BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//hacksw/handcal//NONSGML v1.0//EN BEGIN:VEVENT DTSTART:20170627T230000Z DTEND:20170917T225959Z LOCATION: SUMMARY:Exposition William Gedney au pavillon Populaire DESCRIPTION:Cette première rétrospective d'envergure, consacrée à un grand artiste dont l'oeuvre est encore trop méconnue en Europe et aux Etats-Unis, sera réalisée à partir des archives de William Gedney, déposées à la David M. Rubenstein Rare book & Manuscript Library, à l'Université de Durham en Caroline du Nord. Ses photographies prises en Inde ou au Kentucky, ses reportages des parades gays dans les années 1980 constituent, avec sa documentation sur les mouvements hippies de San Francisco, la partie la plus riche de son oeuvre., , William Gedney : rétrospective d'un photographe solitaire, observateur de son temps, William Gedney est sans doute le photographe le plus mystérieux et le moins connu de la génération américaine parvenue à maturité dans les années 1960 à 1980. Sans doute que son absence volontaire d'autopromotion, sa discrétion rare, expliquent cette situation, mais également l'incompréhension tenace dont a fait preuve à son égard, le directeur du Museum of Modern Art - MOMA, à cette époque le très influent John Szarkowski. Gedney n'eut droit, de son vivant, qu'à une seule exposition réduite (42 tirages) dans ce musée prestigieux. Aucune publication significative de ses images n'a accompagné sa carrière. Ses archives complètes, déposées par Lee et Maria Friedlander, ses plus proches amis à l'Université de Durham (Caroline du Nord), permettent enfin de montrer pour la première fois - au Pavillon Populaire de Montpellier - dans la toute première rétrospective complète jamais réalisée, la beauté d'une oeuvre jusqu'ici très secrète. Cette exposition sera, pour la première fois, représentative de l'esprit photographique exigeant qu'a toujours souhaité William Gedney., , Une inspiration tirée de la rue, de la nuit et de l'adolescence, Autodidacte, persuadé que la photographie constituait un moyen d'expression aussi efficace que la littérature et accompagnant d'ailleurs son oeuvre de multiples écrits, journaux, critiques, aphorismes, etc, Gedney constitue l'exemple d'un magnifique photographe de rue, aussi bien porté vers les sujets ruraux - son travail sur le Kentucky, à la fin des années 1950, est exemplaire - qu'urbains : New York, où il vit le plus souvent, offre un champ d'action unique, comme à beaucoup de photographes de sa génération., Tenté par la photographie de nuit (bien avant Robert Adams), s'attachant à la sensualité diffuse qu'il trouve dans ses sujets adolescents, Gedney se construit un style à mille lieux de tout effet spectaculaire, souvent marqué par son rapport intime au monde, et que dirige de plus en plus son homosexualité cachée qui ne se révèlera qu'à sa mort : il fut l'une des premières victimes du SIDA. Gedney instaure une oeuvre photographique dont l'influence souterraine se fait de plus en plus sentir après sa mort., , Voir toutes les expositions du Pavillon Populaire, X-ALT-DESC;FMTTYPE=text/html:
Cette première rétrospective d'envergure, consacrée à un grand artiste dont l'oeuvre est encore trop méconnue en Europe et aux Etats-Unis, sera réalisée à partir des archives de William Gedney, déposées à la David M. Rubenstein Rare book & Manuscript Library, à l'Université de Durham en Caroline du Nord. Ses photographies prises en Inde ou au Kentucky, ses reportages des parades gays dans les années 1980 constituent, avec sa documentation sur les mouvements hippies de San Francisco, la partie la plus riche de son oeuvre.
William Gedney est sans doute le photographe le plus mystérieux et le moins connu de la génération américaine parvenue à maturité dans les années 1960 à 1980. Sans doute que son absence volontaire d'autopromotion, sa discrétion rare, expliquent cette situation, mais également l'incompréhension tenace dont a fait preuve à son égard, le directeur du Museum of Modern Art - MOMA, à cette époque le très influent John Szarkowski. Gedney n'eut droit, de son vivant, qu'à une seule exposition réduite (42 tirages) dans ce musée prestigieux. Aucune publication significative de ses images n'a accompagné sa carrière. Ses archives complètes, déposées par Lee et Maria Friedlander, ses plus proches amis à l'Université de Durham (Caroline du Nord), permettent enfin de montrer pour la première fois - au Pavillon Populaire de Montpellier - dans la toute première rétrospective complète jamais réalisée, la beauté d'une oeuvre jusqu'ici très secrète. Cette exposition sera, pour la première fois, représentative de l'esprit photographique exigeant qu'a toujours souhaité William Gedney.
Autodidacte, persuadé que la photographie constituait un moyen d'expression aussi efficace que la littérature et accompagnant d'ailleurs son oeuvre de multiples écrits, journaux, critiques, aphorismes, etc, Gedney constitue l'exemple d'un magnifique photographe de rue, aussi bien porté vers les sujets ruraux - son travail sur le Kentucky, à la fin des années 1950, est exemplaire - qu'urbains : New York, où il vit le plus souvent, offre un champ d'action unique, comme à beaucoup de photographes de sa génération.
Tenté par la photographie de nuit (bien avant Robert Adams), s'attachant à la sensualité diffuse qu'il trouve dans ses sujets adolescents, Gedney se construit un style à mille lieux de tout effet spectaculaire, souvent marqué par son rapport intime au monde, et que dirige de plus en plus son homosexualité cachée qui ne se révèlera qu'à sa mort : il fut l'une des premières victimes du SIDA. Gedney instaure une oeuvre photographique dont l'influence souterraine se fait de plus en plus sentir après sa mort.
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