Des animaux thérapeutes Printemps 2014 • n°92 p. /2 Au fil des mois 14 janvier Le maire et les membres du Conseil municipal ont présenté leurs voeux aux Montpelliérains. 17 janvier Le maire a présidé le 52e et dernier conseil municipal de la mandature. « J’ai confiance dans l’avenir de Montpellier » a-t-elle dit en conclusion. Conseil municipal 18 mars Ce 6e pont qui franchira le Lez, en aval de la mairie, est accessible aux piétons et aux cyclistes. Il sera ouvert aux voitures, début 2015, dès achèvement des travaux de la rue des Acconiers. Pont de la République 21 février La première rétrospective française de la photographe américaine Linda McCartney est exposée au Pavillon populaire. Disparue en 1998, elle fut l’épouse de Paul McCartney, le bassiste des Beatles. L’événement est tel, qu’il est venu en personne à Montpellier au vernissage de plus de 200 photographies de stars des sixties et de scènes d’intimité familiale, à découvrir jusqu’au 4 mai. L’entrée est libre. Événement 25 février Des danses folkloriques étaient au programme du bal du club Galzy, situé à la Cité Astruc. Un moment joyeux et entraînant, particulièrement haut en couleurs. Club Galzy Voeux pour tous © 1969 Paul McCartney/ Photographer : Linda McCartney Sommaire P 4 à 9 • La vie des clubs •Cinq jours de fête au Zénith •Un café pour les seniors •Invitation au voyage… •Le bouillonnant Luis-Mariano •Comprendre internet P 10 à 11 • La vie à domicile •Alzheimer : une formation pour les aidants familiaux •Instaurer une relation de confiance avec les malades P 12 à 14• La vie des résidences •Soigner par le bien-être •Horus, chien médecin •Les Blouses roses apportent du soleil dans les résidences P 15 •Intergénérationnel •Molière à Demangel Tempo Nº92 / printemps 2014 Direction de la publication / Hélène Mandroux Rédaction / Direction de la communication Mairie de Montpellier -04 67 34 88 08 Création et réalisation / Étincelle -04 67 13 23 00 Impression / Chirripo -04 67 07 27 70 Distribution / Chirripo -04 67 07 27 70 Crédit photo / Ville de montpellier. Dépôt légal : mars 2014 Le journal est imprimé en papier recyclé. Éditorial Une ville de valeurs nous vivons dans une cité dont la vitalité ne s’est jamais démentie. nos aînés ont été aux premières loges pour susciter et accompagner son extraordinaire croissance démographique et urbaine. pour la collectivité, le défi a été d’y répondre avec la création de nouveaux quartiers, écoles, espaces publics, résidences pour personnes dépendantes. mais à la quantité, la Ville a fait le choix de ne pas sacrifier la qualité de vie des montpelliérains. elle s’est efforcée d’organiser un développement durable respectueux des grands équilibres économiques, environnementaux et sociaux de notre territoire. Car il nous appartient à tous, et la nouvelle équipe municipale y pourvoira, de protéger les valeurs qui sont au fondement de la cohésion de la société montpelliéraine. pour que cette société soit accueillante, curieuse, équilibrée et tolérante. Au service de populations souvent fragilisées par l’âge ou la dépendance, les équipes du centre communal d’action sociale (CCAs) sont au coeur de ce contrat social. nous tenons à rendre hommage à leur éthique, leur sens de l’écoute et leur bienveillance. et nous les remercions pour la tâche accomplie ensemble sur tout le territoire. Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (ehapd), ces lieux de vie qui ouvrent des possibilités d’échanges d’une grande richesse entre les générations. Comme dans les clubs de l’Âge d’Or, ces lieux d’animations pour les seniors, qui sont autant d’espaces du Vivre ensemble dans nos quartiers et de lieux de rencontres entre les seniors et les plus jeunes, lors de nombreuses activités intergénérationnelles. Avec le retour du printemps se réveille notre envie de découvrir de nouveaux horizons et de faire de nouvelles rencontres. sorties et voyages, mais aussi café senior, atelier pour comprendre internet… les clubs de l’Âge d’Or offrent de multiples opportunités d’échanges et de réjouissances. C’est le moment idéal, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’adhérer à l’un de nos 17 clubs. Le maire de Montpellier L’adjointe au maire présidente du CCAs déléguée aux affaires sociales, vice-présidente du CCAS Toute l’actualité et les nouveautés sont sur le site de la Ville de Montpellier - rubrique Vivre Ensemble Montpellier Âge d’Or : www.montpellier.fr/1156-montpellier-age-d-or.htm printemps 2014 / / p. 3 La vie des clubs Cinq jours de fête au Zénith Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville de Montpellier invite chaque année les seniors à partager une journée de fête autour d’agapes et de danses. Un des grands rendez-vous festifs de la saison avec les Talents de l’Âge d’Or et bien sûr les Olympiades. Pour Georgette, du club Luis- Mariano, «c’était presque trop, mais tellement délicieux». Comme chaque année, les adhérents des 17 clubsde l’Âge d’Or ont répondu à la traditionnelle invitation du CCAS de Montpellier pour le repas de la nouvelle année. Ce rendez- vous très prisé des seniors de la ville a rassemblé, du 13 au 17 janvier, près de 6000 personnes au Zénith, pour un repas spectacle et une après-midi dansante. Et comme le Zénith n’était pas assez grand pour réunir l’ensemble des clubs sur une même journée, les adhérents se sont succédé durant 5 jours. Le repas a, cette année encore, séduit les participants. Un menu gastronomique autour du canard, composé d’une entrée, de deux plats, de fromage, d’un dessert et d’un café, avec des crus blanc, rouge et mousseux. Le tout avait été préparé et servi par un traiteur de renom de la ville. Durant ce déjeuner, les convives ont pu assister au spectacle offert par la troupe XL Groupe pour un tour du monde en plusieurs tableaux. Emmenant les spectateurs pour un voyage vers la Russie, le Brésil, ou encore Paris et ses cabarets. Une fois le café servi et les derniers applaudissements tus, les convives ont chaque après-midi profité de la piste de danse jusqu’en début de soirée. Un repas pour tous Personne n’a été oublié ! Les bénéficiaires des services d’aides à la personne et de soins à domicile du CCAs qui ne pouvaient pas se déplacer ont, eux aussi, pu faire un festin à la maison. ils ont tous reçu un joli panier rempli de victuailles, offert par le CCAs. p. 4 / La vie des clubs printemps 2014 / / p. 5 La vie des clubs Un café pour les seniors © by Diego Naive fromThe Noun Project © CREATISTA La Maison de la prévention santé propose des rencontres thématiques aux seniors sur leur santé et leur bien-être. Un moment privilégié et convivial autour d’un thé ou d’un café, pour aborder les sujets liés au vieillissement. Chaque 3e jeudi du mois à 15h, la Maison de la Prévention Santé, créée en 2007 par la Ville de Montpellier et CLIC Maill’âge de Montpellier (Centre local d’informations et de coordina- Café des seniors diffusé sur radio Aviva Les cafés des seniors sont organisés en partenariat avec Radio Aviva qui rediffuse intégralement les enregistrements sur www.radio-aviva.com, rubrique Café des seniors, le mercredi suivant à 14h et le dimanche suivant à 15h. • p. 6 / tion gérontologique) proposent un nouvel espace de rencontres et d’échanges sur les questions relatives à la santé des seniors. En effet, 70 % du vieillissement biologique serait lié aux comportements et Café des seniors, calendrier 2014 • 20 mars, 15h. Ma mémoire, pourquoi et comment la stimuler ? (avec l’association Brain Up) • 17 avril, 15h. Les maladies de la vue et les troubles de la vision (avec la Mutualité française Languedoc Roussillon) • 15 mai, 15h. Alimentation: comment allier équilibre et plaisir de manger ? (avec la Mutualité Française Languedoc-Roussillon) • 20 juin, 15h. Accident vasculaire cérébral : agir vite c’est important ! (Agence Régionale de Santé) habitudes de vie. Il est donc important à tout âge d’adopter des conduites favorables au «bien vieillir». Troubles de la mémoire et de l’audition, cancers, alimentation, bien-être ou encore vie affective, autant de thèmes liés à la santé des seniors qui seront abordés lors de ces rencontres. Ces moments d’échanges privilégiés pour les seniors se déroulent dans un espace chaleureux et une atmosphère conviviale, autour d’un café ou d’un thé. Ils s’adressent aux personnes âgées de plus de 60 ans et à leur entourage (famille, amis, voisins) ainsi qu’à toutes les personnes concernées par le vieillissement : bénévoles, professionnels (directeurs d’établissements, de services d’aide à domicile…). Infos. Maison de la Prévention Santé. 6 rue Maguelone. 04 67 02 21 60 • 18 septembre, 15h. La maladie d’Alzheimer : perspectives et réalités (avec l’association France Alzheimer) •16 octobre, 15h. Les cancers (colorectal, sein, prostate,…): peut-on les prévenir? peut-on les dépister? (avec l’association Arcopred) • 20 novembre, 15h. Les troubles du sommeil : comment mieux dormir ? (avec la Mutualité Française Languedoc Roussillon) • 4 décembre, 15h. Vie affective des séniors : la sexualité a-t-elle un âge? (avec l’association Arcopred) Infos. Entrée libre. 04 67 02 21 60. La vie des clubs Invitation au voyage… Alsace et Auvergne, deux destinations de choix à visiter en mai et en juin. Des régions de France qui vous étonneront par leur caractère, leur authenticité et leur charme… Avec au menu : histoire, culture et gastronomie. Le sud de l’Auvergne, du 24 au 28 mai Alleyras est le point de départ de cette escapade auvergnate. Après le Château de la Rochelambert et La Chaise-Dieu, vous vous émerveillerez devant les vitraux de la Basilique Saint-Julien, chef-d’oeuvre de l’art roman. Le petit train vous mènera au Puy-en-Velay vers ses monuments bâtis au flanc du Mont Anis. De la chapelle Saint-Michel-d’Aiguilhe à la statue Notre-Dame-de- France inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et son cloître du XIIe siècle. Et avant de voir la production de lentilles vertes du Puy-en-Velay et celle d’orge de pays pour la fabrication de la bière Vellavia, la distillerie Pagès vous proposera une dégustation de la verveine du Velay. Tarifs dégressifs selon le nombre de participants : 450 € (de 20 à 25), 425€ (de 26 à 30), 415€ (de 31 à 35) et 405€ (de 36 à 40). Aide financière de l’ANCV* pour les adhérents non imposables avant déductions fiscales de 150 €. • © Tobi NDH © David Hughes L’Alsace, du 21 au 28 juin Le voyage débute par Sélestat, un lieu d’histoire. Puis par Kayserberg, charmante cité médiévale. Il se poursuit vers Eguisheim, berceau du vignoble alsacien. Vous découvrirez ensuite Strasbourg et son centre historique, grâce à une croisière sur l’Ill. Puis le Mont Sainte-Odile, au sommet duquelvous jouirez d’un panorama extraordinaire. À Obernai, vous suivrez la route des vins et des lacs. Pour arriver à Colmar, cité pittoresque de l’Alsace typique. Enfin le bout du voyage, Turckheim et sa soirée du veilleur de nuit, une tradition du XVIe siècle… L’hébergement est prévu à Munster, dans un hôtel entouré d’un parc aux arbres centenaires. Tarifs dégres sifs selon le nombre de participants: 825€ (de 20 à 25), 840€ (de 31 à 35) et 795€ (de 36 à 40). Aide financière de l’ANCV* pour les adhérents non imposables avant déductions fiscales de 185€. • *Agence Nationale pour les Chèques-Vacances. Infos. Inscriptions au bureau de l’Âge d’Or: 04 99 52 77 96. printemps 2014 / / p. 7 La vie des clubs Le bouillonnant Club Luis-Mariano C’est avec le sourire et un entrain sans pareil que la jeune Mounia, l’hôtesse du Club Luis-Mariano, accueille depuis septembre ses adhérents dans l’orangerie du parc de la Guirlande. Avec une multitude de nouveaux ateliers. Mémoire, couture, danse orientale, italien, calligraphie chinoise, loisirs créatifs… que demander de plus? Les jours de la semaine sont bien remplis pour les participants, de plus en plus nombreux. Trois ateliers sont d’ailleurs à l’initiative d’adhérents, qui partagent bénévolement leurs compétences, savoir-faire et passions. Arnold Picarda anime le cours d’italien pour les débutants, Gisèle Mattera l’atelier couture et Chen Deyan la calligraphie chinoise, pour laquelle il fait appel à des techniques et gestes de taî-chi et qi qong. Mounia, quant à elle mène l’atelier mémoire et les loisirs créatifs. Un mélange de culture Situé à la croisée de plusieurs quartiers (Chamberte, Figuerolles, Arceaux), le club Luis-Mariano a la particularité de compter des adhérents de toutes les origines sociales et géographiques. Ici le mot mixité prend tout son sens. Et cela fonctionne ! Depuis octobre, dans cet esprit de partage multiculturel, le club s’est ouvert vers l’extérieur. Il accueille des habitants de la pension de famille Adoma, une résidence pour migrants retraités, située à Figuerolles. De forts liens se sont tissés entre les deux structures. Les seniors se rendent régulièrement visite pour partager des activités dans la convivialité. Les rencontres ont débuté par une partie de pétanque suivie, quelques temps plus tard, d’un couscous offert par les résidants d’Adoma sous la tonnelle de leur jardin. Un moment de partage inoubliable pour beaucoup d’entre eux. Sans oublier cet après-midi crêpes qui s’est déroulé au club, le 6 février. Les résidants d’Adoma avaient apporté des msemens (galettes marocaines) confectionnées par Aïcha. De leurs côtés, Mounia et Micheline, adhérente au club Luis-Mariano, avaient fabriqué des crêpes bretonnes. Une agréable surprise pour l’ensemble des personnes présentes ce jour-là à Luis-Marianno. Accompagnées de thé à la menthe, de jus de fruit ou de cidre, les crêpes furent vite réduites à un doux souvenir. Et ce bouillonnant club ne va pas s’arrêter là, Mounia et les adhérents s’y emploient. Du lundi au vendredi, les cours et animations se succèdent. En plus des nouveaux ateliers, Luis-Mariano propose de l’informatique, du qi qong, du taï-chi, des arts plastiques, du dessin et l’aquarelle. Et le club ne désemplit pas. • Infos. Club de loisirs Luis-Mariano - 04 67 63 22 06. De nouveaux ateliers à Luis-Mariano • Lundi 14h : atelier de couture avec Gisèle Mattera. Gratuit • Mardi 14h-15h : atelier mémoire avec Mounia •Mercredi 10h: danse orientale avec Ouhïba •Mercredi 14h: cours d’italien débutants par Arnold Picarda. Gratuit • Jeudi 10h30-11h30 : calligraphie par Chen Deyan. Gratuit •Jeudi matin intergénérations: une fois par mois avec le réseau des assistantes maternelles •Vendredi 14h: 3 fois/mois loisirs créatifs avec Mounia •Vendredi 14h, selon agenda: Balade au son du violon avec Julie Lengyel. Infos. 04 67 63 22 06. p. 8 / La vie des clubs Comprendre internet Les nouvelles technologies sont parfois compliquées à Ateliers Dune comprendre pour les seniors. Des ateliers sont mis en place Dune: pour découvrir l’univers dans les clubs de loisirs pour en faciliter l’usage. numérique d’échange. Aux seniors de s’ouvrir sur le monde. Philippe Pèlerin aime à citer en exemple le cas d’une dame âgée, en perte d’autonomie qui, dès le réveil, allume son ordinateur. «Elle est branchée sur Skype toute la journée et dialogue constamment avec sa famille», s’enthousiasme-t-il. Pour l’animateur des ateliers Dune, ce cas est typique de ce que peuvent apporter les nouvelles technologies aux seniors. Les ateliers Dune (pour Découverted’Univers Numériques d’Échanges) ont pour objectif d’expliquer le fonctionnement des ordinateurs, smartphones, tablettes, etc. aux personnes âgées, parfois décontenancées devant ce «nouveau monde». Chaque mois, rendez-vous est donné aux adhérents des clubs de loisirs. Une thématique différente est présentée, comme les réseaux sociaux, ou encore les achats par internet. «Ces technologies les effraient, mais les attirent car ils sentent qu’ils en ont besoin, constate Philippe Pèlerin.» Mémoire vive L’atelier itinérant se déroule dans une demi-douzaine de clubs, à travers la ville. Un petit groupe se retrouve autour de l’animateur pendant deux heures. Le contexte familial en est généralement l’élément déclencheur permettant aux seniors de franchir le pas. C’est le cas de Christiane, dont les fils la poussent à s’initier aux technologies. «Je viens aux ateliers pour approfondir mes connaissances avant d’acheter un ordinateur. Mais je crains d’y passer toutes mes journées le jour où il y en aura un chez moi», affirme cette retraitée, approuvée par sa voisine, Marie-Thérèse qui estime que les ateliers Dune sont excellents pour entretenir sa mémoire. «Je préfère me renseigner avant d’investir dans un ordinateur. Pour le moment, je glane des infos». 88 ateliers Avec 11 millions de seniors utilisateurs d’internet, les Français âgés sont à la traine par rapport aux autres pays de l’Union européenne. Une majorité se déclare un peu dépassée par la complexité de l’informatique. Une étude indique qu’ils manipulent les tablettes numériques de façon différente que les plus jeunes. Pour taper, les seniors utilisent majoritairement leur index, alors que les moins de trente ans se servent de leur pouce ! Les seniors tapent avec un seul doigt pour naviguer sur le net alors que les plus jeunes le font avec au moins deux doigts. Avec 88 ateliers prévus cette année, Philippe Pèlerin a déjà formé plus de 150 personnes aux « mystères de l’informatique ». Et devant le succès remporté, il espère renouveler l’expérience l’année prochaine. • Infos. 06 27 25 07 23 asso-etoilepointage@hotmail.fr Avril Thème : E-tourisme (visites de musées en ligne, réservation de billets) 02/04 10h Le Lac 03/04 10h Aiguelongue 14h Baroncelli 04/04 10h Les Aubes 14h Bonnet 09/04 10h Valery 14h Scotto 11/04 10h Maillan Mai Thème : Replay/Podcast 07/05 10h Le Lac 09/05 10h Maillan 15/05 10h Aiguelongue 14h Baroncelli 16/05 10h Les Aubes 14h Bonnet 23/05 10h Valery 14h Scotto Juin Thème : Jeux 04/06 10h Le Lac 05/06 10h Aiguelongue 14h Baroncelli 06/06 10h Les Aubes 14h Bonnet 11/06 10h Valery 14h Scotto 13/06 10h Maillan Juillet Thème : les réseaux sociaux 02/07 10h Le Lac 03/07 10h Aiguelongue 14h Baroncelli 04/07 10h Les Aubes 14h Bonnet 09/07 10h Valery 14h Scotto 11/07 10h Maillan printemps 2014 / / p. 9 La vie à domicile Alzheimer : une formation pour les aidants familiaux Le Centre communal d’action sociale et l’Agence régionale de santé proposent un cycle de formation destiné aux aidants familiaux. Md’Alzheimer. «Mon beau-père a toujours envie de fuguer, il ne sait plus conduire et n’admet pas sa maladie», explique Bénédicte. «Mon mari est très agressif, il chasse tous les visiteurs de la maison», se désole cette septuagénaire. Perte de repère, agressivité, refus de se laver, hallucination… les aidants familiaux peuvent s’épuiser à gérer un proche atteint de la maladie. Durant ce cycle de formation, médecin, neurologue, psychologue, ergothérapeute, assistant en soins, travailleurs sociaux tentent de répondre et de trouver des solutions adéquates à chaque cas posé. «Il s’agit plus d’un espace d’échange que d’un cours théorique», précise Muriel Brunel, ergothérapeute. «La maladie d’Alzheimer a on épouse a la maladie malade et quel que soit son âge. Il d’importants retentissements sur la « d’Alzheimer depuis six peut s’agir d’un membre de la vie quotidienne, ajoute Luc Blaise, ans et je m’occupe d’elle famille, un ami, un voisin… C’est aide-soignant. Pas de solution 24h/24, raconte Jean avec pudeur, ce pour ces personnes que le CCAS miracle, mais nous répondons à des n’est pas facile. J’ai besoin de trou-organise depuis février à la Maison problèmes pratiques pour que les ver des solutions». Jean est un aidant des seniors, des ateliers de formation aidants familiaux n’oublient pas leur familial. Une personne est considé-et de sensibilisation pour com-propre vie.»• rée comme aidant lorsqu’elle prendre les troubles du comportement s’occupe quotidiennement d’un et réagir face aux attitudes des per-Infos. CCAS. Direction des services proche dépendant, handicapé ou sonnes atteintes de la maladie à la personne. 04 99 52 77 47. Atelier sur les activités élémentaires et complexes de la vie quotidienne animé par Luc Blaise et Muriel Brunel à la Maison des seniors. La Maison des Prochaines formations seniors a déménagé à la Maison des Seniors Depuis octobre, la Maison des seniors Jean-Dauverchain •20 mars de 15h à 18h. Vie sociale et relationnelle. a pris ses quartiers, au 24 avenue Charles-Flahault, entre Comment faire face aux troubles comportementaux? le Creps et la faculté de pharmacie. • • 27 mars de 16h à 18h. Les limites de l’aidant, prévenir l’épuisement. Infos. 04 67 63 67 10. Ouvert au public du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h. Fermé le mardi après-midi. Tram ligne 1 : arrêt Boutonnet ou Philippidès. p. 10 / La vie à domicile Instaurer une relation de confiance avec les malades Luc Blaise et Muriel Brunel animent les ateliers de formation aux aidants familiaux, en s’appuyant sur leur expérience professionnelle au CCAS. Luc Blaise, 53 ans. Aide soignant au SSIAD (service de soins infirmiers à domicile) et assistant de soins en gérontologie Aide-soignant à domicile, Luc Blaise est formé au métier d’assistant de soins en gérontologie. Il intervient auprès de personnes âgées ou handicapées pour les aider dans les soins d’hygiène et de confort. Objectif: leur permettre de rester le plus longtemps possible à domicile et de garder le maximum d’autonomie dans leur vie quotidienne. «Une relation de confiance doit s’instaurer car nous intervenons dans l’intimité des personnes. Elles nous accordent leur confiance. Petit à petit, en prenant le temps nécessaire, les soins deviennent l’occasion d’échanges amicaux où nous apprenons à comprendre la vie de nos aînés et à partager avec eux le quotidien», explique Luc Blaise avec empathie. Dans la continuité du travail d’aide-soignant, il s’occupe des problèmes engendrés par la maladie d’Alzheimer. Il dit la nécessité de s’adapter à l’environnement de la personne pour qu’elle gère au mieux sa maladie. «Notre but est d’amoindrir les douleurs psychiques et morales dues à la maladie», ajoute Luc Blaise qui apprécie de se sentir utile dans son travail. Infos. 04 99 52 77 77 Muriel Brunel, 47 ans. Ergothérapeute Depuis vingt-deux ans, Muriel Brunel est ergothérapeute dans un Ehpad et au service de soins infirmiers à domicile du CCAS. Son métier consiste à rendre la personne la plus autonome possible (toilette, habillage, repas, déplacements, travail, loisirs): soit par la rééducation (récupération, confection d’attelles) soit par la réadaptation (apprendre à faire malgré le handicap, conseil en aides techniques, en aménagement du domicile…). «Travail de la mémoire, entretien articulaire et musculaire, conseils techniques et aménagement, prévention d’escarres, valorisation de soi pour redonner l’envie et le plaisir de faire… sont autant d’outils qui me permettent d’aider les personnes âgées. Je prodigue également conseil et formation en manutention aux soignants», explique Muriel qui ne manque pas d’énergie. «La façon dont j’aborde la personne conditionne le déroulement de la séance car la mémoire émotionnelle est la dernière mémoire qui reste quand on est atteint de la maladie d’Alzheimer», ajoute Muriel Brunel. • printemps 2014 / / p. 1 La vie des résidences Soigner par le bien-être Dans les résidences Pierre-Laroque et La Carriéra, les chariots Snoezelen apportent apaisement et sérénité aux résidents. Tout en diminuant leur consommation d’anxiolytiques. L’achat du chariot (4636€) est pris en charge par les résidences. car elle aide les patients à communiquer autrement: par le réveil des sens et par le corps». Le chariot est mobile et peut donc être déplacé dans les chambres. Laetitia, une des animatrices de l’Ehpad, l’utilise pour aller à la rencontre des résidents qui ne peuvent participer aux ateliers et aux sorties, en raison d’une perte d’autonomie, de troubles du comportement ou d’un état médical instable. «C’est une forme d’accompagnement innovante, explique-t-elle, dont j’exploite les effets positifs». Elle prodigue soins esthétiques valorisants et longs massages des mains, tandis que du chariot émergent sons, odeurs et couleurs. Le Snoezelen est un véritable atout pour l’équipe soignante, pour qui cette « zénitude » va dans le sens de l’amélioration de ses conditions de travail. L’état de santé des patients induit en effet très souvent un comportement d’anxiété et des gestes agressifs envers le personnel. La toilette, par exemple, est parfois un moment difficilement gérable. Le chariot agit en rassurant le résident, permettant aux soins nécessaires d’être effectués. C’est la tombée du jour à l’Ehpad Pierre-Laroque. Philippe, assistant de soins en gérontologie, prend place avec neuf résidents souffrant de maladies neuro-dégénératives, dans un cercle formé autour du chariot Snoezelen. La séance de relaxation peut débuter. Le chariot est destiné à la stimulation sensorielle: l’ouïe, l’odorat, la vue, le toucher. Avec odeur de cannelle, musique relaxante, lumière tamisée, images de forêt ondoyant sous le vent, filaments tentaculaires aux couleurs changeantes… Philippe regarde les résidents un à un en leur souriant. Puis, d’une voix douce, leur demande de se remémorer ce qu’ils ont fait dans la journée. L’exercice n’est pas aisé. La mémoire s’emmêle, joue des tours. Quel jour sommes-nous? Quelle année? Tout s’embrouille. Mais Philippe dédramatise, rassure, enchaînant avec de la relaxation: des exercices de respiration, d’automassage des mains pour ceux qui le peuvent et de massages qu’il prodigue lui-même à ceux qui ne le peuvent pas. Tout cela très lentement. À en fermer les yeux. Un moment apaisant, de bien-être et de calme. Stimulation sensorielle Le terme de Snoezelen, qui donne son nom au chariot, est issu du néerlandais. C’est la contraction de Snueffelen - reni fler, sentir - et de doezelen -somnoler. Il s’agit, d’une thérapie douce, proposée initialement dans le cadre du polyhandicap. Elle a, depuis quelques années, conquis les secteurs gérontologique et Une forme Au point d’en psychiatrique. Le d’accompagnement faire un moment CCAS a fait l’ac-de détente, autant quisition de deux innovante pour les rési de ces appareils, actuellement expérimentés dans les Ehpad Pierre-Laroque et La Carriéra. Des membres du personnel ont été spé- cifiquement formés pour son utilisation. L’objectif est d’apporter réconfort et apaisement. Mais également de limiter la prescription de psychotropes. «Cette approche multi-sensorielle est particu lièrement efficace, explique Philippe, dents, que pour les soignants. Cette thérapie alternative apporte une réponse adaptée, complémentaire et non médicamenteuse, à la prise en charge des résidents. Le CCAS souhaite la généraliser dans ses Ehpad. Prochainement, ce sera au tour de la résidence Françoise-Gauffier de faire l’acquisition d’un chariot. • p. 12 / La vie des résidences Horus, chien médecin Jean-Marie Sillou, psychologue au CCAS, expérimente une thérapie assistée par l’animal sur des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les bénéfices sont déjà probants. Ce petit teckel de 18 mois est à croquer : yeux pétillants, queue frétillante et léchouille généreuse. Il est devenu la coqueluche des Ehpad Michel-Bélorgeot, Simone-Gillet-Demangel et Pierre- Laroque où, chaque semaine, il se rend à la rencontre de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer. Jean-Marie Sillou, son maître, est psychologue au CCAS. Il a fait de ce petit chien au poil brillant son assistant, depuis un an. C’est une première dans les Ehpad. Jean-Marie Sillou l’a baptisé Horus, comme le dieu médecin de la mythologie égyptienne. Ce nom cadre à merveille avec l’étude qu’il mène pour son doctorat de psychologie, sur le thème: La psychothérapie assistée par l’animal dans les troubles du comportement. L’expérimentation a débuté cette année, en janvier. D’une durée de 15 mois, elle va permettre de tester la validité scientifique de son hypothèse: la thérapie assistée par l’animal permettrait de diminuer les troubles psycho-comportementaux et par voie de conséquence les prescriptions de neuroleptiques. Pour son étude, le psychologue étu die, via une grille scientifique, les effets de la présence d’Horus sur deux groupes de 20 personnes atteintes d’apathie, d’agitation ou de dépression. Leurs symptômes : agressivité, stress, repli sur soi. « Si c’est pour Horus, alors je veux bien » Horus fréquente les Ehpad depuis l’âge de 6 mois. Il a suivi un test comportemental pour pouvoir pénétrer dans un établissement médico-social. Très rapidement, les bénéfices de sa arrive à formuler de courtes phrases cohérentes dès qu’elle est avec lui. Une autre, apathique, est saisie d’éclats de rire immotivés ne pouvant être inhibés». En plus d’agir sur l’émotionnel, de réduire l’isolement, de renforcer l’estime de soi et de développer l’enthousiasme chez le résident, Horus permet de décentrerson attention de la douleur. À l’image de ce vieux monsieur, perclus de souf france, qui avait estimé sa douleur à 8 sur 10 en début de séance et l’avait finalement réévaluée à 4 sur 10, une demi-heure plus tard. L’apaisement du chien est véritablement contagieux indéniable. Comme dans le cas de cette dame qui refusait systématiquement les séances de kinésithérapie, mais qui finalement a accepté sans rechigner la présence du chien: «Bon, d’accord, si c’est pour Horus, alors je veux bien». Jean-Marie Sillou va soutenir sa thèse de doctorat en 2016, à l’issue d’une étude de 3 ans, qui va donner lieu à la publication d’articles scientifiques. Les répercussions seront sans nul doute institutionnelles. Notamment au sein du CCAS qui a accepté de jouer pleinement le jeu. Mais elles seront également, et surtout, humaines. • Horus, câliné par une résidente, sous l’oeil attendri de Jean-Marie Sillou, psychologue. présence se sont fait ressentir. «Horus pour les résidents qui peuvent le est un élément de motivation pour les choyer à loisir, le tenir sur leurs genoux personnes qu’il rencontre, observe ou le promener en laisse. Jean-Marie Sillou. Une Et pour l’équipe soi- relation se crée au fil des L’apaisement gnante, partie prenante semaines. En centrant de la thérapie, les ver- son attention sur le chien, du chien est tus sont éloquentes. la personne est moins véritablement Les soins étant vécus agressive, moins stres-comme une agression, sée. Une dame aphasique contagieux il y a un effet Horus printemps 2014 / / p. 13 La vie des résidences Les Blouses roses apportent du soleil dans les résidences L’association Les Blouses roses a pour mission de distraire les résidents dans les Ehpad, par des activités ludiques, créatives ou artistiques. Un atelier jardinage, animé par l’association. © Les blouses roses Dès le mois d’avril, les Blouses roses investiront l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Pierre-Laroque. Cette association a signé une convention avec le Centre communal d’action sociale afin d’intervenir régulièrement auprès des résidents. «Nous viendrons les mercredis après-midi et proposerons divers ateliers, explique Marianne Gache, la responsable du comité montpelliérain de cette association nationale. Ce sont des animations ludiques, créatives ou artistiques. » Les propositions sont variées : de la pratique du dessin aux travaux manuels, des jeux de société au jardinage ou encore de la musique. Les animations sont adaptées aux résidents, quel que soit leur âge ou leur degré d’autonomie. Un rayon de soleil Créée en 1944, l’association Les Blouses roses, reconnue d’utilité publique, est implantée depuis deux ans à Montpellier. Avec 16 bénévoles, elle intervient déjà dans quelques établissements médicalisés du département. «Nous voulons apporter le réconfort et le dynamisme aux personnes âgées qui parfois, peuvent se sentir seules. Nous intervenons en binôme dans la grande salle de l’établissement. Mais il n’est pas rare, que nous allions aussi dans les chambres, quand les résidents ne peuvent se déplacer. Dans ces cas-là, nous sommes davantage dans l’écoute, car ces personnes ont souvent très envie d’échanger» poursuit Marianne Gache. Pour elle, les Blouses roses sont un «rayon de soleil» permettant de chasser les idées noires et de retrouver goût à la vie. Des bénévoles à l’écoute Elle met aussi en avant la bienveillance dont font preuve les bénévoles (« uniquement des femmes » regrette-telle). Toutes montrent beaucoup d’enthousiasme dans ces actions auxquelles elles se sont engagées à consacrer une demi-journée par semaine. Certaines d’entre elles sont des étudiantes, ce qui apporte une coloration particulière aux animations. « Elles ont une facilité de contact qui est extraordinaire. Et elles débordent d’une énergie qui rejaillit sur les résidents », s’enthousiasme Marianne, qui déplore néanmoins avoir des difficultés à recruter des bénévoles chaque année. Deux fois par an, l’association organise des réunions d’information à la Maison prévention santé, rue Maguelone. « Beaucoup de personnes rechignent à s’engager avec nous, craignant de ne rien savoir faire. Nous les tranquillisons, car chaque bénévole agit selon ses propres compétences. Certains se sentent plus à l’aise dans l’écoute, tandis que d’autres ont davantage de talents pour animer un atelier ». Leur but est de faire partager ce qu’elles ont à offrir. • Infos. Les Blouses roses. 06 88 76 83 93. L’équipe de bénévoles de Montpellier. © Les blouses roses p. 14 / Intergénérationnel Molière à Demangel Molière. Il n’y a pas de costumes, ni de textes à apprendre. Il s’agit plutôt d’évoquer avec les résidents quelques scènes les plus célèbres du répertoire de Molière». Trois séances de travail avec un groupe de 14 enfants de 6-8 ans du centre de loisirs Savary, à la résidence Demangel sont également prévues. La restitution du travail aura lieu le 6 mai à 15h. «Nous voulons créer des espaces de convivialité et d’échange entre les personnes et entre les générations », explique le comédien qui présentera, le 28 avril à 15h, son spectacle Molière en 45mn, devant les résidents et leurs familles, une ving- Maintenir en éveil l’imaginaire et la Conseil Général de l’Hérault via le taine d’enfants du centre de loisirs et mémoire à travers la découverte de programme Culture en arc-en-ciel qui des résidents d’autres Ehpad de Mont- créations artistiques: c’est l’objectifd’un projet culturel à l’Établissement favorise l’accès à la culture des personnes âgées résidant en Ehpad. Le pellier. L’ombre du génial Poquelin n’en finira pas de planer sur la résid’hébergement pour personnes âgées comédien Gilles Buonomo anime six dence puisqu’une exposition sur dépendantes (Ehpad) Simone-Demanateliers de théâtre auprès d’un groupe Molière, prêtée à titre gracieux par le gel, dans le quartier Croix d’Argent. d’une dizaine de résidents. «Le but est centre ressource Molière, de Pézenas Ce projet est financé à 90% par le d’échanger et d’avoir du plaisir à se sera visible jusqu’au mois de mai. • © Gilles Buonomo Le comédien Gilles Buonomo offre aux résidents un voyage dans l’univers du génial Molière. Les résidents de l’Ehpad Demangel vivent une aventure théâtrale. Un projet financé par le Conseil général pour favoriser l’accès à la culture des personnes âgées. rencontrer, indique ce passionné de Des ateliers artistiques L’Ehpad Pierre-Laroque a créé un partenariat avec l’école élémentaire Jean-Zay pour un projet financé par le clic Maill’âge. L’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépen-enfance et qu’ils aimeraient transmettre. Ces ateliers, qui dantes (Ehpad) Pierre-Laroque et l’école élémentaire Jean-Zay dureront 50minutes, ont pour objectif de créer et développer ont mis en place un projet commun d’animation intergénéra-des liens entre ces deux générations en favorisant le partage. tionnelle. Il s’agit d’ateliers d’expression artistique autour deÀ l’issue de ces séances, un temps de partage de cette la littérature. À partir de supports (fables, poésies, contes, expérience de rencontre artistique intergénérationnelle sera chansons…) choisis au préalable par les résidents; les seniors proposé à l’ensemble des résidents, ainsi qu’aux parents des et enfants vont s’approprier les textes et les mettre en scène élèves. Ce projet est financé à hauteur de 70% par le Centre (dialogues, gestuelle…). Dix séances sont prévues à partir du local d’information et de coordination gérontologique (Clic ) 29 mars, réunissant la classe de CM1-CM2 et douze résidents Maill’Âge, qui constitue un des points d’appui des politiques de l’Ehpad. Ces derniers seront chargés de rechercher les publiques territoriales en direction des personnes de plus de poèmes, les fables et les chansons qui ont marqués leur 60 ans. • printemps 2014 / / p. 15