La Biodiversité est partout ! Le terme biodiversité englobe toute la diversité du vivant : diversité des espèces, de leur patrimoine génétique et diversité des écosystèmes qu'elles composent.
Située au cœur du bassin méditerranéen, le territoire de Montpellier Méditerranée Métropole fait partie des 36 « points chauds » mondiaux abritant une biodiversité particulièrement riche mais fragile :
C’est pourquoi Montpellier Méditerranée Métropole et la Ville de Montpellier se mobilisent avec leurs habitants pour protéger cette exceptionnelle biodiversité à travers une stratégie ambitieuse articulée autour de 5 axes :
Objectif : atténuer les impacts sur le climat et adapter le territoire pour un objectif de neutralité carbone en 2050.
Le Plan Climat Air Energie Territorial Solidaire (PCAETs)
Bombus pascuorum S.Grosset
En participant à l’un des réseaux d’observation citoyens, en lien avec les observatoires nationaux, vous contribuerez à l’élaboration d’un atlas de la biodiversité.
Cela consiste à rendre compte de ses observations sur la flore, les papillons, oiseaux, les pollinisateurs, les escargots ...
La Ville de Montpellier fait partie des villes les plus riches de France en chauves-souris, avec pas moins de 17 espèces présentes sur 34 espèces présentes sur tout le territoire national.
Ces espèces protégées sont de véritables alliées pour l'homme dans la régulation des insectes nuisibles grâce à leur régime alimentaire strictement insectivore.
Ces résultats sont issus d'une étude menée en 2011 dans le cadre du programme « Vigie nature » du Muséum National d'histoire naturelle, avec la participation des Ecologistes de l'Euzière, du Groupe Chiroptère Languedoc-Roussillon, de la Ville de Montpellier (les agents techniques des espaces verts et du zoo du Lunaret), ainsi que des montpelliérains bénévoles. 21 espaces verts répartis sur l'ensemble de la commune ont été suivis grâce à des dispositifs d'enregistrements (bat box) disposés dans les parcs. Puis 72 point d'écoute ont été réalisés dans des espaces verts de quartier et 13 points d'écoute depuis le balcon des bénévoles participants à l'opération.
Le grand nombre de données recueillies a permis de révéler que la Ville de Montpellier fait partie des villes de France présentant la plus grande diversité en chauves-souris !
Les espaces verts présentant les plus fortes diversité en chauve-souris sont de grande taille et proches de la Mosson ou du Lez. En effet ces deux fleuves forment un corridor très important pour de nombreuses espèces animales dont les chauves-souris, et constituent pour ces dernières un territoire de chasse privilégié. Les autres facteurs favorisant la présence de chauves-souris sont : la faible anthropisation du site, la proximité de grands bâtiments et la présence d'arbres possédant des cavités potentiellement favorables aux chauves-souris.
Petit Rhinolophe © J.Barataud
Cette famille compte un seul genre (Rhinolophus) caractérisé par un feuillet nasal par lequel les ultrasons sont émis. Leur posture est également typique puisqu’ils sont systématiquement suspendus par les pattes, et au repos, leurs ailes enveloppent plus ou moins leur corps. Sur les 4 espèces françaises, deux espèces sont présentes sur la commune de Montpellier.
Le Petit Rhinolophe a été enregistré sur les Berges de la Mosson, le Grand Rhinolophe dans la Réserve de Lez, et les deux espèces sont présentes au Parc Méric. La diminution de la disponibilité en gîtes influe fortement sur ces animaux très vulnérables, tout comme l’éclairage nocturne des villes.
Le genre Myotis compte 13 espèces identifiées sur tout le territoire national dont 5 enregistrées sur la commune de Montpellier. Il se caractérise par l’absence de plis complexes au niveau du museau, et par le contraste de couleur entre le dos et ventre.
Le groupe des Murins de grande taille compte deux espèces très proches aussi bien morphologiquement et écologiquement : il s’agit du Grand Murin et du Petit Murin. Ce sont les plus gros murins européens avec une envergure de 35 à 40 cm, pour une vingtaine de grammes. Ils font partie des seules chauves-souris chassant quasiment exclusivement dans les milieux ouverts (prairies, pelouses sèches, garrigues etc...) à moins d’un mètre du sol. Leurs proies sont essentiellement des insectes terrestres (scrarabés, sauterelles, criquets...). Leur gîtes sont exclusivement cavernicoles en hiver (grottes, mines etc...) pour les deux espèces.
Miniopterus schreibersi ©C.Lemarchand
Cette famille ne compte également qu’une seule espèce dans notre pays, il s’agit du Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) dont la répartition est essentiellement méridionale. Cette espèce de taille moyenne présente une silhouette typique avec des ailes longues et fines, lui permettant un vol rapide jusqu’à 60km/h. Il affectionne les paysages karstiques, puisqu’il est strictement cavernicoles.
Lors des phases d’inventaire, un individu a été enregistré en chasse sur la place de la Comédie. Seules quelques dizaines de cavités sont occupées par d’importantes colonies de Minioptère en France, notre région a un rôle primordial pour la conservation de cette espèce.
Les chauves-souris ne présentent aucun danger pour l’Homme, bien au contraire. Les espèces européennes participent à la régulation des populations de nombreux insectes volants.
Ainsi, le déclin des insectes et la destruction des habitats impactent les populations de chauves-souris. C’est pourquoi toutes les espèces sont protégées et que des actions de suivi et de conservation des populations sont menées.
Les chauve-souris, ne sont ni chauves, ni des souris. On leur donne un autre nom plus parlant : les Chiroptères. En grec ancien, chiroptère signifie littéralement « main ailée » par la contraction des mots chiro (main) et ptère (aile).
Le mot chauve-souris quant à lui vous a peut-être déjà questionné… A l’origine, le mot gaulois pour désigner cet animal était « cawasorice », qui se traduit par « chouette-souris », ce qui se comprend de par sa vie nocturne et son vol silencieux à l’instar de la chouette, et de son physique se rapprochant de celui du petit rongeur. Seulement pour les Romains, « cawa » ne voulait rien dire. Si bien qu’au fil du temps et des déformations, cawa sorice s’est transformé en calvas sorice, ce qui se traduit aujourd’hui par « chauve-souris » !
Espèces végétales de friche - S.GrossetJusqu'alors associées à une image d'abandon et de déprise, les friches suscitent un intérêt croissant, du fait des multiples ressources qu'elles présentent.
Anciens terrains agricoles, industriels, urbains ou commerciaux, ces espaces sont délaissés dans l'attente d'un réemploi, pour une période variable. Ce repos temporaire permet l'installation d'une diversité biologique aussi remarquable qu'inattendue.
Montpellier a rejoint le réseau “Global Partnership on Cities and Biodiversity” afin de partager toutes les avancées en matière de développement urbain respectueux de la biodiversité.
Elle est membre de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU et s’est engagée aux côté de Montréal, Bonn, Curitiba, Singapour et Nagoya à « penser global et agir local » en matière de biodiversité.
Montpellier possède un patrimoine naturel extraordinaire. Consciente de cette richesse biologique faunistique et floristique, la ville a aujourd’hui l’ambition de devenir une référence nationale et internationale en matière de biodiversité urbaine. Pour cela elle s’appuie sur un pôle scientifique de premier plan par le biais d’Agropolis International. Elle est également l’une des premières Villes française à s'être dotée doter d’un plan d’action pluriannuel 2010-2014 Biodiversité.
La ville de Montpellier a reçu 2 distinctions prestigieuses : « Capitale française de la biodiversité 2011 », de Natureparif, et « Capitale européenne de la biodiversité», mention décernée par la Commission européenne à travers le programme Life +.
Ces deux concours récompensent les collectivités locales les plus actives qui s’engagent dans la préservation de la biodiversité aussi bien que leur patrimoine bâti. Ils ont pour but de démontrer que les villes sont des actrices incontournables de la protection de la biodiversité et des milieux naturels. Un rôle qui leur a été reconnu officiellement au niveau international lors du sommet de Nagoya au Japon en octobre 2010.
Depuis 2011, Montpellier participe chaque année au concours Capitale Francaise de la Biodiversité.
1, place Georges Frêche
34267 MONTPELLIER cedex 2
Tramway 1 et 3 arrêt Moularès Hôtel de ville
Tramway 4 arrêt Georges Frêche - Hôtel de Ville
Coord. GPS : 43°35'52"N, 3°52'39"E
Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 sauf le jeudi de 10h00 à 19h00