaboration avec les libraires, sous la houlette de Jacques Bioulès, homme de théâtre, est un Pendant trois jours, cette grande fête de la lecture permet à tous ceux qui aiment les livres de ren- contrer des auteurs et de participer à des rencontres ou à des débats autour de grands thèmes de plus particulièrement marquée par la place, importante, réservée à la jeunesse ainsi que par la présence à Montpellier de très nombreux auteurs marocains de toutes les générations, rassemblés vitation lancée cette année à la littérature marocaine.” Henri Talvat, Adjoint au maire délégué à la culture de la lecture organisée par la Ville en grand moment de plaisir. société. L’édition 2004 de la Comédie du Livre sera autour de Tahar Ben Jelloun dans le cadre de l’in- Les cafés littéraires à la Comédie du Livre Le bistrot des ethnologues Café IUFM de l’Education ne Gdalia, Café Bermudas Clafoutis • Religions et sectes : quelles li• Fabrique du droit et discours • L’avenir de la francophonie : Samedi 15 mai à 18h30 bertés ? politique par Bruno Latour Maroc et Maghreb. En présence de Maurice Duval, Fo Café de l’Esplanade - vendredi 14 mai Maison des Relations Internationales • Discussion avec Régine Deforges rum - samedi 15 mai à 16h00 à 18h30 vendredi 14 mai à 16h00 Autour de Ce siècle avait trois ans : Journal de l’année 2003 Cafés poésie Café Citoyennes maintenant & Café des amis du journal Animée par Hélène de Chabert, Café • Lettres de Marrakech et lecture Chèvrefeuille Etoilée l’Humanité Bermudas Clafoutis- vendredi 14 mai de poèmes marocains • Le voile est-il islamique ? • Lire le pays à 18h30 Par Stéphen Bertrand, Forum - Avec Abdelaziz Kacem, Forum -Visions d’écrivains, Forum - samedi vendredi 14 mai à 18h30 vendredi 14 mai à 17h30 15 mai à 18h00 Café de l’Evénement Insolite • Etre “Solibataire” aujourd’hui par• Rencontre avec Abdellatif Lâabi, Café Sauramps • Martin Winckler, rencontre avec Odile Lamourere lecture • Quelle politique pour leun citoyen écrivain engagé Salle Pétrarque - samedi 15 mai à Forum - samedi 15 mai à 11h00 mouvement altermondialiste ? Maison des Relations Internationales 17h00 Avec Philippe Corcuff, Forum - samedi 15 mai à 11h00 • Café Poésie vendredi 14 mai à 16h00 • La littérature érotique au proposé par la BIP (Brigade d’Inter- vention Poétique) / Zigzags-Michel Ar• Lettres de Marrakech et lectureXXe siècle • La figure de Colette avec Julia de poèmes marocains Avec Régine Deforges, salle Pé-batz et Cie Kristeva Par Stéphen Bertrand, Forum -trarque - dimanche 16 mai à 15h00 Forum - samedi 15 mai à 18h30 Forum - samedi 15 mai à 15h00 vendredi 14 mai à 18h30 Café théologique • Café poésie : L’atelier du poète • Justice, pénalisation de la misère ?Café I Dilettanti • Chamanismes et Organisé par la librairie le Grain des Mots, Forum - dimanche 16 mai à Débat avec Dominique Simonnot et • Panorama de la littérature néo-chamanismes Nicolas Frize, animé par Jean-italienne contemporaine Par Danielle Vazeilles, Forum 10h00 Jacques Gandini, avocat montpel-Maison des Relations Internationales dimanche 16 mai à 16h00 liérain, Maison des Relations Inter-dimanche 16 mai à 10h00 • Atelier d’écriture nationales - samedi 15 mai à 14h30 • Le texte du Nouveau Testament Animé par Michel Arbatz, Forum dimanche 16 mai à 11h30 Café des femmes / Librairie Sau-en l’an 200 Café du roman noir ramps Par Christian-Bernard Amphoux, Fo• Rencontre avec Julia Kristeva au-• Marocaines d’aujourd’hui rum - dimanche 16 mai à 15h00 • A l’Orient du Coeur - café du Levant Animé par Michel Eckhard Elial et la tour du polar Meurtre à Byzance Rencontre avec Leila Chaouni, Ra-• La prostitution et ses masques revue Levant, en partenariat avec Forum - samedi 15 mai à 17h30 jae Benshemsi et Myriam Jebbor ani- En présence de Max Chaleil, Forum l’Espace Averoès, Forum - dimanche mée par Hélène de Chabert et Janisamedi 15 mai à 15h00 16 mai à 13h30 20 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 SPORT 22 ET 23 MAI Battle of the year : le hip hop roi ! C réé en 1991, en Allemagne, le Battle of the Year “international” est la manifestation de référence dans le monde en matière de Breakdance et de culture Hip Hop. Les qualifications se déroulent dans plus de 15 pays, dont la France (Montpellier) depuis 2001. C’est donc au Palais des Sports Pierre de Coubertin, que s’affronte- ront les 22 et 23 mai prochains les 15 meilleurs “crews” (équipes) de danseurs français du moment. L’événement est organisé en deux parties. Le samedi 22 mai, les épreuves chorégraphiques, permettront aux danseurs de présenter un véritable “show” de 7 minutes où tous les délires (costumes, maquillages, musique…) seront permis. Huit équipes seront sélectionnées par le jury pour participer au “Battle” qui aura lieu le lendemain. Deux par deux, en quart, demi et finale, chaque équipe devra faire montre d’une surenchère technique et artistique pour décrocher l’honneur suprême d’aller participer à la grande finale internationale en Allemagne, le 24 octobre 2004. C’est l’association Attitude, présidée par Thomas Raymond, qui pilote cette manifestation phare de la culture urbaine, soutenue par la Ville de Montpellier. “Ces dernières années, la tendance tirait plutôt vers le spectaculaire, la performance physique et moins vers la danse proprement dite… La prise en compte de nouveaux critères de jugement, devrait permettre l’émergence d’une plus grande diversité…” Le succès public remporté à chaque édition du “Battle” nécessite en effet de structurer la discipline, pour lui permettre d’évoluer harmonieusement à un plan national et international. Si le “Battle”, organisé sur deux jours, reste le moment fort de l’événement Hip Hop, les organisateurs ont voulu offrir au public un 20, 21, 22 et 23 mai 8e Jumping de Montpellier Cette grande fête équestre du domaine mu- nicipal de Grammont est devenue un des grands rendez-vous sportifs montpelliérains. Il s'agit d'un concours de sauts d'obstacles qui attire chaque année des cavaliers de renommée nationale et plus de 8 000 spec- tateurs. Au programme : • des épreuves régionales individuelles pour lesquelles 700 concurrents sont at- tendus, • des épreuves nationales qui comportent 300 parcours et dont l'épreuve reine aura lieu le dimanche après-midi, • et enfin des épreuves du championnat de ligue, concourues par équipes de 4 ca- valiers en 2 manches, qui donneront lieu pour l'équipe gagnante à une sélection pour la finale du championnat de France. Entrée libre. tél. : 04 67 64 02 47. Infos : centre équestre Montpellier Grammont, tour d’horizon qui servira de préambule à la manifestation. C’est ainsi que le “Change of Direction”, sorte de festival “off” organisé du 14 au 23 mai, proposera un éclairage complet de la culture Hip Hop, sur différents lieux de la ville (voir encadré). Pour tout savoir sur un mouvement apparu au début des années 70 dans les capitales d’Amérique du Nord, et qui a fait rayonner toutes ses disciplines sur l’ensemble de la planète : rap (récital), turntablism (art DJ), graffiti (peinture en spray), breakdance (danse). Battle of the Year - 22 et 23 mai Palais des Sports Pierre de Coubertin Info : Association Attitude - 5, rue Ste Ursule Tel : 04 67 60 43 89 du 14 au 23 mai (du 14 au 23 mai - gratuit) - Live au quartier Saint-Martin (du 17 au 21 mai - gratuit) • Danse : Breakers in the City (jeudi 20 mai - place Dionysos) - (vendredi 21 mai • Esplanade Charles de Gaulle) • Cinéma : (jeudi 20 mai - projections gratuites au Centre Rabelais, Esplanade) Party” (samedi 22 mai, au Rockstore) A Change of Direction • Graffiti : Galerie St Ravy • Musique : Forum Fnac (vendredi 21 mai à 21h, gratuit) - soirée Warm Up Party (vendredi 21 mai, discothèque Le Pacha) - soirée “Official BOTY 16 mai Les Dimanches roller sont proposés pour la 2e auront lieu les 16 mai et 27 juin. D'autres seront programmés à la rentrée pour septembre et octobre. Ces randonnées sont ou- ge : les protections, casques, poignets, genouillères sont obligatoires et les coudières vivement conseillées. Renseignements : Funny Riders, tél. 04 67 65 46 67. Les dimanches roller année consécutive par la Ville et l'association Funny Riders. Ces randonnées s’adres- sent au débutant comme au rider confirmé. C’est une sortie familiale idéale à ne pas manquer. Les prochaines sorties d'avant l'été vertes à tous les promeneurs à roulettes quel que soit l'âge ou le niveau. Les circuits de 10 à 12 km sont en effet bien balisés et surtout ne présentent aucune difficulté. Ils sont également bien sécurisés, puisque l'encadrement est assuré par les membres des Funny Riders, identifiables par leurs gilets jaune fluorescent et des tee-shirts du club qui dispensent pour l'occasion aide, conseils et protection. Départ à 10h30 et arrivée vers 12h30, place de la comédie, devant le pavillon de l’hôtel de ville. Mais sécurité obli- Site Internet : funny.riders@wanadoo.fr. MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 19 SPORT Calendrier des manifestations sportives • 8 mai Football - Championnat de Ligue Division 1 MHSC / Nice, 20h, à La Mosson. Handball - Championnat de France Division 1- M.H.B. / Istres, 20h auPalais des sports RenéBougnol. • 9 mai Football - Tournoi débutants du R.C. Lemasson, 9h, terrain Giambrone Course à pied - 4e Foulées du Millénaire organisées par l'AS Foulées Millénaires, 8h30 au Millénaire. Volleyball - 15e Tournoi annuel Plein Air, organisé par l'ASPTT Vollley, 8h à Vauguières. • 15 mai Football - Championnat de Ligue Division 1 MHSC / Strasbourg, 20h, La Mosson. • 18 mai Basket - Harlem Globetrotters, 20h, Palais des sports Pierre-de-Cou- bertin. • 20 mai Volleyball - Tournoi sur herbe, organisé par Croix d'Argent Volley, 8h, stade Claude-Béal honneur. • du 20 au 23 mai Equitation - Jumping de Montpellier, 9h au centre équestre de Grammont. • 20 mai Football - Tournoi Jeunes AS Arceaux, 9h, Cité Astruc. • du 22 au 23 mai Hip Hop - Battle Of The Year 2004, organisée par l'As Attitude, Palais des sports Pierre-de- Coubertin. • 23 mai Rugby à XV - Tournoi Mer et Soleil, organisé par le M.R.C. au stade Sabathé. • 28 mai Football - Préparation Championnat d'Europe France / Andorre, 17h45, stade de La Mosson. • du 29 au 30 mai Football - Tournoi Poussins / Benjamins du R.C. Lemasson, terrain Giambrone. • du 30 au 31 mai Football - Tournoi Juvénal / Antigone Grammont - Tournoi réservé aux jeunes. • 30 mai Course à pied - Foulées Pailladines organisées par Energie Paillade, à 9h, avenue de Heidelberg. • 6 juin Vélo - Dimanche vélo, 9h, Esplanade et place de la Comédie. Moto - Fête de la moto, 10h, Espace rock Grammont 18 MAI Les Harlem Globetrotters font leur show Les pionniers du basketball spectacle sont de passage à Montpellier pour une soirée unique. Au programme, bien sûr, le haut niveau du basket, mais surtout jonglerie et humour… Ces pionniers du bas- Tous au marathon de Montpellier ! C'est le 16 mai à 9h que sera donné le départ du marathon de Montpellier 2004. Les inscriptions pour cette course d'une distance homologuée de 42,195 km ou de 2 x 21,1 km en relais sont ouvertes... A vos baskets ! C 'est en 1893 que James Naismith inventa le basketball, mais ce sont les Harlem Globetrotters qui le firent connaître dans le monde entier et lui donnèrent sa popularité actuelle. En 1927, en effet, quand les premiers Globetrotters connus sous le nom des Savoy Big Five jouèrent leurs premiers matchs, ils étaient seulement 5 sur le terrain et n'avaient pas de remplaçants. Les trajets éprouvants et leurs plannings de matchs chargés permettaient difficilement aux joueurs de rester en forme pour affronter leurs adversaires. Pendant que certains soufflaient, les autres utilisaient ce temps pour montrer leurs compétences et rajoutaient une touche de comédie. Ce fut le début d'un style de jeu qui s'est enrichi chaque année, grâce à la contribution des meilleurs athlètes du monde. BASKET ET FACÉTIES Saviez-vous qu'au basket, le meilleur dribbler, le meilleur shooter, le meilleur pivot et les meilleurs avants et arrières sont tous des Harlem Globetrotters ? Et parmi les Globetrotters qui ont influencé le jeu, il y a des grands noms des débuts : Goose Tatum, Geese Ausbie et Meadowlark Lemon, mais aussi des joueurs actuels, comme "Sweet Lou" Dunbar, Matthew Jackson et Barry "High Rise" Hardy dit Jackson. Aujourd'hui, le basket auquel les Harlem Globetrotters convient les spectateurs dépasse très largement du cadre du sport. Leur jeu d'adres- se ahurissant, auquel ils ont rajouté humour et facétie, se termine invariablement par un panier réussi avec une maestria incroyable. ket sont de passage à Montpellier mardi 18 mai. Leur spectacle marque un retour au style de jeu compétitif des débuts de l'équi- pe, un style similaire à celui qui leur avait permis de remporter les Championnats du Monde en 1940. De sport spectacle de haut niveau en perspective ! Mardi 18 mai, à 20h au Palais des Sports Pierre-de-Coubertin• 20 mai Infos basket • 20 mai Basket - Tournoi de basket pour les catégories jeunes, organisé par Croix Argent Basket, 9h, au gymnase Couderc Gambardella. • du 5 au 6 juin Basket - Tournoi Basket Sup de Co, 8h30, PEPS Grammont. M arathon est un village grec situé à 39 km d’Athènes. En 490 avant J.C., il fut le siège d’une bataille qui a opposé les Athéniens aux Perses. Selon la légende, un soldat nommé Philippidès accomplit en courant d’une seule traite, afin d'apporter la nouvelle de la victoire, la distance qui séparait Athènes du champ de bataille. Il mourut en arrivant, épuisé par l’ef- fort. Cet épisode a, depuis lors, donné lieu à l'emploi du nom marathon, pour désigner une des plus longues épreuves de courses à pied qui existent. Mais il faudra attendre les jeux Olympiques de Londres en 1908, pour que les Britanniques imposent pour le marathon, une distance réglementaire fixée à 42,195 km, représentant la distance séparant la terrasse Est du château de Windsor (départ), de la loge royale du stade olympique de Shepperd's Bush (arrivée)… LE CIRCUIT MONTPELLIÉRAIN Cette année, le départ, comme l'arrivée du marathon de Montpellier, auront lieu à l'EAI (Ecole d'Application de l'Infanterie). Les épreuves - marathon et marathon relais - se dérouleront en une seule boucle. Le parcours de la course partira en effet de Montpellier, puis passera par Saussan, Lavérune, Fabrègues, Cournonsec, Cournonterral, Pignan, pour revenir au final à Montpellier. Le relais marathon quant à lui, d'une distance de 2 x 21,1 km, se courra sur le même parcours que le marathon, mais par équipes de deux, chaque personne faisant l'équivalent d'un semi-marathon. Le marathon de Montpellier est organisé depuis plusieurs années, conjointement par l'Entente d'Athlétisme de l'Agglomération de Montpellier (ECAAM) et le Comité d'athlétisme de l'Hérault. Mais la traversée de plusieurs communes de l'agglomération montpelliéraine par le circuit du marathon a également permis à différents clubs d'athlétisme de s'in- vestir de façon très active dans la course et notamment dans son organisation. Renseignements : Montpellier Hérault Marathon, tél. : 04 67 41 78 06 ou 06 03 10 38 93 ou Comité d'athlétisme de l'Hérault, Tél. : 04 67 41 78 06 Site Internet : marathonmontpellier@free.fr Inscriptions : Temps course, Tél. : 04.67.58.52.87 18 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 VILLE VILLE Les explications de Louis Pouget, n’était pas possible pour tous les travaux 1 er CAMPAGNE DE FESTIVAL ÉQUITABLE adjoint au maire délégué aux puisque certains d’entre eux demandent plus PRÉVENTION ET Travaux : Services Techniques, président de la de quinze jours de travail aux entreprises Il aura lieu samedi 15 mai à DE DÉPISTAGE SUR LA l'Espace Grammont, de 18h à Commission Travaux qui les réalisent pour être menés à bien. Bien SANTÉ DU PIED 1h. Son objectif : la promotion sûr, nous mettons tout en oeuvre pour gê- le point sur les chantiers en cours La seconde journée “Conseils et du commerce équitable. “Notre objectif, à la Commission Travaux, ner le moins possible l’ensemble des usa- diagnostic gratuits chez votre Le festival se veut aussi un lieu est de coordonner les chantiers de manière gers et notamment les automobilistes. Cepodologue” aura lieu le 12 mai d'expression et de L es travaux qui se déroulent en ce mo-dispensables sont entrepris, pour l’essentiel, construction d’ouvrages d’art, en l’extension à gêner le moins possible la circulation. C’est pendant, certains désagréments sont dans toute la France, à l’initiati- communication ouvert à des ment en différents points de la ville ont par la Ville de Montpellier mais aussi par l’Ag-de réseaux (réseaux divers, fibre optique…), la raison pour laquelle nous avons essayé inévitables et j’incite très fortement les autove de l’Union Française Pour la associations : SOS racisme été votés par le Conseil municipal au glomération, par la SNCF ou par RTE (voir en la création de pistes cyclables ou de trot-de faire un maximum de travaux pendant mobilistes, en fonction des trajets qu’ils ont Santé du Pied et la Podologie. indépendant, MRAP, Ligue des Les podologues recevront le mois de décembre 2003. Ils sont financés notre liste). Ils consistent selon les cas en toirs… Autant de réalisations qui, une fois les les vacances de Pâques, comme cela a été à accomplir, à emprunter les transports en Droits de l'Homme, Enfance et public dans leurs cabinets. dans le cadre du budget primitif 2004 et ont des aménagements de voirie, de places ou chantiers terminés, permettront à l’ensemble le cas, par exemple, pour la rue de la Ré-commun, bus ou tramway, qui sont priori- partage. A l'affiche également : Des actions particulières seront démarré en ce second trimestre 2004 en rai-de carrefours, des modifications de sens de des usagers de bénéficier de meilleurs ser-publique. Au total, une quarantaine de chan-taires dans la circulation et qui leur permetGénéral Alcazar, Les Boukakes, aussi menées en direction des sportifs et des parents ayant son des délais imposés par les procédures circulation, des surélévations de voies, des vices et d’une meilleure qualité de vie. tiers a été réalisée pendant cette période de tront d’arriver à leur destination dans les Palumbo et Sélection Tanguy. Entrée 15 . Le bénéfice sera d’appel d’offres. Ces travaux absolument in-mises en 2 x 2 voies, mais aussi en la vacances scolaires. Mais évidemment cela meilleures conditions.” des enfants de 5 ou 6 ans, l’âgereversé aux enfants du clé de la première consultation quart et du tiers-monde. 25 26 24 23 1 2 37 12 1314 32 35 34 33 313029 28 27 4 5 8 3 6 7 9 10 11 36 18 19 20 17 21 2216 15 CHANTIERS PROGRAMMÉS DE MAI À DÉCEMBRE 2004 pour un examen de leurs pieds et de leur statique. Planning des travaux MONTPELLIER CENTRE • Avenue de Nîmes (33, 34 et 35) JOURNÉE Recalibrage du Chambery, construction DES ÉDITEURS DE ATELIERS MULTIMÉDIA • Carrefour de l’Aéroport d’un ouvrage d’art, extension du réseau International (1 et 2) d’eaux usées. Maîtres d’ouvrage : Service PÉDAGOGIE AU CRDP KAWENGA Le 2 juin de 9h à 12 h et de Réseaux chaud et froid, renforcement plu-des Eaux, SNCF, Montpellier AggloméraUn “Atelier Création Site Web 14h à 17h30, le CRDP (allée de la animé” est organisé à partir Citadelle) accueillera un salon vial. Maîtres d’ouvrage : SERM, Service des tion. Fin des travaux : 1er juillet (Chambe- Eaux. Début des travaux : 14 juin 2004. ry) et 27 juin 2005 (ouvrage d’art et extendu 3 mai à l’Espace Culture des éditeurs de pédagogie. Multimédia Kawenga. 30 exposants seront présents. Fin des travaux : 30 août 2004. sion du réseau d’eaux usées) . Objectif : acquérir les Certains d'entre eux compétences de base de la proposeront des ateliers de • Albert 1er (3) • Avenue de Lodève (36) création de site web animé, présentation de leurs outils. Aménagement de la place. Maître d’ou-Réalisation d’un îlot séparateur. Maître d’ou- de l’utilisation des outils vrage : Voirie. Début des travaux : 15 mai vrage : Voirie. Travaux en cours. de dessin à l’initiation à l’action Infos : 04 67 60 04 76. Internet : 2004. Fin des travaux : 15 novembre Script… Renseignements www.cddp-montpellier.fr 2004. • Place Faulquier (37) et inscriptions : 04 67 06 51 66. Réaménagement de la place. Maître d’ou- • Rue Bonnard (4) vrage : Voirie. Début des travaux : 15 mai Renouvellement de branchements AEP et 2004. Fin des travaux : 15 janvier 2005. RENDEZ-VOUS AU JARDIN ERRATUM gaz. Maîtres d’ouvrage : GDF et CGE. Début des travaux : 28 juin 2004. Fin des CROIX D’ARGENT L’OPAH Boutonnet - Beaux Arts engagée le 15 avril 2002 travaux : 27 août 2004. Cette opération initiée par le • Rond point Flandres-Dunkerque ministère de la culture en 2003 se terminera le 31 décembre se déroulera dans toute la • Rue Auguste Broussonnet (5) (15 et 16) 2004 et non en avril 2005 France du 4 au 6 juin. C'est Réseau de transport de gaz. Maître d’ou-Voie d’évitement. Maître d’ouvrage : Voicomme cela avait été annoncé l'occasion pour le public de vrage : GDF. Début des travaux : 1er juillet rie. Début des travaux : 17 mai 2004. Fin dans le n° 279 de Montpellier découvrir des parcs et jardins 2004. Fin des travaux : 31 août 2004. des travaux : 1er octobre 2004. Notre Ville (Avril 2004). habituellement inaccessibles ou de les appréhender sous un • Boulevard Henri IV (6 et 7) • Avenue de Toulouse (17) Pluvial, stationnement. Maîtres Renforcement des réseaux humides. nouvel angle (animations, IMMEUBLES EN FÊTE d’ouvrage : Service des Eaux, Voirie. Maîtres d’ouvrage : Montpellier Agglomévisites nocturnes…). Le 4 juin à LE 25 MAI Début des travaux : 2 août 2004. Fin des ration. Fin des travaux : septembre 2004. 21h30, par exemple, le parc et travaux : 17 décembre 2004. les jardins du château de Les 400 AVF (Accueil des Villes Flaugergues seront mis en • Rue Guillaume Janvier (18) Françaises) de France sont musique au son des • Rue Henri Serre (8) Renforcement des réseaux humides. co-organisateurs de l’opération polyphonies de la Compagnie Aménagement de voie. Maître d’ouvrage : Montpellier Agglomé- “Immeubles en fête ”, Maggese Charivari. Cette Maître d’ouvrage : SERM. ration. Début des travaux : mai 2004. Fin manifestation nationale “Folie”, aménagée au début du des travaux : juin 2004. créatrice de lien social. XVIIIe siècle, réunit jardin Ambition : faire en sorte que • Boulevards Jeu de Paume, Ledru chaque adhérent invite ses régulier, parc paysager, jardin Rollin, Observatoire (9, 10 et 11) • Boulevard Pedro de Luna (19 et voisins à se réunir autour d’un des 5 sens, bambouseraie, allée Extension du réseau Pégase. Maître d’ou-20) apéritif ou d’un buffet dans le d'oliviers et boule vrage : RTEP. Début des travaux : 19 avril Renouvellement des réseaux secs, AEP. hall ou la cour de l’immeuble, astronomique. Et au coeur 2004. Fin des travaux : 28 mai 2004. Maîtres d’ouvrage : EDF / GDF, France Tésur le trottoir, dans le jardin ou même de Montpellier, un jardin lécom. Début des travaux : mai 2004. sur une place. Le 25 mai, chacun du XVIIIe siècle, petit havre de • Boulevards Sarrail, Bonne est invité à apporter sa petite paix rempli de chants d’oiseaux, Nouvelle, rue Montpelliéret (12, 13 • Avenue Villeneuve d’Angoulême contribution, gâteau, quiche, agrémenté d’un buffet d’eau et et 14) (21 et 22) biscuits d’apéritif ou sa boisson d’un petit bassin décoré de Renforcement du réseau d’eaux usées du Renouvellement des réseaux secs, Maître favorite. Renseignements, AVF dauphins, séduira pour Musée Fabre. Maître d’ouvrage : Montpel-d’ouvrage : EDF / GDF, RTE. Début des tra- Montpellier : 04 67 66 15 44. l'occasion les visiteurs avec sa lier Agglomération. vaux : mai 2004. Fin des travaux : 30 sep- terrasse ensoleillée où les tembre 2004. agrumes surplombent les • Rues Lakanal et du Quatre vingt LA NUIT lauriers et micocouliers… unième R.I. (27 et 28) PORT MARIANNE DU STYLE 2004 Interventions liées à des travaux de voirie. Maître d’ouvrage : GDF. Début des tra-• Rue Henri Becquerel (entre Vieille La Confédération Nationale de l’Artisanat, des métiers et des vaux : 1er juillet 2004. Fin des travaux : 31 Poste et Einstein) (23) services (CNAMS 34) et JOURNÉES NATIONALES août 2004. Mise à 2 x 2 voies. Maître d’ouvrage : Voitrois étudiants de Sup de DE LA CROIX-ROUGE rie. Co organisent un défilé de la FRANÇAISE • Rue de Nazareth (29, 30 et 31) collection été, confectionnée La Croix-Rouge est présente Réseaux secs, réseaux humides. Maître • Rues de Pommessargues et de par de jeunes créateurs et partout où le droit à la dignité d’ouvrage : GDF, Voirie. Début des travaux: Pinville (24 et 25) des couturières de l'Union est bafoué et pour secourir en 1 er septembre 2004. Fin des travaux : 31 AEP, EP. Maître d’ouvrage : Service des mars 2005. Eaux. Début des travaux : 14 juin 2004. Départementale des artisans et urgence les plus vulnérables. des couturiers (UDAC), autour Les 15 et 16 mai prochain, Fin des travaux : 31 décembre 2004. du thème de la séduction, • Rues Bernard Délicieux et vendredi 4 juin à 20h30 à la elle descendra dans la rue, à Proudhon (32) •Rue du Salaison (26) salle des rencontres l’occasion de sa quête annuelle. Modification de sens de circulation. Maître Maître d’ouvrage : RTE. Travaux en cours. (Mairie de Montpellier). Elle compte sur vous pour être d’ouvrage : Voirie. Travaux en cours. Réservation et informations : présents et aussi pour fêter 04 67 79 09 06 avec elle ses 140 ans d'actions ! 16 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 17 DOSSIER Christiane Fourteau, nouvelle adjointe déléguée au quartier Mosson Elue depuis 1983 au conseil municipal, Christiane Fourteau, adjointe aux Maisons pour tous, est désormais déléguée à la Mosson, quartier qu’elle connaît bien puisqu’elle y habite depuis 1979. étions seulement six femmes socialistes sur la liste municipale. J’avais en charge les associations de personnes handicapées. Après les législatives de 1997, à la suite à la démission de Christine Lazerges à son poste d’adjointe, je suis devenue adjointe à la jeunesse. Enfin, en 2001, Georges Frêche m’a proposé de prendre la délégation des Maisons pour tous et du monde associatif. Vous êtes la nouvelle élue déléguée au quartier Mosson ? C’est un quartier que je connais très bien. Au fil des années, je l’ai vu évoluer et se doter d’équi- pements performants. J’y ai vécu des moments forts : l’installation de la Maison pour tous Georges- Brassens en 1996, la création du théâtre Jean-Vi- lar et de la salle Louis-Feuillade, l’inauguration de la médiathèque Jean-Jacques-Rousseau ou encore l’installation du marché couvert. On ne peut pas dissocier non plus ce quartier, du stade de la Mosson. La Coupe du monde de football en 1998 a apporté énormément à la Paillade, aux habitants et aux jeunes en particulier, qui se sont investis dans l’organisation de cet évènement footballistique. Pour tous les Pailladins, l’ouverture de la première ligne de tramway fut également un moment très fort. Depuis 20 ans que je suis élue, les habitants de la Mosson me connaissent bien. Je représente la Ville dans les écoles des Hauts de Massane et j’ai mené déjà de nombreuses actions. Par exemple, j’ai été à l’origine des graff réalisés en partenariat avec l’association Attitude au gymnase Jean-Bouin. Des projets pour le quartier ? Je vais continuer à travailler avec le milieu associatif du quartier. Je souhaite mener des actions de civisme en direction des jeunes pour qu’ils apprennent à mieux respecter leur environnement en étroite collaboration avec Serge Fleurence, adjoint délégué à la démocratie de proximité et Henri Corre, Président du Conseil de quartier. Je vais assurer des permanences dans les trois Maisons pour tous, mais je souhaite installer mon bureau à la Maison pour tous Léo-Lagrange, située plus au coeur du quartier Mosson. Vous êtes née dans l’Hérault ? Je suis originaire de Quarante dans le Biterrois. J’y ai fait mes études, puis j’ai passé un concours administratif à La Poste. J’ai travaillé pendant quinze ans à Paris avant de revenir m’installer avec mon mari et mes deux filles en 1976 à Montpellier, d’abord à la Martelle, puis aux Hauts de Massane. A Montpellier, j’ai exercé des fonctions d’opératri- ce à l’atelier de saisie au centre financier de La Poste, jusqu’à ma retraite en 2003. Vous êtes élue à la Ville depuis 1983 ? Oui, j’ai intégré l’équipe municipale dés 1983. On était loin de la parité à l’époque, puisque nous nouvelle adjointe déléguée au quartier Près d’Arènes Andrée Weill, Elue depuis 1989, Andrée Weil habite et a longtemps travaillé dans le quartier des Près d’Arènes Comment vous êtes vous engagée en politique ? Etant institutrice, j’avais des propositions à faire, surtout au niveau des actions culturelles dans les écoles et j’avais envie de m’impliquer. Elue sur la liste du maire en 1989, j’ai eu comme responsabilité l’animation culturelle dans les écoles et la Cuisine Centrale. C’est ainsi que j’ai initié les concerts éducatifs au Corum avec René Koering, ainsi que le Festival de cinéma Méditerranéen jeune public avec Henri Talvat. Comme je souhaitais que chaque école ait une bibliothèque de documentation et de prêts, j’ai également lancé le Plan lecture. A notre actif, il y a eu la mise en place du Centre de ressources Images et Sons à la médiathèque Federico-Fellini. A l’occasion de mon troisième mandat, en 2001, j’ai abandonné ces attributions et j’ai été élue vice-pré- sidente de Montpellier Agglomération, déléguée aux finances pendant un an. Au conseil municipal, je suis chargée auprès de Philippe Saurel des relations avec les associations de personnes âgées. J’ai également eu à m’occuper des communautés laotiennes, vietnamiennes et cambodgiennes. Et depuis quelques semaines, j’ai la chance d’être déléguée au quartier Près d’Arènes. MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 C’est un quartier que vous connaissez bien ? Parfaitement. J’habite depuis vingt-cinq ans, avenue du Maréchal-Leclerc. J’ai d’ailleurs enseigné pendant quinze ans à l’école des Près d’Arènes, qui s’appelle maintenant Jean-Cocteau. C’est un quartier auquel je suis profondément attachée. On y rencontre toutes les catégories sociales. Je suis très heureuse d’avoir obtenu cette délégation car j’ai toujours aimé les contacts avec la population. Je souhaite faire du bon travail, avoir de bonnes relations non seulement avec les comités de quartier mais aussi avec les habitants. Comment allez-vous travailler et quels sont vos projets ? Je souhaite mailler un réseau avec les forces vives du quartier, c’est ainsi que je veux me positionner. Donner des impulsions et les moyens de réaliser les projets innovants. Il faut arriver à créer aux Près d’Arènes une liaison entre tous les secteurs pour parvenir à une vie de quartier homogène. J’espère que nous pourrons faire une grande action commune dans l’année. Depuis quelques mois des efforts sont réalisés pour développer certains endroits. Je pense entre autre, à la réalisation du square Saint- Martin. On espère créer comme cela une vie dans le quartier. Il y a du travail et cela me passionne. 15 Vous habitez depuis longtemps à Montpellier ? J’y suis arrivée en 1962. Je suis née à Tlemcen, en Algérie. Je suis allée à l’école normale d’Oran pour être institutrice. Mes parents avaient prévu l’indé- pendance de l’Algérie et avait acheté un appartement à Montpellier un an avant. Nous avons été très bien accueillis car il n’y avait pas de rejet des pieds- noirs comme dans d’autres villes. A l’époque, Montpellier ne ressemblait pas à ce qu’elle est actuellement, c’était une petite ville de province où en 1964, j’ai obtenu un poste d’institutrice à l’école de l’Ai- guelongue. Mes deux enfants sont nés ici. Mes loisirs sont divers. Je suis pilote d’avion privé. Quand je suis arrivée, pour m’intégrer dans un groupe, je me suis inscrite à un club de pilotage. A l’époque nous étions trois “nanas” au milieu d’une quinzaine d’hommes. DOSSIER nouvelle adjointe déléguée Marlène Castre, au quartier Croix d’Argent Elue depuis 2001, Marlène Castre habite le quartier Croix d’Argent. Vous habitez depuis longtemps à Montpellier ? Je suis arrivée en 1962. J’avais dix-huit ans et je venais d’Alger. J’ai débarqué un mois avant mes parents qui sont restés pour tenter de sauver ce qu’ils pouvaient. On a trouvé un petit deux pièces à Pérols et nous nous y sommes installés, mes parents, mon frère et moi. Je n’ai pas poursuivi mes études, j’ai tout arrêté. Il fallait que je trouve un travail rapidement. Je suis donc allée ramasser des pommes du côté de Mauguio. Cela a duré tout l’été 62 et c’est là que j’ai retrouvé un ami d’Alger qui m’a aiguillée sur une société de matériel électrique qui cherchait une secrétaire. J’ai laissé les pommes et j’ai commencé une nouvelle vie. A l’époque je gagnais 450 francs, mais pour moi c’était énorme. Pourquoi vous êtes vous engagée dans le milieu associatif ? C’est venu assez tard. Avec mon mari et mes enfants, nous nous sommes installés au Mas Drevon, il y a trente-deux ans. J’ai arrêté de travailler pour élever mes enfants. Un jour, une amie d’enfance, Marie-Claude, m’a convaincue d’adhérer à l’Alger Club. J’y ai retrouvé des amis que j’avais perdus de vue depuis vingt ans. J’ai commencé à participer, puis je suis devenue secrétaire de l’association avant d’être élue présidente. Je ne le regrette pas. De toutes façons, malgré cette nouvelle responsabilité sur le quartier de la Croix d’Argent, je n’aban- donne pas mes amis de l’Alger Club et je souhaite continuer mon travail au sein de l’association. Comment êtes-vous entrée en politique ? Il y a trois ans, le maire m’a demandé de figurer sur sa liste. Il connaissait mon action au sein de l’Alger Club et de la Maison des Rapatriés. C’est une grande confiance que l’on me fait en me donnant la charge de ce quartier. Je succède à Christophe Moralès, mais il restera toujours présent car il a fait énormément de travail ici et nous serons toujours en contact. Que souhaitez-vous faire dans le quartier ? Déjà le grand chantier en cours est la deuxième ligne de tramway qui va être un plus pour nous. C’est un quartier en pleine expansion avec les nouveaux périmètres urbains qui verront le jour dans quelques années : Ovalie, Les Grisettes. On vit bien ici, c’est convivial et chaleureux. Mon rôle sera d’être à l’écoute de tous et d’impulser une dynamique en relation avec les associations et les comités de quartier. C’est une très grande responsabilité que je suis fière d’assumer. au quartier Port Marianne Patrick Vignal, nouvel adjoint au maire délégué Adjoint aux sports depuis 2002, Patrick Vignal, est le nouvel élu de Port-Marianne, un quartier doté d’équipements sportifs performants qu’il entend bien développer. Vous êtes originaire de ce quartier ? Oui, je suis né, rue du Moulin des Sept Cans et suis issu d’une famille installée à Montpellier depuis des générations. J’ai beaucoup de souvenirs de ce quartier, puisque j’ai vécu jusqu’à l’âge de 20 ans à la cité Saint-Roch. Je suis allé à l’école Cambon, puis au collège des Aiguerelles et au lycée Mermoz. J’ai fait partie, en position de libéro, de l’équipe de foot de St Martin Gazélec. La voie ferrée (aujourd’hui emprise de la voie rapide) était mon terrain de jeux. Je suis aussi ceinture noire 4e dan de judo. J’ai passé mon diplôme d’Etat de judo et j’ai dirigé le club de judo de Celleneuve avant de créer mon centre de remise forme en 1979, que je dirige toujours avec ma femme. Vous avez un parcours atypique, d’autodidacte ? Oui. Je suis chef d’entreprise. Depuis 1986, je suis chargé de cours à la faculté des sports. Parallèlement, j’ai repris mes études à l’âge de 35 ans et obtenu une maîtrise de gestion et administration des entreprises et je prépare un DEA en Administration économique et sociale. J’ai très tôt mené une vie associative, puisque pendant 20 ans, j’ai été directeur de l’association Montpellier judo et prési14 dent des clubs de forme de l’agglomération jus- qu’en 2002. Votre entrée dans la vie politique est récente ? Oui, je suis entré au conseil municipal en 2001 et suis adjoint aux sports depuis 2002. C’est en fait ma mission de responsable stadier lors de la Coupe de monde de football en 1998 qui m’a donné véritablement le goût des échanges, le goût des autres… Ce fut pour moi une expérience humaine qui a été le déclencheur de mon engagement dans la vie publique. J’ai été l’année suivante, responsable du Téléthon à Montpellier, ville désignée plateau national. Vous êtes le nouvel élu délégué au quartier Port Marianne ? Ce quartier, je le connais bien. Je le vois évoluer de manière incroyable. C’est le quartier tourné vers la mer, le quartier de l’avenir de la ville de Montpellier, avec Odysseum, la future Maison pour tous Mélina-Mercouri et ses 2 000 nouveaux logements d’ici dix ans aux Jardins de la Lironde. Les projets sportifs ne manquent pas : développer encore les activités du Centre Léon-Cazal et le domaine de MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 Grammont. Nous avons aussi le projet d’ouvrir une base d’aviron et une base nautique. Une autre chose aussi me tient à coeur : c’est initier une activité familiale le dimanche matin autour du capital santé pour les habitants de Port Marianne : proposer des cours de gymnastique, du jogging en collaboration avec l’association les Foulées du Millénaire et du roller, qui se dérouleront à la fois en extérieur au bord du Lez, mais aussi au nouveau gymnase Bessière. Je me félicite vraiment de ma venue sur le quartier. Je souhaite aller à la rencontre de ses habitants pour ensemble partager tous ses nouveaux projets. DOSSIER Eva Beccaria, déléguée aux Finances le 22 avril, la nouvelle adjointe déléguée aux Finances adjointe au maire Elle a été élue en 2001. Conseillère municipale déléguée au sport et aux relations internationales, elle est depuis et succède à Hélène Mandroux. le dictionnaire pour pouvoir les traduire en tchèque. Cela a duré pendant 3 semaines, mais ensuite, j'ai réussi à prendre des notes normalement. Quand on ne peut pas faire autrement, on est bien obligé de se débrouiller. Et depuis quand êtes-vous montpelliéraine ? Je suis venue à Montpellier en 1973, parce qu'il y avait une patinoire. J'ai entraîné à l'ASPTT et je tire une certaine fierté du palmarès de mes élèves : 1 médaille de bronze aux championnats du monde junior, 5 titres de championne de France et 1 grand prix international. C'est à cette époque que j'ai rencontré Georges Frêche pour la première fois. C'était lors de son premier mandat en 1977, il était venu à notre invitation à un gala de fin d'année. Depuis ce jour, j'ai découvert qu'il possède des facettes multiples. Mais je crois que la plus importante de toutes, c'est celle qu'il a de pouvoir s'enchanter et… d'enchanter. C'est ça qui m'a fait m'engager auprès de lui. Justement, de quand date votre engagement dans la politique ? La politique m'a toujours intéressée. La politique dans le sens de la chose publique. Je crois vraiment que c'est ce qu'il y a de plus noble dans notre société. L'engagement, j'en avais envie depuis longtemps, mais je voulais aussi m'investir dans ma profession et m'occuper de mes enfants. Et comme je suis très active et entière dans tout ce que j'entreprends, il ne restait plus beaucoup d'espace pour le reste…Alors quand la loi sur la parité est sortie. Je me suis dit que c'était le moment où jamais de m'engager. J'en suis très heureuse et je ne le regrette pas. Vous avez été conseillère municipale, déléguée notamment à la francophonie ? Oui, et je trouve cela très drôle pour une personne d'origine étrangère… Mais j'ai également été conseillère municipale déléguée au sport auprès des deux adjoints qui se sont succédé et aux Relations internationales avec une délégation à l'accueil des étudiants étrangers et aux relations avec les pays qui intègrent l'Union européenne en mai 2004. J'ai aussi été membre de plusieurs commissions dont la Ville durable et le Droit des femmes. Ça m'a beaucoup intéressée et je me suis beaucoup impliquée. Mais je pense que je me serais impliquée avec le même intérêt dans n'importe quel domaine. Tous les dossiers sont importants dans le cadre de la gestion d'une ville. Vous êtes adjointe au maire déléguée aux Finances depuis le 22 avril, que pensez-vous de vos nouvelles responsabilités ? C'est un poste éminemment politique, important aussi, parce que c'est le "nerf de la guerre". Je suis très honorée, même si je ne suis pas une spécialiste des finances. Je pense que ce choix est une marque de confiance, une reconnaissance de mon sérieux. On a la chance d'avoir une ville qui est gérée par excellence, puisque qu'aujourd'hui on se trouve avec un endettement zéro. Il n'y a pas beaucoup de grandes villes en France qui peuvent prétendre avoir une gestion aussi saine. Continuité donc, mais aussi continuité dans la politique où je compte apporter tout mon sérieux et ma touche personnelle. L'orientation que je compte prendre sera la plus rigoureuse et la plus sage possible, puisque les finances d'une ville, c'est aussi les impôts de tous. Et ce bien sûr, tout en sauvegardant l'intérêt général. Vous êtes tchèque d'origine ? Oui, je suis née en Tchécoslovaquie et mon nom de jeune fille est Sobek Sobkova. En 1964, mon père qui était vétérinaire est parti en coopération technique en Algérie. Il fallait qu'un membre de la famille reste au pays comme garantie. A cette époque, j'étais très impliquée dans le mouvement étudiant, je faisais du théâtre, du patinage artistique. J'étais aussi l'aînée et j'ai choisi de rester seule à Prague. J'avais 15 ans. En 67 après mon baccalauréat, j'ai eu l'autorisation de faire mon droit à Alger auprès de mes parents. J'y ai fait ma première année. En 68, quand les Russes ont envahi le pays, mon père qui avait pris des positions officielles était menacé et il n'était plus question pour nous de rentrer chez nous. On nous a d'ailleurs confisqué nos biens, déchu de la citoyenneté tchèque et nous avons alors décidé de demander l'asile politique en France. Vous êtes également championne de patinage artistique ? Oui, à cette époque j'étais vice-championne junior et quand je suis arrivée en France, j'ai eu la chance qu'une patinoire ouvre à Marseille. Je ne suis pas venue directement à Montpellier, j'ai continué mon droit à Aix en Provence. Dans les premiers temps, je n'avais aucun moyen pour subsister et ce sont des étudiants vietnamiens qui m'ont hébergée et nourrie. Quand on m'a proposé par la suite de donner des cours de patinage à Marseille, cela a vraiment marqué un tournant pour moi. C'est comme cela que j'ai pu passer le brevet d'état 1er et 2e degré de patinage. Ensuite, je me suis mordue au jeu, j'ai eu des résultats et la Fédération Française m'a nommée conseillère technique des sports de glace, chargée de la détection nationale, de la formation des brevets d'état et de la formation continue des entraîneurs. Puis, j'ai passé le premier concours de professeur de sport -je suis sortie major des filles et 4e du concours national -. Je suis depuis fonctionnaire d'état. Vous parlez étonnement bien le français ? C'est un peu normal après tant d'années. Mais c'est aussi parce que j'ai appris le français en Tchécoslovaquie. J'ai eu la chance d'avoir une marraine francophile qui a fait des études à la Sorbonne dans les années 20 - elles n'étaient que trois filles ! - Elle était passionnée par la culture française et c'est avec elle que j'ai étudié la poésie, la littérature et la philosophie. Ceci dit, lors de mon premier cours de droit civil à la fac, je n'ai pratiquement rien compris à ce qui s'est dit et j'ai paniqué. Mais j'ai décidé de réagir. J'ai pris alors un cahier et noté phonétiquement les mots que je ne connaissais pas, je les ai ensuite cherchés dans Eva Beccaria, aux côtés de Bernard Foulquié, président de l’association Montpellier Cuba Solidarité, lors du vernissage de l’exposition “Cuba, un pays singulier”, qui a eu lieu à la Maison des Relations Internationales en novembre 2003. MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 13 DOSSIER Ghislaine Bégin, à la vie associative Adjointe au maire déléguée Responsable du centre national d’appel du Service de la Concurrence, Consommation et de la Répression des Fraudes, Ghislaine Bégin est la nouvelle adjointe au maire Depuis quand vivez-vous à Montpellier ? Je ne suis pas née à Montpellier mais j’y suis arrivée dans ma petite enfance. Habitant le quartier Pompignane - Richter, j’ai été scolarisée depuis la maternelle à l’école Painlevé qui se trouvait alors à l’emplacement où se situe aujourd’hui le Conseil Régional. Je suis ensuite allée à Joffre et à la Faculté de Droit de Montpellier. Je me sens donc totalement montpelliéraine, à l’image de toutes celles et de tous ceux qui, un jour, sont arrivés dans cette ville et en sont devenus amoureux. Vous n’avez plus quitté la ville depuis ? Si, mais pour quelques années seulement, au début de ma carrière professionnelle. Mais je suis revenue dès que j’ai pu. Je suis aujourd’hui responsable du tout nouveau centre d’appel national du Service de la Concurrence, Consommation et de la Répression des Fraudes. Ce centre tout juste en charge de la vie associative. créé s’est installé à Port Marianne. Il a pour but de répondre à toutes les questions que se posent les consommateurs dans leur vie quotidienne. Qu’est ce qui a motivé votre engagement en politique ? C’est pour moi quelque chose de parfaitement naturel. Je suis issue d’une famille de militants et j’ai donc toujours évolué dans un milieu politiquement engagé. C’est une question de culture familiale, d’état d’esprit… Avant de m’engager en politique, j’ai longtemps fait partie du milieu associatif, notamment du Comité des Fêtes de la Ville de Montpellier ainsi que de la Fédération départementale des Comités des Fêtes. Elue en 2001 au Conseil municipal, quelles ont été vos délégations ? J’ai intégré l’équipe municipale de Georges Frêche en tant que conseillère municipale. C’est lors du développement de la politique de démocratie de proximité, au printemps 2002, que je suis devenue adjointe au maire du quartier Port Marianne, quartier que je connais bien pour y avoir vécu depuis ma petite enfance et que j’ai vu évoluer au cours des années. Quels enseignements en avez-vous tiré ? La proximité, le contact et l’écoute sont des éléments essentiels pour un élu. Ils correspondent d’ailleurs parfaitement aux attentes des citoyens qui apprécient le fait d’avoir un interlocuteur ou une interlocutrice proche d’eux pour les entendre et apporter des réponses concrètes à leurs problèmes ou aux questions qu’ils se posent. Pour ma part, j’apprécie particulièrement cette forme de démocratie qui privilégie l’écoute et le dialogue avec les habitantes et les habitants d’une ville, d’un quartier. C’est ce qui donne un visage humain à l’exercice d’un mandat. Vous êtes désormais en charge de la vie associative. Comment abordez-vous ces nouvelles responsabilités ? Le secteur de la vie associative est très important pour moi. Et il est d’ailleurs particulièrement développé à Montpellier. Les responsables d’associa- tions et les bénévoles qui en assurent le fonctionnement au quotidien sont des gens formidables qui donnent leur temps aux autres sans compter. De la culture aux sports en passant par l’éducation, l’environnement, le social, la solidarité, la citoyenneté, les sciences, les loisirs ou l’entreprise et le travail, ils sont des milliers à Montpellier à s’inves- tir pour faire découvrir leur passion ou pour apporter leur aide et leur soutien à celles et à ceux qui en ont besoin. Cet engagement tourné vers autrui est essentiel à la vie d’une cité. Il est fondamental de reconnaître l’importance du rôle qu’ils jouent dans la collectivité. C’est, à mes yeux, tout le sens de la délégation à la vie associative. Ayant moi même été longtemps partie prenante dans le secteur associatif, je connais bien l’ensemble des questions liées au bénévolat, à la vie et à la gestion, toujours fragile et délicate, d’une association. En charge de la délégation à la vie associative, je souhaite placer l’exercice de ces responsabilités sous le signe du dialogue et de l’écoute, avec un événement phare, le rendez-vous annuel de l’An- tigone des Associations. Inauguration du gymnase Bessière, dans le quartier Port Marianne, au mois de mars 2004. 12 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 DOSSIER Achmia Bhiri, à l’Etat Civil Comptable, élue depuis 2001, Achmia Bhiri est la nouvelle adjointe au maire déléguée adjointe au maire déléguée à l’Etat Civil. A quel moment êtes-vous arrivée à Montpellier ? C’était en 1989. J’avais vingt ans et j’y ai entamé des études de comptabilité. J'ai juste croisé mon frère qui quittait Montpellier où il venait de finir ses études. J'ai été impressionnée en ma qualité de drômoise par la ville de Montpellier. Tout le coté cosmopolite, autant intellectuel qu'humain. Et je ne me suis pas rendue compte des années qui passaient, tellement il est agréable de vivre ici. Mes parents m'ont été d'un grand secours financier pour préparer mes diplômes de comptabilité. Ce qui ne m'a pas empêchée d'occuper pendant les vacances scolaires, comme toute étudiante qui se prépare à la vie professionnelle, des emplois d'été. La seule difficulté à laquelle j'ai dû faire face c'est bien entendu la solitude d'une enfant issue d'une grande famille, qui a l'habitude des grands repas, des week-ends où tout le monde se retrouve à la maison, grands-parents, parents et petits enfants. Toute une ambiance que j'ai finalement redécouverte au sein de l'association karakwela où les occasions de fêtes ne manquaient pas. Tout celà pour vous dire qu’entre l'ambiance franco-magh- rébine et l'ambiance antillaise, on ne perçoit aucune différence. Mes années d'études ont été très joyeuses. Elles ne m'ont pas empêchée de m'amu- ser tout en privilégiant l'intérêt des diplômes que j'ai obtenus car le sacrifice de ma famille devait être couronné par un résultat positif dont je me félicite encore aujourd'hui et qui me permet d'oc- cuper un emploi de comptable. Comment vous êtes-vous engagée en politique ? Depuis ma majorité, j’ai toujours voté à gauche. C’est vrai que j’ai toujours été très sensible à ce que proposent les Verts et à Montpellier. J’ai entendu parler de Jean-Louis Roumégas qui, à l’époque, montait une liste pour les élections municipales. J’ai eu l’occasion de m’investir dans ce parti qui défend des valeurs qui me sont proches. J’aime bien les gens, le contact. J’avais envie de militer, de défendre des causes importantes et d’aider. Et puis je me disais qu'il y a énormément de personnes qui s’investissent dans la politique alors pourquoi pas moi. J’ai donc figuré sur la liste des Verts au premier tour puis, après l’alliance, sur celle de Georges Frêche au second tour. Quelles responsabilités avez-vous exercées ? J’ai travaillé auprès de Maryse Ruban, adjointe au maire. Je m’occupais de l’intégration, de la citoyenneté et de la condition féminine. Des sujets importants qui me passionnent. Auprès de Bernard Fabre, j’étais chargée des relations avec les pays du Maghreb, que je connais bien puisque mes parents sont d’origine marocaine. Je suis également administratrice du CCAS qui est un secteur important dans la vie de la Cité. C’est mon premier mandat et au début ce n’est pas évident car on ne peut pas tout connaître. Un jour, Georges Frêche a dit qu’il fallait à peu près six ans pour savoir comment marche une mairie. Et je crois que c’est vrai. Ce n’est pas toujours facile de mettre des actions en oeuvre, car il faut un budget suffisant qui n’existe pas forcément. Et puis on manque également de temps. Par exemple, j’avais un projet d’organiser un travail avec les pompiers, les enfants et leurs mamans. Il s’agissait que les familles apprennent les premiers gestes de secours car quand un accident arrive à la maison, les mères de famille sont souvent désemparées en attendant les secours. Cela me semblait important de leur enseigner les rudiments des gestes de survie. Il s’agissait également de responsabiliser mamans et enfants et de les sensibiliser au travail formidable qu’effectuent les pompiers. C’est une action qui me tient énormément à coeur et que je souhaiterais voir aboutir. Désormais, vous êtes adjointe au maire avec de nouvelles responsabilités. Oui, je suis ravie. D’abord d’être adjointe d’Hélè- ne Mandroux qui est une femme sympathique, chaleureuse et compétente. Je suis persuadée qu’elle sera un excellent maire. Je m’occupe à présent de l’Etat Civil, des affaires funéraires et des cimetières. C’est un secteur que j’apprends à connaître et qui est intéressant. Je dois dire que je suis très contente d'occuper le poste d'adjoint au maire et des responsabilités qui m'ont été confiées. Et puis d’être à Montpellier où je me sens bien. Depuis quinze ans que j’y habite, je l’ai vue grandir. C’est une ville qui, entre autre, favorise le sport, une de mes passions. Je cours beaucoup. Ensuite de participer à la vie de ma commune. Je pense que pour bien exercer des responsabilités au sein d’un conseil municipal, il faut être bien dans sa tête, ce que je suis. Et puis il faut que cela vienne du coeur. Il faut aimer les gens pour bien leur venir en aide. En tout cas, j’essaye d’être toujours à leur écoute. Et surtout ne pas changer, demeurer ce que je suis. Achmia Bhiri en compagnie de la délégation de l’association “Ni pute ni soumise” reçue à la Maison des Relations Internationales le 28 février 2004. MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 11 DOSSIER Marylise Blanc, à l'Enfance et à la Jeunesse adjointe au maire déléguée Elue en 2001, Marylise Blanc, fonctionnaire au Ministère des Finances, est depuis le 22 avril, adjointe déléguée à l'Enfance, à la Jeunesse et aux centres de loisirs. Vous êtes montpelliéraine depuis longtemps ? Oui. J'habite à Montpellier depuis 20 ans maintenant, mais je suis d'origine bretonne - et fière de l'être - comme beaucoup de personnes à Montpellier. C'est l'image des arches d'Antigone, qui se profilaient dans le ciel bleu, qui m'a particulièrement séduite quand je suis venue pour la première fois à Montpellier. Les circonstances ont fait ensuite que j'ai pu rapidement obtenir un poste à Montpellier même. Vous travaillez aux impôts ? Je suis effectivement fonctionnaire du ministère des Finances. J'aime mon métier qui consiste à accomplir une tâche qui sert à l'intérêt général. Je regrette souvent que cette fonction soit décriée. On ne cerne pas en effet nécessairement que derrière cette fonction il y a de l'argent qui va retourner vers la population. Je suis sensible à cette justice. Et à la justice fiscale particulièrement. Vous êtes également impliquée dans le milieu syndicaliste et associatif ? Oui, je suis responsable syndicale. Je m'occupe du comité d'hygiène et de sécurité. C'est particulièrement intéressant, parce que ça touche à des aspects concrets de la vie. Jusqu'en juin 2004, j'étais également présidente d'un conseil de parents d'élèves (FCPE) au lycée et au collège Clémenceau. De cette période récente très dense, pendant laquelle nous avons lutté pour obtenir le maintien du collège, j'ai tiré une satisfaction personnelle, mais aussi de la joie en voyant que certaines choses pouvaient avancer. Vous avez aussi pris position politiquement ? J'ai adhéré au parti communiste en 1987. Tout cela est lié à ce que j'ai dit précédemment. Je ne conçois pas en effet que l'activité politique soit déconnectée d'autres activités qui sont de l'ordre du concret et de la prise de responsabilités directe. Cela s'entend dans le cadre d'un travail d'équipe, en sollicitant les uns et les autres, afin que chacun prenne sa place et contribue finalement à avancer. J'ai un souci constant de l'intérêt général, c'est quelque chose qui est complètement dans ma personnalité. C'est ce qui anime mon action à quelque niveau que ce soit. Je suis sensible à l'idée de rassemblement, c'est pour cela aussi que la période d'élections qu'on a vécue récemment m'a complètement séduite, d'autant qu'elle a été porteuse de bons résultats positifs et qu'elle est encore porteuse d'espoirs. Comment comptez-vous aborder votre nouvelle délégation d'adjointe au maire ? Je vais poursuivre l'action entreprise et ceci avec la même écoute attentive d'Hélène Mandroux que celle que Josianne Collerais avait eue de Georges Frêche. A travers mes fonctions exercées précédemment, j'ai toujours eu le souci de l'enfance et de la jeunesse. Mon intention est de faire beaucoup de terrain. Marylise Blanc (sur la photo à droite) aux côtés notamment de Josiane Collerais (au centre), lors du Sidaction 2003. 10 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 Que comptez-vous faire pour la Petite enfance ? Concernant la Petite enfance, la question cruciale qui est posée est l'accueil des petits jusqu'à 3 ans. Dans une ville qui croît comme Montpellier et avec la demande qui en découle, je pense qu'il va falloir réfléchir à de nouveaux lieux d'accueil. C'est déjà bien engagé, puisqu'il y a des investissements tant matériels, qu'humains qui sont actés pour cette année au budget. Ce qui me tient particulièrement à coeur, c'est ce passage de la toute petite enfance à l'école. Je pense que les élus délégués à l'enseignement et à la petite enfance ont un intérêt commun à travailler ensemble, pour mobiliser autour d’une politique nationale qui aurait tendance à abandonner cette partie de l'école maternelle. Et pour la jeunesse ? j'ai été époustouflée par la mobilisation des tous jeunes électeurs lors des dernières élections. C'est une chose que j'avais perçue de façon moindre précédemment. Je trouve très sain cette fierté d'al- ler voter quand on a 18 ans. Quoi qu'on en dise, je pense que les jeunes s'intéressent à leur environnement politique, social et familial. Je sais qu'ils sont en demande, qu'ils sont en attente, mais aussi qu'ils sont proposants. La Ville de Montpellier est sensible à ce message et tente d'y répondre dans le domaine de sa compétence. Elle est d'ailleurs présente sur ce terrain là avec toute une série d'initiatives. De quelles initiatives s’agit-il ? Du service jeunesse notamment, qui accueille et informe jusqu’à 150 jeunes tous les jours, de la carte jeune qui est un véritable passeport pour le sport et la culture et aussi du bus info jeune qui sillonne dans tous les quartiers, montrant par-là même l'at- tachement de la ville pour la proximité et sa volonté de bien entendre ce qui se passe partout pour y répondre le mieux possible. Le lien avec les associations, dans le cadre du Sidaction par exemple, est également un témoignage de ce partenariat qui fonctionne sur la convergence d'énergie. D'un côté on valorise l'esprit d'initiative collectif et de l'autre avec la Bourse initiative jeune, les initiatives individuelles. A ma connaissance, il y a peu de collectivités territoriales de la taille de Montpellier qui ont cette conception politique de la jeunesse. C'est tout à l'honneur de la ville, surtout si elle permet à la jeunesse de bien prendre sa place dans la démocratie municipale et aux jeunes en particulier de devenir des "Messagers de la ville", idée chère à Georges Frêche. DOSSIER Christophe Moralès, délégué à l’Enseignement Adjoint au maire Architecte, délégué au SCOT de Montpellier Agglomération, Christophe Moralès est le nouvel adjoint au maire en charge de l’Enseignement. l’expérience acquise au niveau d’un vaste territoire, celui de l’agglomération, de revenir au plus près des citoyens, sur le terrain, et de mieux cerner les enjeux à l’échelle du quartier. J’ai vraiment beaucoup aimé ce rôle d’élu de terrain, à l’écoute des citoyens et, comme j’habite le quartier, je continuerai bien sûr à m’y impliquer et je demeurerai au service de ses habitantes et ses habitants, notamment en étant chargé de suivre la Maison pour tous Albert-Camus. Vous êtes, depuis le 22 avril, le nouvel adjoint au maire délégué à l’Enseignement. Dans quel état d’esprit abordez-vous ces nouvelles responsabilités ? Je suis, en premier lieu, très honoré de la confiance qui m’est ainsi témoignée. La délégation de l’en- seignement couvre un secteur essentiel dans la vie d’une cité : celui de l’avenir de nos enfants et de leur capacité à devenir des citoyens intégrés. J’ajouterai que c’est un honneur pour moi de prendre la suite de Max Lévita, dont l’action à la tête de cette délégation a été exemplaire. Sur un plan plus personnel, il est important pour moi de souligner que je me considère comme un pur produit de l’école de la République, grâce à laquelle j’ai pu faire des études et devenir architecte. Je suis très attaché aux valeurs de l’école et j’ai un lien affectif très fort avec ce milieu : mon épouse est enseignante, elle est fille d’instituteur, et moi même, j’enseigne à l’école d’architecture. Quelle orientation souhaitez-vous donner à votre action ? L’Enseignement est un secteur très vaste qui recouvre de nombreux domaines d’intervention pour une ville. Il y a, bien sûr, la question des locaux, de leur construction ou de leur rénovation, de leur équipement, de leur entretien, mais il y également la restauration scolaire, l’organisation des accueils, des études surveillées, de toutes les activités périscolaires… Le bon fonctionnement de tout cet ensemble, qui mobilise énormément d’efforts et fait appel à beaucoup de personnel, nécessite de la rigueur dans la gestion et de la souplesse dans les réponses à apporter aux questions qui sont posées par l’ensemble des intervenants. Je serai, comme je l’ai toujours été, ouvert au dialogue et attentif à ce que la qualité des services fournis par la Ville soit toujours au meilleur niveau et cela dans l’intérêt général, celui des enfants et des familles, ainsi que celui des personnels, qu’ils soient enseignants ou non enseignants. Pour ce qui est des projets déjà en cours de réalisation, comme les écoles maternelles Geneviève- Anthonioz-de-Gaulle à Port Marianne (Consuls de Mer) et Marguerite-Yourcenar à Malbosc, ils seront livrés aux dates prévues, c’est à dire respectivement pour les rentrées 2004 et 2005. J’aurai pour ma part le plaisir de participer au lancement des projets programmés qui concernent les quartiers Ovalie, les Grisettes et Port Marianne (Lironde). Depuis quand vivez-vous à Montpellier ? Je suis venu à Montpellier pour y faire mes études d’architecture et d’urbanisme. C’était en 1972. Je n’en suis plus reparti ! J’ai choisi de vivre dans cette ville et j’habite depuis plus de quinze ans maintenant dans le quartier Croix d’Argent. Et votre engagement en politique ? Mon engagement en politique date de 1983, année au cours de laquelle, après avoir longtemps milité dans le monde associatif, j’ai intégré la liste de Georges Frêche pour les élections municipales. Depuis, de la Ville à l’Agglomération, j’ai exercé différents mandats qui m’ont permis de participer activement à la mise en place des grands projets structurants qui ont marqué le développement de Montpellier et de son agglomération, plus particulièrement dans les domaines de l’environnement et des transports en commun. A l’heure actuelle, je suis délégué au SCOT (schéma de cohérence territorial) de Montpellier Agglomération, qui conduit la réflexion sur l’accompagnement du développement urbain et périurbain pour les années à venir. Vous étiez également, depuis près de deux ans, adjoint au maire du quartier Croix d’Argent. Quels enseignements tirez-vous de cette expérience ? C’est une expérience absolument passionnante. Il n’est pas question, bien sûr, de dresser un bilan exhaustif de l’action qui a été conduite, mais au cours de ces deux années passées au service de ce quartier, de ses habitantes et ses habitants, j’ai reçu énormément de personnes, j’ai apporté des solutions à de nombreux problèmes, j’ai aidé et soutenu le réseau associatif… J’ai par ailleurs suivi de très près le dossier du tramway, et plus particulièrement la question du tracé de la deuxième ligne, en privilégiant le dialogue avec les habitants et les commerçants. Il s’agissait de trouver le sens du consensus tout en conservant au projet toute la force d’ensemble du tracé. Nous y sommes parvenus grâce à la discussion, à la concertation, et je suis convaincu que le tramway sera un atout formidable pour le quartier. Dans d’autres domaines, je suis aussi très fier d’avoir contribué, par exemple, à la mise en place du handball pour les jeunes dans le quartier, à l’ou- verture du complexe sportif Batteux, ainsi qu’à celle de la salle de boxe du Christalys. En fait, le mandat de maire adjoint de quartier m’a permis, après avoir participé à la mise en place de grands équipements structurants, et grâce à MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 Christophe Moralès, lors d’une rencontre dans le quartier Croix d’Argent 9 DOSSIER Ancien agent d’EDF, Président d’ACM, adjoint au maire délégué aux Services Techniques et aux Elections, Louis Pouget est désormais également en charge Lors de l’inauguration des travaux d’éclairage, Allée Georges Pitoëff Louis Pouget, et au Personnel Municipal adjoint au maire délégué aux Services Techniques Quel a été votre parcours jusqu’en 1989, date à laquelle vous avez été élu pour la première fois au Conseil municipal de Montpellier ? Avant de m’engager en politique, j’ai longtemps exercé des activités syndicales au sein d’EDF où je suis entré en 1967, à Sète, avant de venir à Montpellier en 1972. Cet engagement syndical m’a conduit à occuper différents mandats à l’échelon local d’abord, puis ensuite au niveau du département de l’Hérault, à l’EDF d’une part, mais également sur le plan interprofessionnel. J’ai ensuite été secrétaire régional, puis secrétaire adjoint du Groupement Méditerranée qui couvrait un secteur allant de Gap à Perpignan. Et à partir de 1989, quelles fonctions avez-vous occupé au sein du Conseil municipal ? Les délégations qui m’ont été confiées en 1989 m’ont amené à travailler en équipe avec Ernest Granier qui était alors adjoint au maire délégué aux Services Techniques. C’est lorsqu’il est décédé, en du Personnel Municipal. 1993, que je lui ai succédé, devenant à mon tour adjoint aux Services Techniques. Par la suite, Georges Frêche m’a également confié la délégation aux élections, à la suite de la disparition de Michel Bélorgeot, en 1994. En 1998, lorsqu’André Vézinhet a été élu à la présidence du Conseil général du département de l’Hérault, je lui ai succédé à la présidence d’ACM, l’office public d’aménagement et de construction de Montpellier. Je représente également le maire à la Commission Départementale d’Equipement Commercial (CDEC) et je préside la Commission coordination travaux de la Ville qui rassemble les Services Techniques de la mairie et de nombreux autres intervenants : EDFGDF, France Télécom, la SERM, le département, les Pompiers, la Police Nationale et la Police Municipale, l’Agglomération et la Compagnie Générale de Eaux. Je suis aussi responsable du PC Crise qui se met en place en mairie lorsque surviennent, par exemple, des événements climatiques tels que des précipitations neigeuses ou pluvieuses. Enfin, je suis également président du Groupe Socialiste du Conseil municipal. Pour ce qui est de l’Agglo- mération, je suis vice-président de la Commission Logement Social, Aménagement Urbain et membre de la Commission Assainissement. Quels enseignements tirez-vous de l’exercice de ces différents mandats ? C’est très prenant mais, sincèrement, je me régale. D’une part parce que c’est un travail d’équipe, qui s’accomplit en étroite collaboration avec les services concernés, et d’autre part parce que c’est aussi un travail de terrain. Je suis très attaché à cette fonction d’élu de terrain. Lorsque, par exemple, je reçois un courrier un peu virulent qui me signale un problème particulier, je téléphone à la personne qui m’a écrit pour en parler avec elle. Ensuite, je me rends sur le terrain pour voir exactement de quoi il retourne. Il n’y a rien de tel pour savoir exactement de quoi on parle et pour envisager la meilleure réponse à apporter, la meilleure solution... C’est une manière d’être à la fois plus efficace et plus proche des gens et des difficultés qu’ils peuvent rencontrer. C’est d’ailleurs parfaitement dans l’esprit de ce que Georges Frêche a souhaité mettre en place lors du développement de la Démocratie de proximité dont il a confié la charge à Serge Fleurence. Cela demande un investissement très fort mais, depuis que je suis à la retraite, je peux consacrer beaucoup plus de temps à mon mandat. Vous savez, pour moi, il y a trois choses essentielles dans la vie : la santé, qui est un bien tellement naturel que l’on n’en mesure pas toujours l’importance, le fait d’avoir un job pour s’assu- mer, s’épanouir et jouer un rôle dans la société et, enfin, beaucoup d’humour pour positiver les événements. A partir de là, tout le reste suit ! Maintenant vous êtes également en charge du Personnel Municipal. Comment abordez-vous cette nouvelle délégation ? J’aborde ces nouvelles responsabilités avec, tout d’abord, un grand respect pour le personnel municipal qui porte en lui la notion de service public. Pour l’exercice de cette nouvelle délégation, j’aurai évidemment comme interlocuteurs les différentes organisations syndicales, aux côtés de Jacques Val- let, Directeur Général des Services. Au travers de leurs activités, les organisations syndicales présentent l’avantage de permettre de travailler avec esprit de synthèse. Je trouve d’ailleurs normal et utile que le personnel se syndique pour pouvoir être représenté. 8 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 DOSSIER Michel Guibal, 1er adjoint au maire Professeur de droit, Conseiller général du 1er canton, Michel Guibal est le nouveau 1er adjoint au maire en charge de l’urbanisme. Coeur, l’extension de la ZAC Jacques-Coeur, l’exten- sion d’Odysseum et deux nouvelles ZAC, les Grisettes (1500 logements avant 2012) et Ovalie (2200 logements construits avant 2012 -2014). Cela fait beaucoup de choses en chantier sans oublier le lancement de la nouvelle mairie, un projet essentiel qui doit aboutir d’ici trois ans et qui va transformer la vie municipale. En trois ans donc, beaucoup à été fait pour poursuivre le développement de la ville selon un axe nord-ouest / sud-est vers Port-Marianne, accompagner l’arrivée des nouveaux Montpelliérains et freiner la spéculation immobilière... Une mission lourde mais source de satisfactions ? La délégation à l’urbanisme est passionnante parce qu’on est en contact permanent avec les Montpelliérains. La démocratie de proximité a progressé et toutes les procédures de mise en place des ZAC supposent des réunions de concertation. Chaque année, on réunit la commission extra municipale d’urbanisme. On fait une dizaine de réunions par an dans les quartiers pour expliquer les grands projets, en collaboration avec Serge Fleurence, adjoint à la démocratie de proximité, avec les adjoints délégués au quartier et avec les Conseils de quartier. Cette délégation permet de travailler en étroite relation avec les personnes qui ont en charge les transports, les architectes, les aménageurs, les promoteurs et tous les acteurs de la ville. L’urbanisme touche à tous les domaines et concerne tous les aspects de la ville, le commer- ce,le social, la sécurité, la culture, le logement, les loisirs. C’est une délégation de base qui traverse toutes les autres. C’est pour cela que je suis passionné. De quels outils disposez-vous ? Pour mener à bien ma tâche, je m’appuie sur les services de l’urbanisme de la Ville et sur la SERM, qui est une des plus importantes sociétés d’éco- nomie mixte française d’aménagement et qui accompagne toutes les grandes réalisations de la ville. Comment se fait l’articulation des projets entre la Ville et l’Agglomération ? Les élus et les administrations des deux structures travaillent quotidiennement ensemble puisque désormais l’Agglomération a en charge le logement et les transports. L’urbanisme de la ville est lié au SCOT, le schéma de cohérence territoriale mis en place par l’Agglomération, qui fixe le cadre du développement de Montpellier pour les années à venir. Il va de pair également avec le développement de la deuxième et de la troisième ligne du tramway. Par exemple, l’échange des trois lignes à la gare Saint-Roch constitue un élément essentiel du fonctionnement de la ville pour les années à venir. Depuis le 22 avril, vous endossez de nouvelles fonctions, celles de 1er adjoint au maire… Oui et je suis très fier d’être le premier adjoint de la 8e ville de France. Et c’est une fierté particulière pour moi qu’une liste de gauche ait une femme à sa tête car peu de villes en France peuvent s’enorgueillir d’être dirigées par une femme. En outre, c’est une responsabilité importante. Je conserve ma délégation à l’urbanisme, une mission essentielle pour le développement de la ville de Montpellier. Les projets ne manquent pas. L’avenir est ouvert. Vous êtes né à Montpellier, dans l’Ecusson précisément… Oui, et j’ai vécu dans l’Ecusson jusqu’à l’âge de 30 ans, de 1940 à 1970. J’habitais rue Salle -Lévêque, une rue parallèle à l’Esplanade dans un bel endroit à côté de l’église Notre-Dame des Tables. A l’époque, l’Ecusson malgré ses magnifiques hôtels particuliers, était aussi un lieu contrasté. Il y avait beaucoup de logements insalubres. Dans les années 60, quand on a commencé à construire la Paillade, beaucoup de gens de l’Ecus- son sont partis s’installer dans ce quartier. C’était un progrès considérable car les logements étaient plus vastes et d’un meilleur confort… J’ai fait mes études au lycée de Montpellier, bâtiment qui accueille aujourd’hui le musée Fabre. J’avais exactement 50 mètres pour aller au lycée et j’étais toujours en retard puisque je ne partais de chez moi que lorsque j’entendais la sonnerie. J’ai fait mes études de droit à la Faculté de Montpellier dans l’Ecusson et j’ai soutenu ma thèse là-bas et y ai été nommé, en 1970, professeur de droit administratif. J’ai passé ensuite quatre ans au Maroc avant de revenir à Montpellier enseigner à l’université. C’est là que j’ai connu Georges Frêche dans les années 70 quand il fut nommé professeur à Montpellier. Je me sens montpelliérain, mais je dois dire que jusque dans les années 70, j’étais un peu dépité par l’évolution de la ville, elle manquait vraiment de projets intelligents. Avec l’arrivée de Georges Frêche et de Raymond Dugrand à la tête de la municipalité, la Ville s’est transformée. Ils ont fait faire à cette ville, un bond considérable en 25 ans: la ville de Montpellier a multiplié par dix, son influence, sa renommée et par 2,5 sa population, ce qui est considérable. Il y a certes encore à faire, notamment dans l’Ecus- son : des rénovations, des aménagements, la lutte contre les tags, des espaces publics mais beaucoup a été fait. Vous êtes élu en 95 conseiller municipal de la Ville, puis en 2001, vous succédez à Raymond Dugrand comme adjoint au Maire délégué à l’urbanisme. Quels sont les grands projets que vous avez menés ? Depuis trois ans, j’ai poursuivi les projets qui avaient été lancés par Georges Frêche et Raymond Dugrand, c'est-à-dire essentiellement la ZAC Malbosc, Les Jardins de la Lironde et Odysseum. Dans le même temps, on en a lancé d’autres très importants : le nouveau Saint-Roch, la dynamisation du centre ville dans le cadre de l’opération Grand Lors de l’inauguration de la Mission Grand Coeur en décembre dernier. MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 7 DOSSIER Hélène Mandroux, maire de Montpellier Le 22 avril, Hélène Mandroux, élue par le Conseil municipal, est devenue le soixantième maire de l’histoire de Montpellier, succédant à Georges Frêche. Montpellier, une histoire d’amour ? Effectivement. Je suis née dans le quartier Saint- Roch. J’ai effectué ma scolarité au lycée de jeunes filles Clémenceau, puis j’ai fait mes études de médecine, qui se sont terminées par une thèse en 1969 sur “l’étude des respirateurs en caisson hyperbare”. J’aime passionnément Montpellier. J’aime la sentir vivre, palpiter et grandir… J’en connais les charmes, les mystères, les secrets… mais aussi les espoirs et les craintes. J’aime ce balancement entre les anciens et les nouveaux montpelliérains qui concourent au renouvellement de notre Ville, la nourrit d’ex- périences et témoigne de sa capacité d’accueil et de tolérance, fidèle à sa tradition méditerranéenne. Je suis fière de l’image qui est la sienne aujourd’hui. Sous l’impulsion de Georges Frêche, Montpellier s’est transformée et est devenue la 8e ville de France. A cette évolution démographique, nous avons répondu en construisant des logements, des équipements, sportifs, culturels, scolaires, sociaux, en mettant en place des activités de proximité… Vous faites votre entrée dans la vie publique en 1983 ? Oui. Je me suis tout d’abord investie dans le milieu associatif, j’étais présidente de l’antenne montpelliéraine de l’association nationale des femmes médecins. J’ai adhéré au Parti socialiste fin 82. J’ai été présentée à Georges Frêche par l’intermédiaire d’André Vezinhet. Quelques semaines plus tard, il me proposait de rejoindre la liste municipale. Ce fut pour moi une grande joie, mais j’étais loin de me douter que vingt ans plus tard, j’accéderai à cette belle responsabilité de maire. Depuis plus de vingt ans au service des Montpelliérains, vous devez avoir vécu des moments importants ? J’ai découvert progressivement la vie publique. J’ai écouté, patiemment appris en assumant différentes fonctions aux côtés de Georges Frêche. Durant le premier mandat (1983 - 1989), j’étais conseillère municipale déléguée aux droits des femmes et j’ai pris en charge la coordination du salon Euromédecine qui était organisé à Montpellier pour la première fois en 1985. De 1989 à 1995, j’ai occupé les fonctions d’adjointe au maire déléguée aux Maisons pour tous et à la vie associative. J’ai eu le plaisir de participer à la création de nouvelles Maisons pour tous, Mar- cel-Pagnol en 1990, André-Chamson et Jean-Pierre- Caillens en 1993, Pierre-Azéma en 1994... et au transfert de la Comédie des Associations sur le quartier d’Antigone. De 1995 à 2001, j’étais adjointe aux finances, puis déléguée au personnel en 1998, après le départ d’André Vezinhet à la présidence du Conseil général. En 2001, à la suite du départ de Raymond Dugrand, je suis devenue première adjointe au maire, déléguée aux finances et au personnel. Ces vingt ans au service de la Ville m’ont procuré énormément de plaisir et de bonheur, le bonheur d’être associée à l’action de Georges Frêche, ses ambitions, sa volonté de bâtir, d’être avec lui, fidèle à un idéal politique. Si vous ne deviez retenir qu’une action déterminante de vos mandats successifs, quelle serait-elle ? Sans hésiter, la mise en place du dépistage du cancer du sein aux côtés de Jean-Louis Lamarque, conseiller municipal. C’est aussi la femme médecin qui parle et j’ai été fière en tant qu’élue d’avoir pu contribuer à cette action. Vous êtes la première femme maire de Montpellier. C’est un combat pour les femmes que vous venez de remporter ? Je suis avant tout fière d’être le maire de la ville que j’aime, d’être le maire de la 8e ville de France et d’être un maire socialiste à la tête d’une grande vil- A l’issue de la séance du conseil municipal, Hélène Mandroux a choisi d’honorer les employés municipaux morts pour la France en déposant une gerbe au pied de la stèle de l’Hôtel de la ville. 6 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 le de France. Les femmes maires d’une ville de plus de 100 000 habitants se comptent sur les doigts d’une main et avec Martine Aubry, nous sommes effectivement les deux seules femmes socialistes à occuper cette fonction. La Ville de Montpellier compte 12 adjointes sur 24 et avec moi, les femmes sont donc majoritaires dans l’équi- pe. Cette dynamique a été initiée par le dirigeant socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, nouveau président du gouvernement espagnol qui a mis en place une parité absolue au gouvernement, composé de huit femmes et de huit hommes. Je me bats pour un idéal et je dis toujours en parlant des femmes, “à travail égal, salaire égal”. Comment allez-vous diriger cette ville ? Dans la continuité de l’action menée par Georges Frêche. Durant toutes ces années, nous avons travaillé côte à côte dans le partage et le respect mutuel. Cela continuera dans l’intérêt de Montpellier et des Montpelliérains. N’oublions pas que c’est la victoire des forces de gauche qui, les 21 et 28 mars derniers, a fait que Georges Frêche a gagné la région et que je suis devenue maire de la ville de Montpellier aujourd’hui. 62% des Montpelliérains ont accordé leur confiance à la liste Union toute. La volonté de continuité s’est exprimée avec force. Elle s’impose à tous comme s’impose l’évidence que notre Ville ait un maire à part entière. Je continuerai à exercer ma profession de médecin à raison de quatre demi-journées par semaine par fidélité à mes patients et par amour pour mon métier. C’est important pour moi, car de ces échanges et confrontations au quotidien, je puise cette force de conviction qui fait que, depuis plus de vingt ans au conseil municipal, je donne le meilleur de moi-même. Etre maire, c’est aussi être à la tête d’une équipe ? Bien sûr et j’assumerai ma fonction de maire aux côtés de mes adjoints. Le premier, Michel Guibal, mais aussi Serge Fleurence, Louis Pouget etc.. Notre action sera le fruit d’un vrai travail d’équipe. Mon souhait est d’animer, de partager… et à chaque fois que cela sera nécessaire de décider, de trancher, en un mot d’assumer la mission qui m’a été confiée. C’est un beau challenge que nous allons relever tous ensemble ! 5MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 DOSSIER La nouvelle composition du conseil municipal A la suite de la victoire de la liste Union toute aux élections régionales des 21 et 28 mars 2004 et conformément à la loi, Georges Frêche a démissionné de son mandat de maire et trois élus, Josiane Collerais, de leurs postes d’adjoints. Ils continueront, tous les quatre, à siéger au Conseil municipal, ainsi que , conseiller municipal et également élu à la région Languedoc-Roussillon Septimanie. Le conseil municipal de Montpellier a procédé, jeudi 22 avril, à l’élection du maire, Hélène Mandroux et de ses 24 adjoints. 1- Michel Guibal, 1er adjoint, délégué à l’urbanisme et à l’administration générale 2 - Jean-Louis Roumégas, délégué à l’écologie et aux espaces verts 3 - Michel Passet, délégué aux bâtiments communaux, au patrimoine et aux économies d’énergie 4 - Bernard Fabre, délégué aux relations internationales et aux jumelages 5 - Louis Pouget, délégué au personnel municipal, aux services techniques et aux élections 6 - Christiane Fourteau, déléguée au quartier Mosson et aux Maisons pour tous 7 - Christophe Moralès, délégué à l’enseignement, aux relations avec l’université et au Conseil municipal des enfants 8 - Gabrielle Deloncle, déléguée au commerce, à l’artisanat, aux 9 - Serge Fleurence, délégué à la démocratie de proximité et au nettoiement 10 - Marylise Blanc, déléguée à la petite enfance, aux centres de loisirs et à la jeunesse et aux nouvelles technologies 12 - Christian Bouillé, délégué au quartier Cévennes, à la sécurité publique et à la police municipale quartier Port-Marianne et aux sports 14 - Mustapha Majdoul, délégué aux déplacements, transports, à l’écomobilité et aux pistes cyclables 15 - Maryse Ruban, déléguée aux droits de la femme et aux relations avec les associations de consommateurs 16 - Achmia Bhiri, déléguée à l’état cimetières 17 - Sophie Boniface-Pascal, déléguée au quartier Montpellier centre 18 - Philippe Saurel, délégué à la solidarité et la lutte contre la précarité 19 - Ghislaine Bégin, déléguée à la vie associative 20 - Fanny Dombre Coste, déléguée au quartier Hôpitaux Facultés 21 - Régine Souche, déléguée au quartier Montpellier centre 22 - Eva Beccaria, déléguée aux finances quartier Près d’Arènes 24 - Marlène Castre, déléguée au quartier Croix d’Argent • La liste complète des délégations est Pour la première fois dans l’histoire de Montpellier, une femme a reçu l’écharpe de maire. Elle lui a été remise par Georges Frêche, premier magistrat depuis 27 ans et qui reste conseiller municipal. Max Lévita, Anne-Yvonne Le Dain et Robert NavarroPME-PMI et à l’office du tourisme 11 - Henri Talvat, délégué à la culture 13 - Patrick Vignal, délégué au civil, aux affaires funéraires et aux 23 - Andrée Weil, déléguée au consultable sur le site de la Ville : www.ville-montpellier.fr Les adjoints au maire et leurs délégations VILLE GrandCoeur, pour se sentir Le centre-ville fait l'objet d'une attention particulière dans le cadre de l'opération GrandCoeur. Déjà des réalisations sont effectuées ou en cours pour le rendre plus attractif, plus sûr et plus agréable à vivre. Ces améliorations profitent aussi à tous les Montpelliérains. Une maison des chorales va être créée dans la chapelle Saint-Charles rénovée. Equipement • création de la Maison de la démocratie et de la Maison • nouveaux locaux pour la crèche associative Les Bambins du Lez • réfection du gymnase des Arts Anthonioz-de-Gaulle • améliorations dans les écoles Pasteur et dans les écoles Saint-Charles • aménagement des kiosques pour les fleuristes sur l'esplanade Animations • chasses au trésor • création du pigeonnier de l'esplanade d'espaces chiens Patrimoine Sécurité • création d'une brigade VTT de police municipale la divagation des chiens, les ventes sauvages, la présence de population marginale, etc. • poursuite du plan de vidéo-surveillance rue Foch, places • création du poste de police municipale rue Foch Stationnement • création de la zone verte donnant la gratuité de stationnement aux résidents Aménagement d'espaces publics Languedoc • place Albert-1er • rue Aristide-Ollivier • tour de la Babote • place de Thessalie Les actions réalisées ou en cours Martin-Luther-King • création d'une multi-structure : crèche Pinocchio, halte-garderie L'île au Trésor et Maison des seniors • construction de l'école maternelle maternelles Chaptal, Louis-Figuier, élémentaires Jules-Simon, Condorcet, Frédéric-Bazille, Lamartine Jules-Verne et Condorcet • restauration de la chapelle • réfection du musée Fabre • marché de Noël • circuits roller en ville le dimanche Propreté • installation de Toutounet et • réfection de l'arc de Triomphe • publication des arrêtés interdisant Jaumes, Saint-Denis, Salengro, Molière, passage Bruyas, rue Cannau • square de l'Intendance du • parc Emmanuel-Robles • place Saint-Roch (aire de jeu et square) bien dans le centre-ville L a mission GrandCoeur, chargée de l'amé- nagement et de l'urbanisation du centre- ville, accompagne depuis l'an dernier et pour les six prochaines années, l’évolution du quartier centre. Son programme vise à favoriser : la création et la rénovation de logements en centre-ville, à contribuer au dynamisme de l’offre commerciale, au maintien des activités artisanales et du secteur tertiaire, à l’embellissement et la revalorisation du patrimoine, à l’embellisse- ment des espaces publics et au développement des équipements de services à la population. DES RÉALISATIONS CONCRÈTES Déjà des actions sur l'espace public, sur les équipements, les services et sur le cadre bâti ont permis de créer ou réhabiliter des logements - 2 000 logements supplémentaires, sociaux ou en accession à la propriété, sont prévus à terme -, de rénover des écoles, de créer de nouvelles places d’accueil pour les tout-petits, de multiplier les pistes cyclables sécurisées, de piétonniser et de délimiter des zones de stationnement pour faciliter la vie des riverains. La mise en place du projet GrandCoeur s’est fortement nourrie des suggestions issues de la concertation avec les habitants au cours des réunions de quartiers. Elle s’est également enrichie de la participation et des propositions émises par les comités et conseils de quartiers. DES CHARTES POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE Une série de chartes est actuellement en voie d'élaboration. Ces chartes visent à améliorer les cadres de vie des habitants et usagers du coeur de ville. Parmi elles, la charte "espace public" a pour objectif de donner une réalité homogène aux espaces publics, en tenant compte des spécificités et du caractère de chaque secteur du centre-ville. La charte "terrasse" et la charte "marché de plein air", dans un même esprit de cohérence d'en- semble, consistent à coordonner les mobiliers et préciser les règles d'encombrements du domaine public. La charte "lutte contre le bruit" est destinée à préserver l'environne- ment sonore des Montpelliérains : climatiseurs, bruits de chantiers, deux roues, lieux musicaux, etc. Elle doit s'accompagner égaAssemblées publiques des conseils de quartiers En présence de Hélène Mandroux, maire de Montpellier et des adjoints au maire délégués aux quartiers • quartier Mosson :lundi 14 juin à 21h, à la Maison pour tous Léo-Lagrange. • quartier Près d’arènes :mardi 15 juin à 18h, à la Maison pour tous Escoutaïre. • quartier Croix d’argent :mardi 15 juin à 21h à la Maison des rapatriés, salle Rosecchi. • quartier Montpellier Centre :mercredi 16 juin à 18h, salle Louis-Jouvet. • quartier Port-Marianne :mercredi 16 juin à 21h, au Planétarium. • quartier Cévennes :jeudi 17 juin à 18h, au gymnase Jouanique. • quartier Hôpitaux-Facultés :jeudi 17 juin à 21h, au palais des sports RenéBougnol. lement de la signature d'une "charte de la vie nocturne". Enfin, la "charte propreté" devrait permettre entre autres la prise en charge par la Ville d'un traitement préventif, destiné à faciliter l'enlèvement des tags sur des portes et devantures du centre historique, sans laisser de spectre, ni détériorer les supports. Jus- qu'à présent en effet, les nettoyeurs haute pression n'étaient utilisés que sur les murs 100 000 tags y sont enlevés tous les ans afin de ne pas détériorer verrous électriques et interphones. PRIORITÉ AUX PIÉTONS Les demandes récurrentes des habitants notamment ceux du quartier Candolle - ont été entendues par la Ville qui a programmé la piétonnisation du quartier. Cette piétonnisation a fait des émules, puisque les riverains de la rue des Ecoles Laïques, de la rue Sainte-Ursule et de la rue de l'Université se sont également manifestés pour demander la piétonnisation de leurs rues. A terme, c'est l'ensemble de l'Ecusson qui devrait être piétonnier. Cette piétonnisation va être abordée avec des préoccupations de qualité de vie et s'accompagnera notamment, d'une concertation sur l'occupation du domaine public, sur les horaires d'accès pour les riverains et usagers et sur la réglementation des aires de stationnement et de livraison, avec les habitants, les conseils de quartiers, les cafetiers et les restaurateurs afin que soient prises en compte toutes les contraintes, dans le sens de l'intérêt général. Concertation publique transport en commun, de pistes cyclables, de développement des espaces de d’amélioration avec la mise en place des chartes de qualité “espace public” et “lutte Une réunion publique se tiendra jeudi 13 mai à 18h Dans le cadre d’une politique cohérente d’amélioration du cadre de vie, la Ville de Montpellier a engagé de nombreuses actions, que cela soit en matière de convivialité ou d’espaces verts. Avec l’opération Grand Coeur, la Ville de Montpellier affirme cette volonté contre le bruit”. Aujourd’hui, la Ville de Montpellier propose l’extension de la zone piétonne. Salle des Rencontres Les chargés de mission au cabinet du maire dans les quartiers • Montpellier Centre : Roland Castanier (Ecusson), tél. : 04 67 34 71 76 Hussein Bourgi, tél. : 04 67 34 71 76 • Croix d’argent : Anny Foot-Masclac, tél. : 04 67 34 74 15 • Près d’arènes : Frédéric Damerdji, tél. : 04 67 34 73 01 • Port-Marianne : Frédéric Damerdji, tél. : 04 67 34 73 01 • Cévennes : Anny Foot-Masclac, tél. : 04 67 34 74 15 • Hôpitaux-Facultés : Sandrine Jacquy, tél. : 04 67 34 87 80 • Mosson : Sandrine Jacquy, tél. : 04 67 34 87 80 4 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 EDITO e 22 avril restera pour moi un jour inoubliable, jour où mes collègues du Conseil municipal m’ont choisie comme maire. C’est avec fierté, joie et émotion que je vais honorer cette responsabilité, assumer cette charge avec plaisir et enthousiasme pour les Montpelliéraines et Montpelliérains. LE COMBAT DE LA GAUCHE Mon action s’inscrit dans la continuité de celle de Georges Frêche. Mais nous nous devons aussi de prendre en compte les conséquences terribles de la politique ultra libérale du gouvernement Raffarin et essayer de répondre au mieux aux priorités Au service de ma ville ! des concitoyens : l’emploi, le logement, la santé, la sécurité, l’environnement. Au-delà des champs de compétence respectifs de chaque collectivité, l’effort de tous est nécessaire. Qu’il s’agisse d’André Vezinhet au Conseil général qui vient de lancer huit défis, qu’il s’agisse de Georges Frêche, à la Région qui vient de fixer les axes majeurs de son action, nous devons mobiliser toutes nos énergies. Nous allons ensemble,contribuer à une autre politique, en joignant nos efforts, en regroupant nos forces, à l’échelle de la ville, du département, de la région. Je fonderai mon action sur les valeurs qui sont les miennes, celles de la gauche, celle de l’humanisme et du partage, celle du progrès. LES PRIORITÉS DE NOTRE ACTION Le développement économique et l’emploi demeurent la priorité de notre mandat. En collaboration avec l’Agglomération, nous continuerons à offrir aux acteurs économiques les moyens de s’installer. Cette politique sera amplifiée grâce à l’aide du Conseil Régional. Nous accompagnerons la croissance démographique en lançant de nouveaux équipements publics, en particulier dans le domaine de l’ensei- gnement et de l’enfance et en favorisant la construction de logements. Les jeunes montpelliérains recevront toute notre attention pour qu’ils deviennent les citoyens de demain. Par les bourses initiatives jeunes qui favorisent les projets, par les centres d’information tels que l’Espace Montpellier Jeunesse. Nous développerons des structures essentielles pour la vie quotidienne des jeunes. L’environnement restera au coeur de notre action par la lutte contre la pollution urbaine avec les moyens de transports alternatifs, la 2e et la 3e ligne de tramway, les pistes cyclables…. La Ville continuera de faire de la solidarité un axe majeur de sa politique avec l’action du CCAS. Notre travail repose sur une méthode, la démocratie de proximité. Elle s’exprime à travers Montpellier au quotidien et les conseils de quartier. De grands projets sont lancés, nous les poursuivrons, Grand Coeur, la 2e ligne de tramway, l’ac- compagnement des nouvelles ZAC (Saint-Charles, Nouveau Saint-Roch, Ovalie, Les Grisettes …). ENSEMBLE DANS L’UNITÉ ALLONS DE L’AVANT ! Tous ensemble, nous allons continuer d’inventer, d’imaginer, d’innover pour l’avenir de Montpellier et des Montpelliéraines et Montpelliérains. Rien de grand, rien de fort ne se fera sans vous. Durant les semaines à venir, j’irai à votre rencontre, dans les quartiers et notamment à l’occasion de réunions de quartier qui se dérouleront du 14 au 17 juin. Ce sera ma manière d’inaugurer mon mandat. Mon souhait : écouter, partager et dynamiser. Mon objectif : fédérer, rassembler et faire ensemble ! Dans la longue histoire de Montpellier, je suis la première femme à accéder à cette fonction. J’espère que cette fierté sera demain aussi la vôtre et que tous ensemble nous relèverons le défi ! Hélène Mandroux Maire de Montpellier MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280 3 HISTOIRE Jean-Jacques Louis Durand, premier maire de Montpellier A l’occasion de l’élection d’Hélène Mandroux à la fonction de maire de Montpellier, retour sur son lointain prédécesseur, Jean-Jacques Louis Durand, maire de 1790 à 1793 lors de l'inauguration de l'exposition "800 ans d'actualités". Ouverte du mardi au samedi de 10h à 18h30, l’exposition “800 ans d’actualités” est l’occasion de découvrir le patrimoine le à travers une sorte d’odyssée dans le temps et dans l’espace. Grâce aux ate- liers, le grand public a la possibilité de dé- couvrir le monde passionnant de la gé- néalogie et de la topographie. Des séances spéciales sont réservées aux écoliers, qui grâce à des carnets pédagogiques peuvent étudier les thèmes proposés en ateliers dans leurs classes. Les écoles sont reçues le matin uniquement de 9h à 12h. Des “travaux pratiques accompagnés” sont éga- lement proposés aux visiteurs afin qu’ils puissent utiliser concrètement les archives. se dévoilent jusqu’au 3 juillet Hélène Mandroux en compagnie de Sébastien Neveux-Durand, descendant du premier maire de Montpellier, archivistique de la Ville. Elle dévoile ces richesses, raconte la continuité de la Vil- Les archives de Montpellier N é le 4 mai 1760, Jean-Jacques Louis Durand est le dernier né d’une famille de négociants fortunés. Il accomplit de solides études classiques complétées par des études de Droit. A 24 ans, on lui achète une charge de conseiller à la cour souveraine des aydes, comptes et finances, bientôt échangée contre une charge de président en la même cour. C’est la seule cour souveraine de Montpellier. Elle se prononce sur le contentieux des tailles, des impôts indirects, des compoix, la réception des dénombrements et la connaissance des causes liées au domaine royal et aux droits qui s’y rattachent. Son mariage avec Pauli- ne Barbayrac de Saint Maurice, dont le père est député de la noblesse aux Etats Généraux de 1789, le rattache à la noblesse parmi laquelle, l’anoblissement récent de son père et sa charge de président lui donne figure de parvenu. En 1790, l’Assemblée nationale publie un décret sur les municipalités. Il donne lieu à Montpellier à la première élection d’un maire. Seuls sont électeurs ceux qui payent en contribution, l’équiva- lent de trois journées de travail. Le 25 janvier 1790, Jean-Jacques Louis Durand est élu maire de Montpellier, après la récusion de M. de Ballainvilliers, ancien intendant de la province et très aimé de la population montpelliéraine. Il est réélu en 1791 et 1792. Auparavant, ce sont les consuls majeurs, issus des professions les plus influentes de la cité qui incarnent la commune. UN MAIRE DÉBONNAIRE AU DESTIN TRAGIQUE En pleine période révolutionnaire, le premier maire conteste la levée d’une force départementale pour soutenir la royauté. Il s’oppose aux mesures violentes, conséquence de son tempérament débonnaire. En mai-juin 1793, au moment où à Paris, les Girondins s’insurgent contre la Convention, à Montpellier, les bourgeois modérés, Durand en tête, réclament une constitution puis la libération des députés Girondins emprisonnés. Le maire prend la tête du Comité central formé par les délégués des cantons du Département, émanation du peuple héraultais. Il élabore un programme contre les orientations des Montagnards, réclame une république fédéraliste et décentralisatrice. Le Comité central proteste contre les décisions prises par la Convention sous la pression du peuple de Paris (création d’un tribunal et d’une armée révolutionnaire) ou contre des actes de violences. Le 9 juillet 1793, la Convention décrète un mandat d’arrêt contre Jean-Jacques Louis Durand, accusé de menées contre-révolu- tionnaires. C’est la consternation parmi les notables montpelliérains. Dans une pétition, ils tentent de sauver le maire de Montpellier en rappelant son action pour maintenir l’ordre et le ravitaillement de la ville. Mais Durand préfère aller à Paris pour se justifier. Il est emprisonné, jugé et exécuté le 12 janvier 1794. Les maires de Montpellier depuis 1790 • Jean-Jacques-Louis Durand (25 janvier 1790) • Jean-Pierre-Scipion Gas (23 octobre 1793) • Pierre Montels (11 mars 1795) • Jean-Baptiste Dupy (3 mai 1795 - provisoire) • Pierre Moulinier (18 mai 1795 - provisoire) • Jean-Louis-Marie-Esprit Fargeon (17 juin 1795) • Antoine Bouquet (10 novembre 1795) • Jean-Antoine Galabert (27 mars 1797) • Charles-Louis Dumas (20 avril 1798) • Jean-Pierre Thorel (20 avril 1799) • Joseph Bestieu (4 juin 1799) • André Verdier (19 juillet 1799) •Jean-Antoine Poitevin du Bousquet (2 janvier 1800) • Michel Nougier (22 avril 1800) • Pierre-Louis Granier (6 juin 1800) •Ange-Michel-Jean-Bonaventure de Dax d’Axat (28 septembre 1814) • Pierre-Louis Granier (3 avril 1815) •Ange-Michel-Jean-Bonaventure de Dax d’Axat (15 juillet 1815) • Louis-Michel Castelnau (24 août 1830) • Zoé Granier (22 octobre 1830) • Jean-Julien Guinard (21 juillet 1831) • Paulin Deshours-Farel (24 juillet 1832) • Jean-Salomon Dessale-Possel (17 avril 1833) • Zoé Granier (16 novembre 1833) • Albin Parlier (17 janvier 1844) • Raymond Broussonnet (4 novembre 1846) • Hoche Saintpierre (25 février 1848) • Edouard Lafon (21 juin 1848) • Jean Brun (21 juillet 1848) • Théodore Hipert (17 août 1848) • Amédée Estor (29 août 1848) • François-Marc Vergnes (8 septembre 1848) • Pierre Lenthéric (9 décembre 1848) • Léon Chivaud (28 décembre 1848) • Lousi Parmentier (21 mai 1849) • Prosper de Calvière (9 mars 1852) • Victor de Bonald (19 mai 1852) • Jules Pagézy (22 septembre 1852) • Gustave Ferrier (17 juillet 1869) • Joseph Baldy (19 avril 1870) • Edouard Bertrand (15 septembre 1870) • Charles Mion (19 avril 1871) • Edouard Bertrand (9 mai 1871) • Léon Coste (16 septembre 1871) • Frédéric de la Combe (27 avril 1874) • Léon Coste (18 mai 1876) • Alexandre Laissac (9 février 1878) • François Baumel (15 mai 1892) • Ferdinand Castets (2 février 1893) • Alexandre Laissac (17 mai 1896) • Michel Vernière (28 mars 1897) • Paul Pezet (5 juin 1901) • Joseph Briol (15 mai 1904) • Paul Pezet (17 mai 1908) • Pierre Chazot (10 décembre 1919) • François Moulenq (18 novembre 1920) • Auguste Gibert (10 décembre 1920) • Albert Billod (17 mai 1925) • Benjamin Milhaud (19 mai 1929) • Paul Boulet (19 mai 1935) • Jean Zuccarelli (20 novembre 1937) • Paul Rimbaud (11 février 1941) • Emile Martin (23 août 1944) • Paul Boulet (19 mai 1945) • Jean Zuccarelli (6 mai 1953) • François Delmas (19 mars 1959) • Georges Frêche (25 mars 1977) • Hélène Mandroux (22 avril 2004) 2 MONTPELLIER NOTRE VILLE MAI 2004 N°280