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Jeudi 19 novembre 2015, la Ville de Montpellier propose aux enfants demi-pensionnaires des 123 écoles, un repas alternatif éco-citoyen, exclusivement végétal. C'est le 2è repas de ce type servi à l'initiative du Conseil municipal des enfants dans les écoles de Montpellier. D'ici à la fin de l'année, 2 autres repas alternatifs sont programmés.

Ils sont l'occasion de promouvoir auprès des enfants et de leurs parents une alimentation plus respectueuse de l'environnement et des hommes.
C'est aussi pour la Ville un acte en faveur de la préservation des ressources et du climat.

Avec le repas alternatif l'apport nutritionnel en protéines est respecté. Les protéines animales (viande, poisson et œuf) qui contiennent les 8 acides aminés essentiels sont remplacées par l'association légumineuses (soja, lentilles, haricots blancs, rouges, flageolets...) et céréales (quinoa, seigle, épeautre...) qui offre la même couverture de ces besoins de l'organisme.

Le menu du repas alternatif du 19 novembre 2015
Salade d'endives
Haricots rouges à la tomate
Riz basmati
Dessert au soja aromatisé au chocolat
Pomme de production locale

Des repas bons pour la santé et la planète

A l'horizon 2050, la population mondiale pourrait a tteindre 10 milliards d'Etres Humains. Des solutions simples comme réduire le gaspillage alimentaire avec des portions adaptées à chacun, faire des économies d'eau et d'énergie, préparer des repas à base de protéines végétales, privilégier la production locale et sans pesticide... peuvent contribuer à réduire l'impact environnemental de la consommation. A titre d'exemple, produire 1kg de céréales nécessite 10 à 12 fois moins d'eau et 19 fois moins de surface au sol que la production d'1 kg de bœuf.
Sur le menu éco-citoyen du 19 novembre, 600 kg de riz (soit un besoin de 1 500 l d'eau par kg) ont été achetés à la place de 1 600 kg de bœuf (soit un besoin de 15 000 l d'eau par kg) ce qui permet une économie de 23, 1 millions de litres d'eau à la production primaire.

Manger des protéines est aussi bénéfique pour la santé. Les légumes secs, les céréales, représentent une bonne alternative à la consommation de viandes, de poissons et d'œufs qu'il est préférable de consommer en quantitén raisonnée.
Avec les repas alternatifs, la Ville de Montpellier confirme son engagement en matière d'éco-citoyenneté à quelques semaines de la COP21. Ils s'intègrent aussi dans une réflexion plus large engagée par la Ville et la Métropole sur l'agro-alimentaire et son impact environnemental. Dans les cantines scolaires, comme l'a annoncé le Maire de la Ville de Montpellier en octobre dernier à Milan, à l'occasion du Pacte Urbain sur les politiques alimentaires « Montpellier met (..) en place des menus de saison dans les cantines scolaires et entame une réorientation de l'approvisionnement afin de proposer,
progressivement et produit par produit, des aliments locaux et de saison, en commençant par le pain, qui sera bio et local à partir de janvier 2016. »

La Ville de Montpellier, un important producteur alimentaire
 - 11 400 demi-pensionnaires en moyenne par jour
 - 1 550 000 repas servis par an dans les restaurants scolaires et les centres de loisirs
 - 8 « menus école » par année scolaire
 - 83 restaurants scolaires
 - 1 000 agents municipaux
 - 1 cuisine centrale
 - 78 agents municipaux dont 2 diététiciennes et 2 qualiticiennes
 - 10 véhicules frigorifiques
 - 2,9 M € consacrés par la Ville aux achats alimentaires par an
 - 70 % du coût du repas pris en charge par la Ville
 - 11 400 repas, c'est par exemple :
     - 1600 pains de 400 gr
     - 1 300 kg de tomates
     - 11 400 portions de beurre
     - 400 kg de salade
     - 1 200 kg de carottes râpées sur place
     - 250 litres de vinaigrette
     - 1 600 kg de viande fraîche
     - 600 kg de pâtes ou riz
     - 60 kg de beurre
     - 340 kg de Comté
     - 1 600 kg ananas frais
     - 2 600 melons charentais
     - 11 500 pommes.

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